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Fédération Nationale des Associations d'Usagers des Transports
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Deux questions à... Jean-Bernard Lugadet, Secrétaire de la Fédération nationale des associations d'usagers des transports des Pays de la Loire (Fnaut).
L'association pour la promotion de la voie ferrée Nantes - La Rochelle - Bordeaux vient de naître à l'initiative des Fnaut Poitou-Charentes , Pays de la Loire et Aquitaine ainsi que e l'Afac (1). Sa raison d'être ?
La fréquence de la desserte Nantes - La Rochelle - Bordeaux se réduit à trois allers et retours quotidiens. C'est peu pour joindre deux métropoles qui comptent respectivement 590 000 et 740 000 habitants. Le constat est accablant.
La première urgence est d'obtenir un quatrième aller-retour lors de la prochaine signature de la convention liant l'État à la SNCF. Il fait cruellement défaut en début de matinée. Le train de nuit Lunéa Nantes-Nice, dont les dates de circulation sont de plus en plus restreintes, doit être aussi intégré à cette convention.
Une infrastructure en mauvais état
La SNCF dit réduire ses services parce que les passagers ne sont pas au rendez-vous...
Plus on enlève de trains, moins les gens se précipitent... Lorsque les Régions ont mis le paquet, les TER se sont remplis. Les infrastructures sont en mauvais état. Il y a, pour être plus précis, des tronçons refaits autorisant une circulation rapide et d'autres très lents, je pense à Luçon - La Rochelle.
Les locomotives diesels sont en fin de vie. Il est question d'un Nantes -Bordeaux plus rapide par Tours. Il ne faudrait pas que ces nouvelles infrastructures sacrifient la liaison par la Vendée (en deux heures trente).
Du materiel hors d'âge
(1) La Fnaut (Fédération nationale des associations d'usagers des transports) et l'Afac (Association française des amis des chemins de fer).
Ouest France - Pays de la Loire, le 04/11/2010
FRANCE - Le nouvel opérateur de transport combiné d'origine bretonne, CombiWest, doit opérer ses premiers trains entre Rennes et Lyon à partir du 15 janvier 2011. CombiWest va opérer cette liaison commerciale entre l'Ille-et-Vilaine et le Rhône, via Mâcon, à raison de cinq allers/retours quotidiens, chaque semaine, sur des sillons qu'il a réservés à Réseau ferré de France (RFF) en sa qualité de candidat autorisé. Les départs s'effectueront en début de soirée pour des arrivées au petit matin.
Sur une capacité de 40 caisses par voyage, CombiWest annonce déjà un taux d'occupation potentiel d'une trentaine, dont certaines sous température dirigée, pour le démarrage de la ligne. Une dizaine de clients, tous transporteurs routiers, ont affiché leur intérêt pour ce service.
CombiWest privilégie la commercialisation de son offre "en aller/retour et par abonnement trimestriel". Pour la traction des trains, l'opérateur breton a opté pour Euro Cargo Rail (ECR), la filiale française de DB Schenker Rail (UK) Ltd. Deux critères ont motivé ce choix : "Sa performance économique et son engagement en terme de ponctualité, souligne Raymond Blouët, Dg de CombiWest. Si ce dernier engagement n'est pas tenu, des pénalités de retard lui seront facturées". Sur le terminal de Rennes, les manœuvres de chargement et de déchargement seront réalisées par Brangeon (Maine-et-Loire) et par Aproport sur la plateforme multimodale de Mâcon (Saône-et-Loire). La sélection du terminal lyonnais sera arrêtée dans les prochains jours.
Dans un second temps, CombiWest projette de réactiver le chantier de Morlaix (Côtes-d'Armor), sa réouverture conditionnant le lancement d'une offre vers Paris, et espère voir s'en créer un nouveau à Vitré (Ille-et-Vilaine). L'opérateur discute avec RFF pour la mise en œuvre de ces projets.
Pour sa première année d'exercice, CombiWest table sur un chiffre d'affaires de 7 millions à 8 millions d'euros et un résultat positif. Il pourrait, à terme, devenir un maillon du futur OFP breton : "Assurant la desserte du dernier kilomètre sur Rennes, nos moyens peuvent devenir l'embryon d'un OFP si l'étude en cours sur sa création confirme sa pertinence économique", confirme Raymond Blouët.
