Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Bons plans

Accueil du site

Nous contacter : bressuire@fnaut-pc.asso.fr

 

Bressuire<>Thouars<>Tours : l'actu SNCF

 

Nantes<>Bressuire<>Poitiers Nouveaux TER : cliquez ici

Le guide des transports pour les étudiants : cliquez ici

 

Vous rechercher un horaire    au départ de Bressuire,    cliquez ici

Recherche

FNAUT : Fédération Nationale des Usagers des Transports
Association d'usagers dont le but est de défendre les usagers des transports publics et de participer à la promotion des trains et des cars.

 Pour être tenu informé des actualités par mail, inscrivez-vous à la lettre d'actualité à gauche de cet écran : rubrique "Vous prévenir"
Pour agir en faveur du transport public et du TER, ou simplement pour nous soutenir, adhérez à la FNAUT ! cliquez ici

Pour nous contacter : bressuire@fnaut-pc.asso.fr

Poitou-Charentes

 

 

logopoitouchbleu

Fédération  Nationale des Associations d'Usagers des Transports
www.fnaut-pc.asso.fr
Association régionale de défense des usagers des transports urbains, inter-urbains, régionaux et inter-régionaux

 

Vous souhaitez adhérer à la FNAUT : cliquez ici

18 mars 2010 4 18 /03 /mars /2010 18:51
Caen-Flers : Feu vert pour tous les travaux d'aménagement de la voie verte et du train touristique

Communiqué de presse du 26 février

Le 4 Février 2010, à l’occasion de la réunion du comité de pilotage de l’étude consacrée à l’aménagement de l’axe Caen-Flers, Pierre MOURARET, Président de la Commission Transports de la Région Basse-Normandie et Paul CHANDELIER, Vice-Président du Département du Calvados ont acté la réalisation d’une voie verte entre Caen et Clécy ainsi que l’expérimentation d’un train touristique entre Berjou-Pont Erambourg et Cerisy Belle Etoile.

 

En effet, les conclusions de l’étude ont montré qu’il était possible d’une part de maintenir la plateforme ferroviaire, comme l’avait demandé la Région, afin de préserver la possibilité de réaliser des circulations ferroviaires touristiques et ultérieurement d’envisager une réouverture de la ligne au trafic commercial, et d’autre part, de réaliser parallèlement, comme le demande le Conseil Général depuis plus de 20 ans, une voie verte tout en conservant l’activité vélorail.

 

Cette décision répond enfin aux nombreuses attentes des partenaires présents à cette réunion et notamment les maires des communes situées le long de l’axe ferroviaire Caen-Flers, et l’Association ACF gestionnaire des activités vélorail et du futur train touristique.


Plus précisément il a été décidé :

Pour la voie verte :

* de lancer, dès que possible, les études travaux entre Caen et Clécy,
* de réaliser, en priorité, les travaux d’un premier tronçon entre Caen et Thury-Harcourt.

La Région et le Département du Calvados ont d’ores et déjà prévu d’engager les financements permettant de réaliser ce programme, le Département à hauteur des coûts de référence habituels pour une voie verte, la Région prenant en charge les surcoûts  liés au maintien de l’emprise ferroviaire.


Les travaux de cette première section pourraient être réalisés à partir de 2011,

Concernant le prolongement de cette voie verte au Sud de Clécy en direction du Département de l’Orne, il a été convenu de poursuivre les études d’aménagement ainsi que de définir un maître d’ouvrage susceptible de porter le projet.


Pour le vélorail :

La Région et le Département du Calvados ont conforté l’exploitation de l’activité vélorail sur les tronçons où il est actuellement en service : Val de Maizet - Thury-Harcourt et Pont Erambourg - Cerisy Belle Etoile.

 

Ils ont souhaité que se développent, en cohérence avec le vélorail, des activités touristiques permettant d’améliorer l’attractivité du service offert.


