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26 janvier 2011 3 26 /01 /janvier /2011 09:12

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Communiqués de presse

 

La FNAUT demande aux sénateurs de renoncer à tout « assouplissement » du permis à points.

 

Assouplissement du permis à points, pour la FNAUT c'est non !

Le 18 janvier 2011, le Sénat a examiné, en deuxième lecture, le projet de loi LOPPSI 2 sur la sécurité intérieure, déjà adopté par l’assemblée Nationale, qui traite en particulier de la sécurité routière.


De manière très regrettable, les députés ont retenu un « assouplissement » de la réglementation du permis à points consistant à réduire de 3 à 2 ans le délai de récupération des 12 points du permis en l’absence de nouvelle infraction, dans l’espoir de réduire le nombre des conducteurs privés de leur permis après avoir épuisé leur capital de points suite à une répétition de petites infractions, petits excès de vitesse en particulier.

 

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Des effets contraires ...

Une telle mesure n’aurait pas l’effet attendu. En effet, le nombre des conducteurs qui, à un moment donné, sont privés de permis faute de points est marginal (50 000 sur 37 millions, soit 0,13%), et ces conducteurs ont, dans leur quasi-totalité, commis des infractions graves qui doivent être sanctionnées avec fermeté (environ 300 000 conducteurs conduisent sans permis mais, parmi eux, 200 000 ne l’ont jamais passé et 50 000 en sont privés durablement suite à une condamnation pénale).


Par contre cette mesure accréditerait inévitablement l’idée que les petites infractions sont sans réel danger. Or, si chacune d’entre elles ne présente qu’une faible probabilité de provoquer un accident grave, ces infractions sont extrêmement nombreuses et c’est leur répétition qui renforce le risque d’accident. Si la sécurité routière s’est améliorée depuis 2002, c’est précisément parce que les petites infractions sont mieux sanctionnées grâce aux radars automatiques.


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En confirmant le choix des députés, les Sénateurs incite au relâchement du comportement des conducteurs qui est à craindre, l’objectif fixé par le chef de l’Etat - moins de 3000 tués par an dès 2012 (contre 4273 en 2009 et 4000 en 2010), soit 47 tués par an et par million d’habitant contre 40 aujourd’hui en Suède, aux Pays-Bas et en Grande-Bretagne – sera remis en cause.


    Communiqué de presse

Mardi, 18 Janvier 2011


 Jean Sivardière, président

 Jean Lenoir, vice-président


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24 janvier 2011 1 24 /01 /janvier /2011 18:31

Les 2 wagons-lits de la SNCF arriveront de la banlieue de Toulouse (Tarn-et-Garonne) au mois de mars. Il s'agit de ceux qui vont venir compléter le dispositif des anciens entrepôts SNCF qui deviendront centre d'attraction touristique et de renouveau entre les quartiers de la Goblechière et de la place Saint-Jacques. L'un des wagons sera aménagé en wagon-restaurant et sera lié à la brasserie, a répondu le maire, Jean-Michel Bernier, à Pierre Bureau, le conseiller municipal (diacre) de Terves qui s'inquiétait de la question. Le 2 e wagon-lit servira de gîte.

 

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L'ex-dépot de FRET SNCF bientot transformé

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20 janvier 2011 4 20 /01 /janvier /2011 18:13

Eiffage est choisit par Réseau Ferré de France (RFF) le 18 janvier, comme attributaire pressenti du contrat de partenariat public privé pour la ligne à grande vitesse Bretagne – Pays-de-la-Loire

Le groupe se voit confié la conception, la et l’exploitation de 182 kilomètres de ligne nouvelle sur 25 ans, entre Connerré (est du Mans) et Rennes. Le est financé à 40% par Réseau Ferré de France (RFF), 30% par l’Etat et 30% par les collectivités locales (région Bretagne, départements du Morbihan, des Côtes d’Armor, du Finistère, et d’Ile-et-Vilaine, de Rennes Métropole, du pays de Saint-Malo et de la région Pays-de-la-Loire).
Total prévisionnel : 3,4 milliards d’euros

LGV mans rennes eiffage trace LGV Mans Rennes : ouvrage confié à Eiffage. Début des travaux

Eiffage préfinancera la part de l’Etat et sera remboursé par annuité durant l’exploitation, comme le prévoit le PPP (partenariat public privé).

C’est un soulagement pour le n°3 du BTP français qui traite là son premier grand PPP depuis deux ans et demi.

Le prix aurait pesé pour 40% dans la décision. Les 3,4 milliards sont en ligne avec l’estimation du coût du faite il y a quelques années et qui n’était pas basée sur des études précises.

