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26 juillet 2010 1 26 /07 /juillet /2010 18:33

Le trafic de marchandises sur le rail devrait s'arrêter prochainement entre Thouars, Loudun et Chinon. Le signal d'alarme est tiré.

 

Parce que la voie ferrée située entre Chinon (Beuxes) et Thouars via Loudun exige des travaux d'entretien, donc des dépenses, Réseau ferré de France (RFF) va stopper le trafic de marchandises sur ce segment « C'est d'autant plus inacceptable que l'un des principaux utilisateurs de cette voie fret, la coopérative agricole Terrena Poitou, a réalisé des investissements dans ses silos de Beuxes, précisément pour utiliser le rail ! », tempête Pascal Bironneau, conseiller général de Saint-Loup-sur-Thouet, et vice-président de l'association pour le développement du transport ferroviaire Thouet-Sèvre niortaise. L'élu tire le signal d'alarme sur cette menace qui se précise et qui s'oppose aux orientations des Grenelle de l'environnement.

 

De Saint-Varent à Poitiers par Tours !

 

Car si cette éventualité se vérifiait, ce serait un mauvais coup pour l'axe Thouars-Loudun-Chinon : « Des travaux envisagés à la gare de Chinon pour construire un parking de voitures pourraient empêcher une hypothétique réouverture aux voyageurs et au fret de l'axe en question, Tours-Chinon-Loudun-Thouars-Bressuire-La Roche-sur-Yon », relève Pascal Bironneau.

 

Le risque de fermeture de la ligne marchandise entre Chinon et Thouars pourrait également nuire au développement de l'activité d'une société loudunaise, la CEIT, qui s'installe à Thouars (lire ci-contre).

Pascal Bironneau se désespère. « La SNCF en est à son sixième plan fret mais ça rien ne bouge. Quand on pense que pour livrer des pierres à Poitiers, les trains des carrières de Saint-Varent sont obligés de passer par Saumur-Tours pour redescendre à Poitiers. Ces trains ne '' collent '' pas aux horaires de la gare de Thouars, ouverte seulement de 8 h à 17 h ! On marche sur la tête. »

Restaurer une vraie ligne ferroviaire Thouars-Parthenay-Niort, sorte de « colonne vertébrale », c'est le projet défendu par l'association. « La ligne à Grande Vitesse Tours-Bordeaux coûtera sept milliards. Or, pour remettre les 80 km de Thouars-Parthenay-Niort en service, il en coûterait 80 millions, c'est-à-dire seulement 1 %. Mais voilà, la SNCF privilégie certaines lignes au détriment de l'équilibre du territoire. Il est temps qu'elle fasse machine arrière »... A toute vapeur.

 

Dominique Hérault - nr.thouars@nrco.fr

 

train-fret.jpg

 

THOUARS :

Si le rail est menacé que devient la CEIT ?

La CEIT emploie 350 salariés à Loudun. Elle recrute pour installer à Thouars un atelier d'habillage et de rénovation de voitures voyageurs SNCF. La communauté de communes du Thouarsais lui a attribué une subvention de 70.000 € pour aider à son implantation, sur l'ancien poste d'entretien des wagons SNCF (derrière Super U).
Les principaux clients de sa société sont Alstom, le TGV, l'entreprise Bombardier, la SNCF, la RATP, etc. Ses marchés les plus importants sont le métro ou le tram.
Emplois espérés : jusqu'à 60 salariés, à Thouars. Des électromécaniciens, des monteurs-cableurs et une petite équipe de techniciens supérieurs chargés du suivi. Plus un bureau commercial.
Michel Sibout, le P-DG, a choisi Thouars en raison de la présence des rails sur le site. La menace de fermeture de la voie Thouars-Loudun pourrait remettre en question cette activité. Mais la société n'a pas souhaité répondre à nos questions.

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25 juillet 2010 7 25 /07 /juillet /2010 17:34

 

L’ouverture du fret ferroviaire à la concurrence et la réorganisation de Fret SNCF ont profondément transformé le paysage ferroviaire en France et entraîné des modifications de l’offre et des dessertes fret sur les différents territoires régionaux. Le fret ferroviaire ne cesse de baisser et ne représente que 11 % du transport de marchandises.
Le CESR, vigilant sur cette question, apporte à nouveau ses réflexions et propositions dans l’objectif de mobiliser les énergies et les projets des partenaires pour « changer la donne ».

Le développement du fret ferroviaire
Le développement du fret ferroviaire

Le tonnage transporté par le ferroviaire a connu une baisse de 22 % entre 2008 et 2009 : les volumes transportés par la SNCF et ses concurrents n’ont jamais été aussi faibles.
Pour développer le fret ferroviaire, le CESR propose :
- la création d’une organisation industrielle au plus près des clients avec des prestations différenciées ;
- l’intégration d’une nouvelle offre de messagerie industrielle (groupage-dégroupage, distribution des marchandises en lien avec le futur Opérateur ferroviaire de proximité-OFP) ;
- l’augmentation du transport combiné en accompagnant le développement des plates-formes intermodales existantes (comme Cognac) et en valorisant des projets régionaux comme Niort Terminal ;
- la mise en œuvre rapide d’OFP du Grand Port Maritime de La Rochelle.