Pour le train touristique :

La Région a acté le principe de la circulation d’un train touristique qui serait mis en œuvre en deux étapes. Dans un premier temps et compte tenu des problématiques d’aménagement des tunnels et de la ligne au Nord de Clécy, il a été proposé de réaliser une expérimentation sur la section Sud entre Berjou - Pont Erambourg et Cerisy Belle Etoile, en cohérence avec l’activité vélorail actuellement exploitée sur ce tronçon. La Région prendra seule en charge les travaux de rénovation de cette section de voie.

 

L’extension au Nord de cette section sera étudiée en intégrant, notamment, les travaux à réaliser pour le franchissement des tunnels. L’expérimentation est envisagée, sous réserve d’avoir réglé les problèmes techniques et juridiques, à l’été 2011.

 

Le schéma régional des véloroutes et voies vertes, dans lequel s’insère le plan départemental vélo du Calvados, va ainsi pouvoir devenir réalité.


Contacts Presse :
Conseil Général du Calvados – Marianne Fresnais : 02-31-57-11-21
Région Basse-Normandie – Linda Ortholan : 02-31-06-98-85


http://www.ffct.org/bcn-bpf/departements/87/chalus04.jpg
Voici une type d'aménagement qui pourrait bien inspirer le Conseil Général des Deux-Sèvres, récemment condammé par la tribunal administratif de Poitiers pour l'aménagement illegal de la voir verte entre Bressuire et Parthenay.
Partager cet article
Repost0
15 mars 2010 1 15 /03 /mars /2010 17:58
Le train touristique du Pays cathare et du Fenouillède (TPCF) va diversifier son activité au profit de l'économie locale et reprendre le trafic du fret.

Le train touristique du Pays cathare et du Fenouillède (TPCF) participe déjà pleinement, avec 15 000 voyageurs par an, au développement touristique du territoire. Aujourd'hui, il va diversifier son activité au profit de l'économie locale et va reprendre le trafic du fret, abandonné il y a quelques années par la SNCF.

Yves Guimezanes, le président et cofondateur de TPCF et Dieter Schmitz, gérant de la société TPCF, expliquent : "Avec l'obtention de cette licence marchandises, nous allons être les premiers opérateurs ferroviaire de proximité en France à assurer le transport du fret. Les justifications de cette nouvelle activité sont de trois ordres : Premièrement, de repositionner les usines de la ligne Saint-Martin-Lys-Rivesaltes dans une productivité cohérente. Il faut savoir que le coût du transport pour les entreprises est moins compétitif par la route que par le fer sur les moyennes et longues distances. Elles vont ainsi réaliser de sérieuses économies, surtout quand on sait que plus de 100 000 tonnes quittent à ce jour les usines du Fenouillède et de la Haute-Vallée. Ces économies vont permettre aux entreprises de résister à la concurrence étrangère en proposant des tarifs moins élevés. Ce côté économique du projet nous tenait à coeur et nous sommes heureux de participer, à notre échelle, au maintien des emplois qui sont aujourd'hui menacés.

La deuxième justification est de donner une alternative au mode routier qui permette de diminuer les trafics lourds et de réglementer le transit dans les gorges de l'Aude. En effet, bien que situées sur une route accédant à l'Arc méditerranéen, les usines imposent une approche routière pénalisante. Le gabarit de l'itinéraire routier est très contraint et des traversées de village comme Estagel ou St-Paul-de-Fenouillet sont très délicates pour les croisements. Le transport ferroviaire va donc réduire le trafic routier et améliorer de façon considérable la sécurité des populations des villes et villages traversés. Sans oublier, bien-entendu, l'impact non négligeable sur l'environnement.

Le troisième objectif est d'optimiser et de mettre en valeur les moyens de TPCF. Grâce à la reprise de cette activité, Réseau Ferré de France va pourvoir reprendre son programme d'investissement qu'il a abandonné sur cette ligne depuis plusieurs années.