L’objectif est de signer le contrat de partenariat avant l’été.

L »achèvement des travaux est prévu en 2016. D’ici là, les emplois mobilisés par le sont estimés à près de 10000 Euros par année de travaux, soit un total de 44 000 équivalents temps pleins annuels.

A terme, la Bretagne – Pays-de-la-Loire mettra Rennes à 1 heure 26 de contre plus de 2 heures actuellement.

Effage a inclus dans son un « fonds d’arbitrage carbone », dispositif innovant pour favoriser des solutions moins émettrices de CO2. Un fonds de 6,4 millions d’euros doit permettre, à chaque étape des travaux, de « choisir les solutions les moins carbonées qui sont malheureusement souvent un peu plus chères », a indiqué à l’AFP Valérie David, directrice du développement durable d’Eiffage. C’est une opération expérimentale.

LGV eiffage construction voies ferroviaire LGV Mans Rennes : ouvrage confié à Eiffage. Début des travaux

Olivier Carles, ingénieur spécialiste en bilan carbone qui a collaboré avec Eiffage sur le sujet, souhaite qu’un tel dispositif puisse être généralisé en développant « une approche pragmatique dans différents pans de l’industrie et des marchés publics ».

C’est parti pour 25 ans d’exploitation de l’ouvrage par Eiffage. La future doit permettre de gagner 37 minutes fin 2016. Le est estimé à environ 3,4 milliards d’euros.

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20 janvier 2011 4 20 /01 /janvier /2011 18:07
Le train touristique pourrait relier Cholet
mercredi 19 janvier 2011 - Ouest France

L'été, des vacanciers sont transportés par rail de Mortagne-sur-Sèvre aux Herbiers, via le Puy-du-Fou. Bientôt, ils pourraient aller jusqu'à Cholet. Un projet au long cours.

Via Saint-Christophe-du-Bois

Le train touristique de Vendée pourrait bientôt rejoindre la gare de Cholet via Saint-Christophe-du-Bois. Actuellement, une locomotive à vapeur presque octogénaire se déplace l'été et effectue un parcours de 27 km entre Mortagne-sur-Sèvre et Les Herbiers. La star « O30 T6 », datant de 1946, transporte jusqu'à 340 voyageurs à une allure de 40 km/h. Un trajet de 2 h 30 avec force panache et fumée noire. La gestion de la locomotive est réalisée par l'association Chemin de Fer de Vendée. « Nous avons créé notre association en 1992, elle prenait la suite d'une gestion par le Puy-du-Fou qui ne souhaitait pas poursuivre... La ligne est propriété du conseil général de Vendée. Nous connaissons un succès croissant en organisant plus de 150 trains par an. Nous souhaitons nous développer et rejoindre Cholet en passant par Saint-Christophe-du-Bois », explique Alain Pouron membre de l'association.

En réalisant cette opération, l'association satisfait les Herbretais et les Choletais qui sont demandeurs. Elle se donne par la même occasion la possibilité d'acheminer, jusqu'à son atelier de Mortagne, le matériel roulant (locomotives, voitures) qu'elle récupère ici ou là et dont l'acheminement par la route lui coûte très cher. Le président de l'association, Marc Mercier, est mesuré. « Ce n'est qu'un projet. Aucune décision n'a été prise. Rien n'est décidé. »

Ce qui freine le projet

La voie entre Mortagne et Cholet existe depuis longtemps. « C'est une des dernières voies qui ait été fabriquée en France. Elle date de 1911. Elle servait à faire venir à Cholet du charbon de Fontenay-le-Comte ou encore transporter du bétail. Elle n'est plus utilisée depuis une vingtaine d'années ». La voie est en bon état, il reste à débroussailler pour rejoindre la ligne Nantes-Cholet au niveau de la ferme de la Pommeraie de Saint-Christophe. « Pour aller à Cholet, nous pourrions emprunter cette ligne actuellement en service. Nous étudions avec Réseaux Ferrés de France les modalités qui nous permettront d'utiliser leur réseau ».

Avant que le nouveau trajet Mortagne- Cholet ne soit mis en route, il reste des travaux à réaliser. De débroussaillage, mais surtout, de « remise en état d'un pont métallique, heurté par un camion, explique RFF. Cet ouvrage est situé entre Saint-Christophe-du Bois et Cholet. Un diagnostic devra être réalisé au préalable pour connaître la consistance des travaux (remplacement de traverses et de rails). »

Prêt pour le printemps ?