ECR retenu par CombiWest pour opérer une liaison commerciale entre l'Ille-et-Vilaine et le Rhône, via Mâcon, à raison de cinq allers/retours quotidiens, chaque semaine... Naissance du premier OFP breton ?
Article et commentaires issues du Blog :
http://passion-trains.over-blog.com
Qu'en reste-t-il 3 ans plus tard ...
Communiqué du Réseau Action Climat – France (RAC-F) et de ses associations membres
Grenelle de l'environnement : 3 ans après, l'amer déni…
Trois ans après les engagements des tables rondes du Grenelle de l'environnement et le discours enflammé de Nicolas Sarkozy le 25 octobre 2007, le Réseau Action Climat fait le point sur le dossier « climat-énergie ».
« Le moins que l'on puisse dire c'est que le « New deal » écologique promis par le Président de la République n'a pas eu lieu », constate Olivier Louchard, Directeur du RAC France.
« Au contraire, ce que certains redoutaient déjà en 2007 est arrivé : les petites avancées que le gouvernement affiche ne doivent pas masquer l'absence criante de mesures de rupture, structurantes et réellement efficaces ».
L’enterrement de la taxe carbone, emblème de l’hypocrisie du gouvernement
« L’abandon de la taxe carbone au lendemain des élections régionales aura eu un mérite : faire tomber les masques, commente Karine Gavand, responsable climat à Greenpeace.
Il est clair désormais que l’environnement est avant tout une tactique électorale, et l’opportunisme politique de Nicolas Sarkozy sans bornes. La mise en place de cette mesure, structurante et structurelle, vendue par le candidat à la présidentielle comme le pilier de sa politique environnementale, aurait eu le mérite d’enclencher une réelle prise de conscience au sein de la société française.
Le renoncement du gouvernement, après le fiasco de Copenhague, encourage, dangereusement, le sentiment d’un « à quoi bon ? ».
Transports : le dossier noir
Côté transports, c'est la consternation. « Malgré certaines avancées, les résultats du Grenelle ne sont pas à la hauteur des enjeux. Aucun financement pérenne des transports urbains et ferroviaires n'a été mis en place, le vélo reste ignoré par l'Etat et les investissements routiers sont relancés au mépris de tout bon sens. » déclare Jean Sivardière, président de la FNAUT.
Énergie : des objectifs ambitieux, des moyens modestes
Alors que des objectifs satisfaisants ont été fixés sur l'énergie (23 % d'énergies renouvelables en 2020, - 38% de consommation d'énergie pour le bâtiment existant...), les outils mis en place ne sont pas du tout à niveau.
Pour Raphaël Claustre du CLER, « le Grenelle a pourtant suscité des envies, les acteurs des territoires se mobilisent, les collectivités, les entreprises et les associations agissent maintenant ensemble. Mais l'Etat semble reculer de plus en plus face à ce mouvement ».
En soufflant le chaud et le froid sur les énergies renouvelables, le gouvernement empêche le développement serein de ces filières pourtant créatrices d'emplois locaux.
Concernant les autres sujets majeurs, le bilan est tout aussi insuffisant (voir note détaillée) : absence de mesures climat sur l'agriculture, imposture sur les agrocarburants, taxe surles incinérateurs dépouillée de son contenu, deux EPR programmés, etc. A noter néanmoins quelques avancées sur les politiques territoriales et l'urbanisme.
Montreuil, le 22 octobre 2010
Communiqué de Presse
Réseau Action Climat
Le Réseau Action Climat - France (RAC-F) est une association spécialisée sur le thème des changements climatiques, regroupant 17 associations nationales de défense de l’environnement, de la solidarité internationale, d’usagers de transports et d’alternatives énergétiques.
Contact
Olivier Louchard – Réseau Action Climat
Karine Gavand – Greenpeace
Jean Sivardière – FNAUT
Raphaël Claustre – Comité de Liaison Energies Renouvelables
Communiqué de Presse
La Directive européenne Eurovignette « relative à la taxation des poids lourds pour l’usage de certaines infrastructures» est actuellement en cours de révision.