Toutes les personnes qui nous entourent et qui ont cru à ce projet dès le début, sont particulièrement fières d'apporter cette nouvelle pierre au développement du rail dans la vallée. Car celle-ci va contribuer au maintien de l'activité industrielle, à l'amélioration de l'environnement et à la création d'emplois. Bien entendu, nos efforts resteront concentrés sur l'activité touristique avec encore plein de projets pour améliorer la ligne et proposer aux nombreux voyageurs des programmes de visite riches et diversifiés".

Partager cet article
Repost0
15 mars 2010 1 15 /03 /mars /2010 17:55

La remise en état de la voie ferrée coupée entre la Rochelle et Rochefort par les inondations provoquées par la tempête Xynthia prendra six semaines. Le coût des travaux, financés par RFF, représente 4 à 5 millions d'euros, la SNCF assurant la maîtrise d'oeuvre du chantier.

 

Le trafic sur cette voie sur laquelle circulent habituellement des trains régionaux et des trains Intercités Bordeaux-Nantes devrait reprendre fin avril. Ces informations ont été données sur place à l'occasion d'une visite de terrain de Dominique Bussereau, secrétaire d'Etat aux transports accompagné par MM. Serge Michel, directeur de la Rénovation à RFF et Pierre Izard, Directeur général délégué Infrastructures de la SNCF.

"Ce sont des travaux importants, il ne s'agit pas seulement de réparer mais de reconstruire les voies", a noté Serge Michel.

 

La ligne a été emportée en trois points sur une longueur totale de 4 km à la hauteur de la commune de Châtelaillon. Par endroits, la mer a emporté le ballast laissant les rails suspendus dans le vide à près de deux mètres au-dessus du sol.

 

Partager cet article
Repost0
1 mars 2010 1 01 /03 /mars /2010 12:12
Voici le texte envoyé à tous les candidats aux élections régionales 2010 en Poitou-Charentes :

copie-1-logofnaut.jpgLa FNAUT, association d’usagers et de consommateurs, agit pour un urbanisme et des transports plus proches des réalités et des besoins des citoyens en particulier face au défi du réchauffement climatique. Notre association, face aux enjeux environnementaux, mais aussi locaux, souhaite ainsi mettre la question de la mobilité au cœur du débat politique.

La diversité de l'offre de transport revêt en effet un enjeu majeur pour l'attractivité de notre région. Dans cette perspective et celle d'un développement plus durable, une politique volontariste de développement de l’offre de transports en commun doit être développée au niveau régional pour proposer à tout habitant une vraie alternative à la voiture.


Vous êtes candidat(e) aux prochaines élections régionales. Notre association souhaite savoir dans quel état d’esprit vous abordez le problème des transports collectifs dans notre région à travers les 6 sujets ci-dessous :

 

 

Bilan au niveau régional : quel bilan faites vous de la situation actuelle de la desserte par les transports collectifs de la région Poitou-Charentes ? Quel bilan tirez vous de la précédente politique régionale en matière de transports et en particulier concernant les TER ?

 

Future politique régionale : Si vous êtes élu, que comptez-vous faire immédiatement et à plus longue échéance, pour la région Poitou-Charentes, en ce qui concerne les transports collectifs et le fret ferroviaire ? Seriez vous favorable à prélever une part plus importante de la TIPP régionale pour financer un plan d’investissement sur le réseau ferré régional ?

 

Collaboration avec les autres autorités organisatrices : La situation des transports en Deux-Sèvres s’est dégradée depuis 2006 avec la réorganisation des cars RDS du Conseil Général des Deux-Sèvres. En effet, il n’est plus possible de prendre un billet combinant un trajet SNCF et RDS (lignes Parthenay-Bressuire-Cholet et Niort-Parthenay-Thouars) ce qui réduit l’offre depuis Bressuire à un A/R vers Nantes et aucun vers Poitiers pourtant capitale régionale. Quel rôle comptez-vous donner à la Région pour coordonner les offres des différentes autorités organisatrices (Régions, départements…) ?