« Nous considérons que c'est une mise en valeur du patrimoine ferroviaire français, se félicite RFF. C'est une bonne réutilisation du réseau ferré, à des vocations touristiques et attrayantes. » Le coup de sifflet pourrait être donné « au printemps », selon le réseau ferré de France. Une locomotive Graffenstaden, réalisée à partir de plans allemands, mais jamais livrée à cause de la Libération. Cet engin, c'est une éventualité, pourrait être utilisé pour le train touristique.

« La préservation de cette voie serait une bonne nouvelle », indique Marcel Albert, maire des Herbiers. « Nous avons montré notre intérêt afin que cette voie soit conservée en état de fonctionnement avec obligation à terme d'être requalifiée pour une liaison avec Cholet et en envisageant une liaison les Herbiers-Nantes. »

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19 janvier 2011 3 19 /01 /janvier /2011 13:44

Vendredi soir, un journaliste de L'Expansion.com devait tourner un reportage vidéo sur les "abonnés grévistes" de la ligne TGV Le Mans-Paris.

La SNCF n'a pas aimé... Témoignage.

Cliquez ici pour lire l'article

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31 décembre 2010 5 31 /12 /décembre /2010 19:05

Le député de la circonscription Bressuire-Thouars, Jean Grellier, intervenait hier à l'Assemblée nationale en faveur de l'ouverture d'une commission d'enquête sur l'industrie ferroviaire en France. Depuis quelque temps déjà, le député PS travaillait avec le groupe GDR (Groupe des démocrates et des républicains) qui comprend des Verts et le PCF sur ce sujet.

Ceux-ci s'interrogent sur la bonne santé des opérateurs puissants de ce secteur et les difficultés que connaissent leurs sous-traitants français. Hier le feu vert a été donné par l'Assemblée nationale pour une l'ouverture d'une commission d'enquête dans laquelle siégera le député des Deux-Sèvres.

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31 décembre 2010 5 31 /12 /décembre /2010 09:01

Les élus des deux départements ont visité hier le chantier de modernisation de la ligne. Fin des travaux prévue en mai.

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La «bourreuse» assure le tassement des 76.000 tonnes de ballast. Photo J.-P. C.

Hier à «Beillant» sur la commune de Saint-Sever, tout près de Chaniers en Charente-Maritime, là où la ligne ferroviaire venant de Saintes se sépare pour rejoindre d'un côté Cognac et Angoulême, de l'autre Bordeaux, la modernisation de la ligne Angoulême-Saintes a été officialisée. Un chantier de 35 millions d'euros, commencé le 6 septembre dernier pour être achevé, logiquement, le 6 mai prochain. À «Beillant», point actuel du chantier, une forte délégation d'élus des deux départements ont fait le déplacement, accompagnés du préfet de région, Bernard Tomasini. Dominique Bussereau, président du conseil général de Charente-Maritime et ancien ministre des Transports, Abel Migné, vice-président du conseil général de Charente, Jacky Emon, conseiller régional de Charente-Maritime étaient notamment présents.

Dix-sept trains par jour

La liaison TER Angoulême-Saintes est, après Niort-La Rochelle, la seconde de la région Poitou-Charentes. Cette voie unique, non électrifiée - «pour l'instant», insiste Dominique Bussereau -, permet de rouler à 110 km/h au maximum. Dix-sept trains y circulent chaque jour et les installations actuelles ne permettaient pas d'envisager une évolution des trafics, notamment aux heures de pointe.

Le directeur régional Aquitaine Poitou-Charentes de Réseau ferré de France (RFF), Bruno de Monvallier, rappelle à ses hôtes que «ce chantier, dont l'objectif est d'augmenter la capacité de la ligne Angoulême-Saintes, est un des plus importants contrats État-Région». La modernisation de la voie consiste à éliminer les anciennes traverses, métalliques ou en bois, et à les remplacer par des traverses en béton. Les anciens rails sont remplacés par des barres de 18 mètres soudées entre elles pour créer un long rail et améliorer ainsi le confort des voyageurs.

Enfin, la signalisation est modernisée, toujours dans le but d'augmenter la capacité de la ligne. Soixante-quinze personnes travaillent à remplacer 45 kilomètres de rails, à poser 75.000 traverses en béton et 76.000 tonnes de ballast. L'opération est financée à 25,5 % par la Région Poitou-Charentes, 22% par l'Europe, 17% par l'État, 32% par RFF. Les deux conseils généraux et la communauté d'agglomération d'Angoulême participent entre 0,34% et 1,71%. Dominique Bussereau rappelle le projet d'électrification de la ligne Niort-Saint-Jean-d'Angély-Saintes-Royan qui sera étudié à l'automne prochain, probablement suivi par Saintes-Cognac-Angoulême.