Le Conseil des Ministres des Transports, qui s’est réuni le 15 octobre, vient d’adopter une position frileuse sur ce nouveau texte. Réactions de la fédération France Nature Environnement.
Coup de frein sur la proposition de révision
La Directive (1) aujourd’hui en vigueur permet de faire acquitter aux Poids Lourds les coûts d’usages des infrastructures routières, sachant qu’un camion a l’impact de 160 000 voitures sur les routes et autoroutes (2). La révision, actuellement en débat, doit permettre d’incorporer en plus des coûts liés à l’usage de l’infrastructure, les coûts externes (pollution de l’air, bruit et congestion) en application du principe « pollueur-payeur »
Le Conseil des Ministres, dans sa dernière proposition, s’il retient la prise en compte du bruit et de la pollution atmosphérique, de façon très limitée au regard de leur cout en termes de santé publique, ne prend pas en compte les émissions de gaz à effet de serre ni le prix des embouteillages, comme c’était prévu dans le projet de révision soumis en 2008.
Passer du « pollué-payeur » au « pollueur-payeur »
Pour Gérard Allard, spécialiste transport de marchandises à France Nature Environnement : « Si cette révision venait à être adoptée en l’état, conformément à la proposition du Conseil des Ministres, elle induirait au grand maximum une hausse des péages de poids lourds de 4 centimes au kilomètre alors que les externalités réelles du transport routier peuvent être chiffrées à 8 fois plus. Seuls des choix courageux, à hauteur du coût constaté, feront évoluer les choix de transports. Il est grand temps que chacun assume les conséquences de ses actes. »
Pour France Nature Environnement il est paradoxal de voir nos ministres des transports faire des choix minimalistes dans le domaine environnemental et de ne pas avoir la volonté de faire acquitter aux transports routiers leurs vrais coûts sociaux et environnementaux. Et ce, alors que le secteur des transports - notamment routier - est le seul secteur dont les émissions de Gaz à Effet de Serre sont en constante augmentation contrairement aux autres activités.
(1) 2006/38/CE : Donner référence complète
(2) Actuellement, un camion moyen de 40 tonnes paie 122,40euros sur un Paris/Marseille alors qu’une voiture paie 53,20 euros
Reconnecter économie et environnement
Nous comptons sur le Parlement européen pour qu’il modifie cet avis pris par le Conseil des Ministres et intègre de manière ambitieuse le coût du bruit, de la congestion et de la pollution dans la Directive.
C'est à cette seule condition que la Directive Eurovignette jouera son rôle principal qui est d’inciter au report de la route au rail et au fluvial. En impactant au transport son véritable coût, elle participera à rendre concurrentiel les transports alternatifs à la route.
Pour Bruno Genty, Président de France Nature Environnement : « si chaque mode de transport se voyait impacter l’ensemble de ses coûts économiques, environnementaux, sociaux et en termes de santé publique, la régulation ordinaire inciterait à privilégier les transports ayant les plus faibles impacts, qui de fait seraient les transports les plus économiques. Il est grand temps de reconnecter nature et économie. »
Communiqué de presse
Lundi 18 octobre 2010
FNE
Les circulations seront encore perturbées sur les lignes de Poitou Charentes.
Vous trouverez les programmes des 16 et 17 octobre sur la ligne Bressuire Thouars Saumur ainsi que la ligne Pays de Loire Nantes Saumur Tours sur le blog de ligne : http://www.maligne-ter.com/bressuire-saumur/index.php?
L'Association Agir pour l'environnement lance une campagne citoyenne estimant nécessaire de sensibiliser sénateurs et sénatrices sur les risques qu’il y aurait à faire abstraction des contraintes climatiques et énergétiques dans le débat actuel.
En effet 879 kilomètres de voies nouvelles sont programmés si le SNIT est adopté tel que (voir).
Mercredi 06 octobre 2010, à 16h, le ministre de l’Ecologie sera auditionné par les sénateurs et sénatrices de la Commission de l’économie, du développement durable et de l’aménagement du territoire sur la question controversée du Schéma National des Infrastructures de Transport (SNIT). Ce SNIT fait une grande place aux infrastructures routières et autoroutières en projetant de relancer un vaste programme autoroutier long de plus de 1000 kilomètres pour un coût dépassant les 10 milliards d’euros.