 

Infrastructures et services : En matière d’infrastructures, les régions sont un acteur indispensable de la modernisation du réseau ferré. Inévitablement concurrents du TER, les investissements routiers de l’Etat et des départements ne doivent pas être soutenus par les Régions. De même, elles doivent cesser toute participation financière aux investissements aéroportuaires, et tout subventionnement de liaisons aériennes. Les déclassements d’emprises ferroviaires souhaités par RFF sont une menace pour l’avenir de lignes où des réouvertures de services périurbaines sont nécessaires : Poitiers-Parthenay ; Cholet-Bressuire….

 

En matière de service ferroviaire, les régions doivent se montrer beaucoup plus exigeantes vis-à-vis de la SNCF (simple exploitant) et pourrait expérimenter l’ouverture de l’activité TER à la concurrence sur les lignes à faible trafic (Bressuire-Tours ; Thouars-Niort), sur lesquelles l’innovation technique et commerciale peut permettre de réduire les coûts d’exploitation et d’augmenter la fréquentation ce que la SNCF est incapable de faire actuellement.

 

Sur ces sujets d’infrastructures et de service, que quelles sont vos propositions ? 


Axe Nantes-Poitiers : Le Conseil Régional finance actuellement une infrastructure routière qui vient concurrencer directement les cars TER rendant l’offre de transports collectifs encore moins attractive, trouvez-vous cela normal ? L’axe Nantes-Poitiers-Limoges est un axe majeur pour le Poitou-Charentes mais il est obsolète en transports collectifs – quels seraient vos projets pour cet axe :

Remise en état de la voie ferrée entre Cholet et Bressuire (voie encore propriété de RFF entre Cholet et Nueil les Aubiers et encore ferrée) ;

Création d’une nouvelle infrastructure ferroviaire entre Bressuire et Parthenay jumelée avec la voie rapide Bressuire-Parthenay ou réutilisation de la ligne SNCF actuellement voie verte ;

Réouverture (actuellement envisagée pour le fret) de Parthenay-Poitiers avec un fort rôle péri-urbain pour Poitiers ;

Un tel projet serait plusieurs fois moins coûteux pour le portefeuille du contribuable que la construction d’une nouvelle autoroute. Ce projet novateur serait un pari pour l’avenir du nord Deux-Sèvres en pariant non-pas sur le routier mais sur le ferroviaire comme transport d’avenir. Il irait de pair avec la poursuite de l'amélioration de la liaison routière actuelle mais sans accroissement de capacité comme le prévoit le Grenelle de l’Environnement (déviation des bourgs mais sans passage systématique à 2 x 2 voies). Un projet de ligne TGV est également soutenu par une autre association mais celui-ci ne pourrait pas voir le jour avant 25 ou 30 ans.

 

Si vous êtes favorable à cette réouverture, que comptez-vous entreprendre pendant votre mandat pour favoriser l’aboutissement de ce projet ?

 

Axe Tours – Les Sables : La Région Poitou-Charentes, avec l’aide du Conseil Général des Deux-Sèvres, a mis en place une liaison TER Bressuire-Tours en correspondance avec le TGV. Cette expérimentation a prouvé l’existence d’un potentiel de clientèle sans pour autant permettre de conclure à la viabilité à long terme d’une telle ligne. Aujourd’hui, avec un seul A/R possible vers Paris, la desserte n’est pas suffisante et rebute bon nombre d’utilisateurs potentiels. Des évolutions à court et long terme doivent être apportées :

Immédiatement après les élections : mise en place d’une desserte estivale (Juillet et Août) Tours – les Sables par un glissement horaire de l’actuel train Thouars–La-Roche qui ne transporte personne l’été compte tenu de l’heure de passage à Thouars 5h32 et à Bressuire (6h07). Un tel service pourrait être mis en place dès l’été 2010.

A moyen terme : amélioration de la desserte du TER Bressuire-Tours en permettant 2 A/R par jour ce qui aboutirait à pouvoir aller sur Paris dans la journée mais également l’inverse.