 

Article issue de la Charente Libre du 10 décembre 2010

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12 décembre 2010 7 12 /12 /décembre /2010 22:19

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Communiqué de Presse du 3 décembre 2010

 

 

SNIT : inflexion significative mais...

 

Malgré l'inflexion significative du Schéma National des Infrastructures de Transport (SNIT), la FNAUT dénonce un document trompeur, des projets mal sélectionnés, une démarche à reprendre, et de bonnes intentions vite oubliées.

En présentant son projet de SNIT, le gouvernement a évoqué «une rupture majeure», «un changement drastique de stratégie», «une priorité résolue aux modes alternatifs à la route et à l’avion et le refus d’une augmentation de la capacité globale du réseau autoroutier».

 

Certes le SNIT introduit une vision multimodale et des principes novateurs, et traduit une inflexion réelle en faveur du ferroviaire et des transports urbains.

 

Mais il est davantage une réponse à l’évolution des besoins de mobilité qu’une réorientation politique profonde, et son impact prévu sur la répartition modale des trafics est très modeste.

 

Certains projets apparemment vertueux sont critiquables, et la route est bien loin d’être marginalisée : sa part est fortement minimisée par un affichage trompeur.

 

Voir le dossier de presse sur le sujet

 

 

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12 décembre 2010 7 12 /12 /décembre /2010 22:16

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Communiqué de presse du 2 décembre 2010 

 

 

La F.N.A.U.T engage un recours contre la décision de fermeture de la Ligne ferroviaire Uzès-Remoulins prononcée par R.F.F.

 

Publiée au Bulletin Officiel de Réseau ferré de France du 15 septembre 2010, la décision de « fermeture » de la ligne Uzès-Remoulins, conduisant au déclassement puis à la vente de l’emprise ferroviaire, vient de faire l’objet d’un recours contentieux de la part de la FNAUT devant le Tribunal administratif de Nîmes.


Décidé à se débarrasser de cette ligne comme de nombreuses autres, Réseau ferré de France a refusé d’évaluer son potentiel de trafic et s’apprête à céder cette emprise au département sans se préoccuper des intérêts dont il a la charge, le développement durable du transport ferroviaire.


Le dossier de projet de fermeture présenté par R.F.F. à la Région et au ministère chargé des transports (ministère de l’Ecologie !) est un véritable réquisitoire, entièrement à charge et grossièrement partial, contre la ligne. Il ignore complètement ses atouts : usine Haribo d’Uzès (350 000t. /an), carrières de sable, secteur industriel de Vers-Pont-du-Gard (L.I.B.) pour le potentiel de fret. L’attractivité du Pont-du-Gard (1,5 million de visiteurs par an) comme d’Uzès (50 000h l’été) sont passés sous silence.


Ce potentiel de trafic, comme la proximité ferroviaire de grandes villes et du réseau T.G.V. (Avignon, Arles, Nîmes…) qu’il est aisé de rejoindre par cet axe, devrait pourtant conduire à un examen attentif de l’avenir de cette ligne. Les représentants locaux de la FNAUT, ainsi que des personnalités politiques locales se sont prononcés de longue date, non sans arguments, en faveur de la remise en service de cette ligne pour accueillir du fret ainsi qu’un « tramtrain » (train léger à exploitation économique).


Réseau ferré de France, à contre-emploi, ignore ces options, refuse de les étudier, et prépare la vente de l’emprise ferroviaire au département. Dès lors, la F.N.A.U.T. n’a pu que saisir la juridiction administrative d’une demande d’annulation de cette fermeture.

Nous rappelons que, depuis 2002, la FNAUT a obtenu sur l’ensemble du territoire l’annulation de plus de trente décisions de fermeture prononcées par R.F.F., permettant ainsi de préserver l’avenir de nombreuses lignes, parmi lesquelles plusieurs font aujourd’hui l’objet de projets de réouverture, et une est même déjà rouverte (Mauron-La Brohinière en Bretagne). La FNAUT aura-t-elle encore raison trop tôt à Uzès ?