Au beau milieu de l'été, le ministre de l'Ecologie a présenté un Schéma National des Infrastructures de Transport qui fait la part belle à dix-neuf projets autoroutiers représentant 879 kilomètres de voies nouvelles, soit une augmentation linéaire du réseau existant de plus de 8 % !
Sous couvert d'intérêt local, de congestions ou de problèmes de sécurité, l'Etat entend ainsi relancer massivement une politique autoroutière ; et ce en contradiction évidente avec les enjeux écologiques qui imposent, a contrario, de stopper net ce type d'infrastructures énergivores et climaticides.
L'écriture diplomatique du Grenelle autorise ainsi le Gouvernement français à relancer en catimini un programme autoroutier pharaonique que nous n'avions pas connu depuis les années 1960.
Le Fret ferroviaire… en plan !
Malgré les beaux engagements et discours du Grenelle, ces nouvelles autoroutes vont encore accroître la suprématie du fret routier sur le fret ferroviaire qui ne représente plus que 12 % du trafic fret (contre 14 % il y a trois ans !), alors que la loi Grenelle1 fixe un objectif de 17,5 % d'ici 2012.
Mais parce qu'en matière de fretroutier, Noël a lieu tous les jours, le chef de l'Etat a autorisé la circulation des mégacamions de 44 tonnes sur les routes françaises ainsi que le report de la Taxe Poids Lourds censée financer les infrastructures ferroviaires !
Enfin, le groupe SNCF, tenté par une « concurrence libre et non faussée »... de son activité « fret » a adopté un plan Fret et l'abandon de certaines activités jugées « non rentables » à court terme qui se traduiraient par le report vers la route d'environ 1 200 000 camions chaque année !
Priorité doit être donnée à une mobilité durable afin que le Schéma national des infrastructures de transport ne soit pas une voie éco-prédatrice sans issue !
Que disent les accords du Grenelle ?
« La capacité routière globale du pays ne doit plus augmenter, sauf pour éliminer des points de congestion et des problèmes de sécurité, ou d’intérêt local. Ce principe s’appliquera avec bon sens ». Nous payons aujourd’hui comptant l’écriture diplomatique du Grenelle qui autorise ainsi à un ministre un affichage écologiste et une action éco-prédatrice… Ou quand le double discours devient une seconde nature !
Que dit la loi Grenelle1 ?
Le Schéma national des infrastructures de transport, « réalisé d’ici mars 2008 » (engagement n°14 du Grenelle de l’environnement) inscrit à l’article17 de la loi Grenelle1 précisant que « le schéma national des infrastructures de transport […] sera élaboré en 2009 en concertation avec les parties prenantes du Grenelle. »
Diffusé au coeur de l’Eté 2010, l’avant-projet de SNIT n’a toujours pas été adopté officiellement. Il devrait faire l’objet d’un débat parlementaire (sans vote !) au second semestre 2010.
Une concertation cosmétique ?
Concernant la concertation évoquée dans la loi Grenelle1, elle se résume pour l’heure à prendre connaissance du SNIT quelques heures avant sa diffusion officielle! Pire, les projets autoroutiers inscrits dans le SNIT doivent normalement faire l’objet d’une évaluation rigoureuse à l’aune de critères écologiques et climatiques, avant toute décision définitive.
Or, nombre de projets diffusés ont déjà fait l’objet d’un débat public officiel, voire même d’une déclaration d’utilité publique (DUP)… Est-il raisonnable de penser qu’un projet qui aurait fait l’objet d’un débat public ou d’une DUP ne serait pas retenu in fine ?
La suite ici
D'après les informations des sites Agir pour l'environnement (voir)
et CARFREE France (voir)
La FNAUT demande aux députés de refuser tout assouplissement des règles du permis à points
La FNAUT dénonce l’attitude irresponsable et démagogique des députés qui veulent faciliter la récupération des points du permis de conduire.