A long terme : mise en place d’une desserte interrégionales de qualité entre Tours et Les Sables de type « Interloire ». Ceci permettrait de diriger le flux de la Vendée vers Paris par Bressuire-Thouars en évitant la gare de Nantes actuellement saturée.

 

Que pensez-vous de nos propositions pour cette ligne ?

 

Nous restons à votre disposition pour vous apporter des éléments complémentaires sur nos demandes et échanger sur les propositions de votre programme.

 

En espérant qu’en cette année d’échéances électorales, les transports collectifs trouvent toute leur place, nous vous prions d’agréer, Madame, Monsieur, l’expression de notre considération distinguée.

Partager cet article
Repost0
21 février 2010 7 21 /02 /février /2010 22:34
La FNAUT demande que la concurrence entre opérateurs ferroviaires sur les lignes internationales soit encadrée par  l’Etat.

copie-1-logofnaut.jpg

La prochaine disparition du monopole d’exploitation de la SNCF sur les grandes lignes internationales va se faire sur le modèle aérien : plusieurs opérateurs ferroviaires pourront coexister sur un même itinéraire.

Les voyageurs pourront en tirer un bénéfice si les nouveaux opérateurs (Trenitalia, Veolia, …) proposent une offre différente de celle de la SNCF (relations nouvelles de jour et de nuit, dessertes directes, accès sans réservation  obligatoire, fréquences élevées, aménagement intérieur du matériel roulant, restauration et autres services à bord, transport des bagages et des vélos, structure et niveau de la tarification, information) et attirent ainsi au rail une clientèle nouvelle.

Cependant la concurrence sur le modèle aérien présente aussi des risques : complexité de l’information sur les horaires et les prix, dispersion des guichets dans les gares, correspondances, difficultés d’échanges des billets. Les voyageurs ferroviaires réclament de la clarté et de la simplicité.

Dans ces conditions, la FNAUT demande que l’Etat élabore un cahier des charges qui s’impose à tous les exploitants en matière de validité des tarifs sociaux, de qualité minimale des services, de respect des droits des voyageurs (respect des horaires, dédommagements en cas de retards importants, traitement des litiges).

Afin de limiter le risque d’écrémage des relations les plus rentables par les nouveaux opérateurs, la FNAUT demande que, par analogie avec le système aérien (fonds de péréquation du transport aérien intérieur), tous les opérateurs soient placés sur pied d’égalité et contribuent au financement des relations d’aménagement du territoire comme le fait
actuellement la SNCF.

La concurrence entre opérateurs pourra être introduite à partir de 2017 sur les grandes lignes intérieures. La FNAUT estime que, dans ce cas, le modèle aérien n’est pas adapté : le modèle des franchises en vigueur en Grande Bretagne (allotissement du réseau) est plus à même de garantir les intérêts des voyageurs.

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/d/d6/Veolia_GTW_front.JPG

Contact presse :
Jean Sivardière, président, 04 76 75 23 31
Jean-François Troin, vice-président, 02 47 54 06 59
Partager cet article
Repost0
21 février 2010 7 21 /02 /février /2010 22:28
La FNAUT a approuvé la création, en mars 2009, de la carte « Enfant-Famille » qui étend certains avantages de la carte « Famille nombreuse » aux familles à faibles ressources, en particulier monoparentales, et qui, outre son aspect social essentiel, favorise le report de certains déplacements de la voiture vers le train, dans l’esprit du Grenelle de l’environnement.

Elle approuve par ailleurs le nouveau dispositif de délivrance de la carte, plus simple que le précédent, et l’extension de 1 à 3 ans de la durée de sa validité, qui viennent d’être annoncés par le Secrétariat d’Etat à la Famille et par la SNCF. La FNAUT rappelle cependant que la carte ne donne droit à des réductions que sur les seuls trains à réservation obligatoire (TGV, trois relations diurnes Téoz, trains de nuit Lunéa).

Il est anormal qu’une mesure dont le Chef de l’Etat a affirmé lui-même le caractère social ait été transformée en une mesure commerciale qui ignore une partie très importante de la clientèle ferroviaire. Une telle discrimination, en particulier géographique, n’est pas admissible car elle ne respecte pas le principe d’égalité des usagers des services publics.