 

Contact : Xavier Braud 02 32 43 40 02

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24 novembre 2010 3 24 /11 /novembre /2010 17:40
Soutenue par les écologistes, critiquée par les transporteurs, l'éco-redevance poids lourds a été validée hier par le conseil général. A l'unanimité.
Cette éco-redevance vise à réduire le transport des marchandises par la route. - Cette éco-redevance vise à réduire le transport des marchandises par la route. -  - Photo NR

Avis favorable. Hier, les conseillers généraux des Deux-Sèvres ont donné leur feu vert à l'instauration dans le département de l'éco-redevance poids lourd.
Imaginée par le Grenelle de l'Environnement, cette taxe, prolongement du principe pollueur-payeur, a pour objectifs, primo, de favoriser le fret ferroviaire en défavorisant le transport routier, secundo, de contraindre les transporteurs à financer une partie de l'entretien des réseaux qu'ils utilisent.
Concrètement, cette taxe consistera à facturer les poids lourds de plus de 3,5 tonnes pour l'usage du réseau routier national non concédé, actuellement gratuit (soit environ 10.000 kilomètres), et certaines routes départementales vers lesquelles le trafic pourrait se déporter. Ce dispositif devrait entrer en vigueur fin 2012.
86 kilomètres de départementales

L'État consulte actuellement les conseils généraux avant d'arrêter, département par département, les tronçons soumis à cette éco-redevance.
Dans les Deux-Sèvres, on s'oriente vers une éco-taxe sur les nationales 149 et 10. En ce qui concerne les routes départementales, Thierry Chouette, directeur de l'éco-gestion de réseau départemental, indique que « l'État a retenu '' la Sévrienne '' (Niort-Parthenay-Thouars) et un petit tronçon d'un kilomètre et demi sur la D 33 au niveau de Nueil-les-Aubiers, entre les RN 149 et 249 ». Le Département s'était interrogé sur l'opportunité d'intégrer d'autres axes, notamment la RD 948 (Niort, Melle, Sauzé-Vaussais).
Dans un premier temps, 93,5 kilomètres de routes devraient donc être taxés dans les Deux-Sèvres.
Concrètement, qui percevra quoi et comment ? « C'est ce qu'on ne sait pas précisément !, indique Thierry Chouette. On ne connaît pas vraiment les modalités de calcul et de recouvrement de cette redevance. »
Il n'est visiblement pas le seul. Les transporteurs routiers eux-mêmes semblent ignorer comment ils seront taxés. Ils aimeraient surtout savoir comment et sur qui ils pourront répercuter cette redevance. Et en attendant, ils rongent leur frein.

en savoir plus

Comment ça fonctionnera

Au sein de la direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (la Dreal), à Poitiers, Didier Gomme explique que chaque poids lourd de plus de 3,5 tonnes devra être équipé d'un système de géolocalisation par GPS et sera taxé chaque fois qu'il franchira certains points routiers.
Le transporteur versera sa contribution à un opérateur qui redistribuera l'argent collecté entre l'État et les départements, selon les trafics enregistrés sur leurs axes respectifs.

le chiffre

2,7

En millions d'euros, c'est, selon le conseil général, ce que l'éco-redevance poids lourds devrait lui rapporter chaque année, sachant que 86 kilomètres de départementales devraient être taxés.
La « Sévrienne », par exemple, est quotidiennement empruntée par 1.700 camions.

à chaud

Eric Gautier président du Département - Jean-Marie Morisset conseiller général UMP - Philippe Dutruc président de la CCI

Eric Gautier président du Département
« En ces temps de difficultés budgétaires, la perspective d'une rentrée de plus de 2 M€ ne peut que réjouir le Département. Personne ne doit oublier que la taxe professionnelle a été supprimée. Il faut bien qu'on les entretienne, les routes départementales ! Reste à savoir si le bénéfice escompté sera bel et bien une recette affectée. »
Jean-Marie Morisset conseiller général UMP

« Il y a d'abord les interrogations : un dispositif avec quel fonctionnement ? Quelles conséquences pour nos transporteurs routiers locaux ? Il y a ensuite le risque d'effet pervers : les chauffeurs ne seront-ils pas poussés à éviter la Sévrienne et à emprunter la route Niort-Champdeniers-Bressuire ? Ce dossier sensible arrive trop tôt en commission permanente et mérite un vrai débat. »
Philippe Dutruc président de la CCI
« C'est une bonne chose dans la mesure où on va faire participer à l'entretien de nos routes leurs principaux utilisateurs, notamment les chauffeurs étrangers, et que l'on vise à favoriser le fret ferroviaire, moins polluant. Cependant, ça risque d'induire un comportement d'échappement avec des poids lourds qui, pour éviter de payer, vont se déporter sur les petites routes et les endommager. Surtout, il faut un maillage équilibré permettant de financer l'entretien des routes sans toutefois pénaliser le trafic local. »

 

Emmanuel Touron
nr.niort@nrco.fr

copie-1-logofnaut.jpgCette éco-taxe est soutenue par la FNAUT qui y voit là une bonne solution pour faire payer au transport routier le juste cout de l'entretien des infrastructures routières. Cela permettra de plus de renchérir le transport routier au pofit du transport ferroviaire.

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