La FNAUT rappelle que :
+ toute infraction au Code de la route, même « mineure », peut avoir des conséquences dramatiques, en particulier en milieu urbain ; or les infractions dites « mineures » sont, de loin, les plus nombreuses ;
+ en matière de vitesse, l’automobiliste bénéficie déjà d’une marge de tolérance technique de 5% des appareils de mesure ;
+ une variation de 1 km/h de la vitesse moyenne entraîne une variation de 4 % le nombre des tués ;
+ la perte du permis ne sanctionne pas une infraction unique mais intervient après une succession d’infractions plus ou moins graves commises en un temps limité.
L’adoption de la proposition des députés aurait un effet psychologique déplorable : elle provoquerait inévitablement un relâchement du comportement des conducteurs et remettrait en cause les résultats obtenus depuis 2002 et l’objectif fixé l’Etat, soit moins de 3000 tués par an dès 2012.
La FNAUT demande donc avec insistance aux députés de suivre les consignes de fermeté données par Dominique Bussereau, secrétaire d’Etat aux transports, et par le chef de l’Etat lui-même, et de refuser tout assouplissement des règles du permis à points.
Communiqué de Presse de la FNAUT Nationale
le 4 octobre 2010
Les élus eux-mêmes étaient nombreux « à avoir franchi les frontières » parmi la vingtaine de personnes présentes, mercredi soir au Blue Note Café pour soutenir la création de cette
association. Le but est clair : « Maintenir et développer la promotion et la vulgarisation du transport ferroviaire des personnes et des marchandises sur la ligne ferroviaire reliant les
villes de Chinon, Thouars et Loudun ou tout autre projet ferroviaire permettant de structurer les liaisons entre les départements de l'Indre-et-Loire, la Vienne et les Deux-Sèvres ».
Ainsi que le précise Yves Boutet, adjoint au maire de Thouars, « il y a bien sûr le Grenelle de l'environnement, mais il y a aussi un projet de territoire, Loudun et Thouars sont plus ouverts
vers le Maine et Loire que vers leurs départements respectifs. Alliés à Chinon et Azay-le-Rideau, cela devient un bassin démographique important ». D'ailleurs, tous les élus s'accordent pour
dire que « la fréquentation augmente régulièrement ». « Il en est de même à Loudun : le nouveau guichet SNCF ne désemplit pas, ce qui prouve que ce n'est pas une lubie de ruraux qui
veulent voir passer des trains, les Loudunais prennent le train », renchérit le président de la nouvelle association, Thierry Perreau.
Loudun-Tours en une heure ?
C'est une réelle opportunité de désenclavement et certains n'hésitent pas à donner pour objectif le ralliement de Loudun-Tours en une heure. Même si RFF maintient la fermeture de l'axe Loudun-Le
Bouchet, rien n'est irrémédiable, précise Pascal Bironneau, conseiller général des Deux-Sèvres : « Il y a à l'heure actuelle des lignes qui rouvrent ». Il semble d'ailleurs que des
études prouvent que les coûts de remise en état des lignes soient inférieurs au coût d'entretien ou de création des routes. Du côté des entreprises aussi, des voix s'élèvent, le P-DG de CEIT,
basée à Loudun et implantée à Thouars, qu'a rencontré Pierre Bironneau reconnaît que « la réouverture de la voie Thouars-Loudun-Chinon serait un véritable atout pour son entreprise ».
Pour soutenir l'association sur Loudun : Thierry Perreau, tél. 06.32.61.36.37.
L'association pour le développement du transport ferroviaire Thouet - Sèvre niortaise (ADTFTS) a reçu la garantie de Réseau Ferré de France que l'axe Thouars - Loudun - Beuxes restera en exploitation fret, mais, en revanche, l'exploitation de Loudun - Le Bouchet sera stoppée prochainement.
Pour l'ADTFTS, « il ne faut pas être dupe. Si aucun investissement d'entretien courant n'est opéré sur la voie Thouars - Loudun - Beuxes, elle subira le même destin que Loudun - Le Bouchet ». Un combat qui rejoint celui de l'association de défense de la ligne Thouars - Loudun - Chinon, qui a vu le jour hier (lire dans une prochaine édition).