Les réductions « Famille nombreuse » s’appliquent à toutes les dessertes : nationales, interrégionales et régionales. Il doit en être de même des réductions Enfant-Famille, qui doivent être accordées aussi aux voyageurs utilisant les trains  Corail, Corail Intercités et TER.

bressuire1.jpg
Aujourd'hui, la carte Enfant-Famille ne s'applique pas aux TER, un vrai problème quand on sait qu'un bon nombre de gares ne sont deservies que par des TER comme à Bressuire par exemple.
Partager cet article
Repost0
21 février 2010 7 21 /02 /février /2010 22:23
Pour les propriétaiores des sociétés d’autoroutes, fraîchement privatisées, le père Noël s’est habillé en vert. Cinq des six sociétés concessionnaires ont obtenu du gouvernement la prolongation d’un an de leur concession. L’équivalent d’un cadeau de 2 milliards d’euros. Au nom de l'écologie!


2 milliards d’euros: le petit cadeau de l'Etat aux sociétés d'autoroutes
Décidément, les bétonneurs Eiffage et Vinci, qui ont mis la main sur les sociétés d’autoroutes, ont fait une super affaire. Ils les avaient raflées à vil prix sous Villepin, pour 15,5 milliards d’euros au lieu des 22 milliards auxquels les estimait la Cour des comptes — ce que nous confirme un des banquiers d’affaires qui a conclu le deal : « mon client, en accord avec nos calculs était prêt à payer 40% plus cher ». Ça fait mal, mais Bercy avait trouvé une parade pour se refaire : augmenter la redevance domaniale à laquelle les sociétés d’autoroutes sont astreintes. Raté. Le doublement de cette redevance, soit 200 millions d’impôts supplémentaires, initialement prévu dans la loi de finances a mystérieusement disparu en juin 2009.

Comme si cela ne suffisait pas, c’est maintenant un énorme cadeau de plus de 2 milliards d’euros qui tombe dans le bec d'Eiffage et Vinci. En prolongeant d’un an leur droit de concession, qui prend fin aux environs de 2030, l’accord passé avec Jean-Louis Borloo, le ministre de l’Environnement, leur permet donc de continuer à percevoir des péages (9,5 milliards d’euros de chiffre d’affaires aujourd’hui) sur les usagers 12 mois de plus. À la différence que, à ce moment-là, les deux entreprises n’auront plus un sou de dette. Tout ira donc dans la poche des heureux actionnaires — une fois payés l’entretien des infrastructures et le personnel. Du moins ce qui restera du personnel. Car en épluchant la ventilation des « engagements verts » de 1 milliard d’euros sur trois ans, une chose saute aux yeux : près d’un tiers des sommes détaillées, soit 800 millions d’euros sur 1 030 annoncés, sont destinés à la mise en place de péages automatiques — en remplacement d'employés en chair et en os.

Sous couvert de réduction de CO2 — moins d’arrêts, donc moins de bouchons, donc moins de gaz d'échappement — les bons vieux péages feront place à des portiques à facturation automatique. « Voilà typiquement le genre d’investissements que les sociétés d’autoroutes auraient de toute façon réalisé, et qu’elles font d’autant plus facilement qu’ils sont de fait subventionnés », s’amuse un haut fonctionnaire du ministère des Transports. 200 autres millions d’euros iront à la rénovation des aires de repos « éco responsables » et de certains bâtiments, avec « Tri sélectif des déchets », « rénovation des sanitaires ». Sanef s’engage ainsi à « la création d’un bâtiment « Eco Pole » regroupant les services techniques, péage et maintenance.» Bref, la construction de simples locaux… Alors bien sûr, il y a des fonds prévus pour la «biodiversité» (les petites bébêtes) : 3 % du milliard…
 
Quant aux sommes — 200 millions tout de même — dont l'affectation n'est pas précisée, la réponse de la porte-parole de l’Association des sociétés françaises d’autoroutes résume bien les choses : « écologiquement, c'est pas très parlant ». Car là aussi, sous couvert de réduction des émissions de CO2, les sociétés d’autoroutes vont en réalité investir dans des programmes très rentables pour leur compte d’exploitation : la gestion dynamique du trafic. C'est-à-dire des systèmes d’information pilotant des matériels de signalisation pour fluidifier le trafic, par exemple en calculant puis en indiquant aux usagers la vitesse de circulation optimale. Du CO2 en moins, certes, mais aussi, et surtout, plus de trafic (donc plus de CO2 au bout du compte).

Bref, pour Eiffage et Vinci, c'est encore noël: des cadeaux comme s’il en pleuvait. Et l’avenir s’annonce tout aussi généreux. Le gouvernement vient en effet d’accorder une hausse de 0,5% des péages, alors que l’inflation sur la période de calcul (octobre 2008-octobre 2009) fut nulle. Mieux: d’autres tronçons vont être mis en concession: fin décembre a été lancé l’appel d’offre pour la transformation en autoroute de la RN10 pour la traversée les Landes et sa mise en concession pour 50 ans.

Article de Marianne 2
Partager cet article
Repost0
10 février 2010 3 10 /02 /février /2010 13:58
Laurence HUMBERT, Responsable de la ligne Bressuire Thouars Saumur à la SNCF (exploite la ligne pour le compte du Conseil Régional), vient d'ouvrir un blog. Sa mission est d’assurer la responsabilité globale de la qualité du service offert aux voyageurs sur la ligne.

" Une ligne en pleine évolution, avec la création d’une desserte Bressuire - Tours depuis le 14 décembre 2008 et la rénovation des gares de Bressuire et Thouars qui vient de débuter.

Alors pourquoi ce blog ? Parce que j’ai besoin de vous, pour comprendre vos attentes et répondre à vos exigences bien légitimes en matière de transport.

On a tendance à dire que le responsable de ligne est « l’œil » des voyageurs mais vous le savez bien, à force de se focaliser sur un domaine particulier, on ne perçoit plus la globalité. C’est donc ensemble que nous pourrons inventer les services innovants du TER de demain."

 

Bravo à cette initiative qui va encore une participer à la diffusion de l'information sur les transports en nord Deux-Sèvres et dynamiser cette ligne TER qui le mérite bien. Nous lui souhaitons la bienvenue à ce blog et un bel avenir !!!

Blog-de-ligne-TER-Bressuire---Tours.PNG

Cliquez ici : http://www.maligne-ter.com/bressuire-saumur/index.php?
Partager cet article
Repost0
12 janvier 2010 2 12 /01 /janvier /2010 08:38
Dans la conflit qui oppose la SNCF à certains cheminots de Thouars, le conflit perdure. La question est aujourd'hui de savoir si le trafic sera toujours assuré par les cheminots installés à Thouars ou s'il sera réalisé par une filiale totalement privé.

Article de la NR79 :

Pour la directionde la SNCF, l'entrave à la libre circulation est “ manifeste ”. Pour la CGT, c'est le démantèlement du service public qui l'est tout autant.


http://www.logistra.fr/pix_photos/pt_rail1.jpg   http://www.logistra.fr/pix_photos/pt_rail2.jpg    http://www.logistra.fr/pix_photos/pt_rail3.jpg


Photo Logistra

En concurrence des compagnies privées qui font rouler les trains de marchandises (c'est déjà le cas pour la carrière de Saint-Varent), la SNCF lance sa propre filiale de droit privé pour transporter, par exemple, les cailloux de la carrière de Luché-Thouarsais.

Un train de cette nature est bloqué en gare de Thouars depuis hier matin, par des cheminots locaux de la CGT, renforcés par leurs camarades de Nantes, Angers, Vierzon. D'autres renforts sont attendus demain et jeudi.

Car il n'est pas question de lever le blocus ou réduire la vigilance, dans un froid glacial, jusqu'à la tenue d'une table ronde, jeudi. Il ne s'agit pas d'une grève ; d'ailleurs le trafic voyageur est assuré normalement.

La direction de l'infrastructure s'étonne : « ce sont des cheminots qui bloquent un convoi SNCF conduit par des cheminots. Certes, la structure est de droit privé, mais c'était la solution pour que nous décrochions des contrats chez nos clients ». L'analyse est bien différente chez les syndicalistes : « nous combattons la mise en pièces du service public, car dans ces trains (sous l'appellation Logistra), les horaires de travail sont bien supérieurs. Demain c'est l'entretien et la sécurité qui seront revus. C'est la politique du moins disant, pour le profit de quelques-uns. Les collègues qui ont été versés dans cette structure n'ont guère eu le choix. Avec cette mesure, 24 emplois ont été ici supprimés, ou déplacés. ».

La gare de Thouars est, à ce titre, un banc d'essai. L'enjeu est donc essentiel pour la CGT, qui entend bien « ne pas laisser dépouiller ainsi le service public ». L'entrave à la circulation a été constatée par huissier, la police s'est déplacée en observatrice, mais il est peu probable que la force soit mobilisée : la gêne publique est quasi nulle. En revanche, Bruno Fornaciari, pour le PC, était lui sur le quai dès hier matin, avec la ferme intention d'en appeler au soutien local.

Pour éclairer votre jugement voici la réaction de deux organisations syndicales :
Partager cet article
Repost0
6 janvier 2010 3 06 /01 /janvier /2010 21:35

La Communauté de Communes Cœur du Bocage lance une nouvelle expérience de transport en commun, pour faire le lien entre Bressuire et les communes extérieures.

 

Les transports en commun, en ville, cela va de soi. Mais sur des territoires ruraux, ça se complique. La communauté de communes se lance malgré tout dans l'expérience, en mettant en place un nouveau service de transport public, opérationnel depuis la mi-décembre.


Le principe.

Proposer un service de bus le vendredi entre Bressuire, ses communes associées, Boismé, Chiché et Faye-l'Abbesse. « L'idée est de proposer un système le plus souple possible pour fidéliser les usagers. Et si ça fonctionne bien, pour inciter les gens à “ lâcher ” leur voiture », explique François Gingreau, vice-président de Cœur du Bocage. Pour ce nouveau service, la collectivité s'est appuyée sur le transport du mardi matin, jour de marché, « qui compte un bon nombre d'habitués ».


Comment ça marche.

Une fois par semaine, le vendredi après-midi, des bus circuleront de 12 h 45 à 13 h 30 sur quatre circuits, au départ et l'arrivée de la gare de Bressuire, avec des arrêts dans les bourgs de chaque commune. Le transport est effectué par un prestataire privé.

 

Des navettes en ville.

A l'arrivée en gare, aux environs de 13 h 30, les usagers pourront emprunter le nouveau bus de la communauté de communes, qui effectuera des navettes entre la gare et différents points de la ville : « Maison de retraite, hôpital, piscine, zones commerciales… L'idée est d'offrir l'accès au plus grand nombre de services. » 


Sur réservation.

Point essentiel à retenir : ce service fonctionne sur inscription préalable, afin que le transporteur puisse adapter son circuit en fonction des demandes. Pour tous renseignements, notamment sur les arrêts dans les communes, téléphoner au 05.49.80.49.50.

 

Coeur-du-Bocage-circuit-vendredi.png

 

PRATIQUE :

> Le nouveau service fonctionne le vendredi après-midi.
> Au départ des communes extérieures, circuits aller de 12 h 45 à 13 h 30 ; circuit retour au départ de la gare de 15 h 45 à 16 h 30.
> Réservation indispensable au 05.49.80.49.50 jusqu'au jeudi soir (téléphone avec répondeur).
> 2 € le trajet, 20 € les 12 tickets. Vente dans les mairies et dans le véhicule (ticket individuel seulement).

 

Partager cet article
Repost0