Des infrastructures ferroviaires nécessaires
Des infrastructures ferroviaires nécessaires

Sur la RN10, le trafic de marchandises a augmenté de 240 % en 10 ans ! Pour contrer ce problème, une autoroute ferroviaire est prévue : Atlantique Eco Fret (AEF). D’importants travaux garantissant la fiabilité de l’AEF, notamment des itinéraires alternatifs via Bordeaux – Saintes – Niort et Poitiers, devront être effectués rapidement. Par ailleurs, le développement du fret en Poitou-Charentes dépend aussi de la qualité du réseau et des sillons et de la régulation des activités ferroviaires.

Des moyens d'action pour le Grand Port Maritime de La Rochelle
Des moyens d’action pour le Grand Port Maritime de La Rochelle

Pour atteindre l’objectif de 10 millions de tonnes de trafic en 2015, il est essentiel de financer l’intégralité des actions prévues au Contrat de projets Etat-Région 2007-2013. Par ailleurs, le contournement ferroviaire de l’agglomération de La Rochelle est indispensable pour faire face à l’augmentation des trafics du port. Enfin, l’offre de transport de l’OFP doit être mise en œuvre pour permettre aux chargeurs un accès au transport massifié et dispenser un service ferroviaire souple et performant.

Le potentiel de la plate-forme intermodale Niort Terminal
Le potentiel de la plate-forme intermodale Niort Terminal

La plate-forme intermodale Niort Terminal permettra de répondre aux besoins de développement du Grand Port Maritime de La Rochelle. A cet effet, le CESR préconise plusieurs actions, dont le rachat du site ferroviaire Saint Florent par Réseau Ferré de France (RFF) et l’engagement rapide de travaux d’infrastructures. La plate-forme Niort Terminal offrira par ailleurs sur le territoire régional des opportunités importantes d’assemblage de trains et de tri de wagons.

Télécharger le rapport et sa synthèse sur le site du CESR

 

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23 juillet 2010 5 23 /07 /juillet /2010 14:26

Jusqu'aux années 80, la fête de la Gare était un évènement incontournable de la ville de Thouars.

 

Une équipe de bénévoles soutenue par la SNCF fait renaître cette fête qui reste dans la mémoire des Thouarsais. De nombreuses animations sont prévues toute la journée du 11 septembre en gare comme dans les rues adjacentes. Un vide grenier sera organisé dans les rues menant à la gare par l’association Avenir Jeunes Thouarsais.

 

Vous pouvez vous inscrire dès maintenant. Pour tous renseignements : Tel 05-49-66-23-73

Réservation au Local Jeunes : Hôtel Tyndo 79100 Thouars Mardi, Mercredi et Jeudi après midi.

 

Cette journée vous permettra également de découvrir les nouveaux aménagements en gare.

Et nous vous réservons encore bien des surprises !!!

 

http://www.maligne-ter.com/bressuire-saumur/public/.SAMEDI_11_SEPTEMBRE_affiche_bis_m.jpg

 

Article du Blog de Ligne Bressuire - Saumur par Laurence Humbert

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23 juillet 2010 5 23 /07 /juillet /2010 14:17

La responsable de la ligne Bressuire - Thouars basée en Nord Deux-Sèvres s'apprête à être mutée.

 

Selon les renseignements de la Nouvelle République, personne ne viendra la remplacer ici. La ligne sera désormais pilotée depuis Poitiers.

 

bressuire1.jpg

 

Qui animera désormais le blog de ligne créé par Laurence Humbert. Dommage que le nord Deux-Sèvre perde son animatrice de ligne, peut-être que cela permettra une meilleure intégration de la ligne dans l'organisation TER Poitou-Charentes.

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23 juillet 2010 5 23 /07 /juillet /2010 13:53

Profitant de la période estivale, le ministre de l’Ecologie vient de diffuser un avant-projet de Schéma national des infrastructures de transport (SNIT) prévoyant une relance massive de la construction d’autoroutes en France. Pas moins de 17 autoroutes pour un coût théorique de 7.4 milliards d’euros (soit sans doute une enveloppe qui dépassera les 10 à 12 milliards d’euros !) sont inscrites au SNIT prévu à l’article 16 de la loi Grenelle1.

 

Alors que le Grenelle affirmait doctement que le réseau routier français n’augmenterait plus, le ministre de l’Ecologie a benoitement engagé la France dans une extension de son réseau autoroutier de plus de 8%, soit 879 kilomètres inscrits au SNIT (pour un réseau autoroutier de 11.042 km) !

 

Profitant des ambigüités du Grenelle de l’environnement, le ministre de l’Ecologie a répondu favorablement à toutes les demandes du lobby de BTP et des bétonneurs en tout genre. Pour Stéphen Kerckhove, délégué général d’Agir pour l’Environnement, « Alors que le Grenelle énonçait un certain nombre de principes assez flous, le ministre adopte, a contrario, un vaste programme autoroutier qui marque le grand retour de l’Etat pollueur et décomplexé ! La croissance verte de Borloo ressemble à s’y méprendre à celle qui nous a conduit, durant un siècle, dans le mur écologique ! Après le Grenelle de l’environnement qui ne fut qu’une mise en bouche… Jean-Louis Borloo a donc annoncé, le 15 juillet 2010, l’organisation d’un nouveau Grenelle, celui des autoroutes ! Parions que celui-là sera immédiatement appliqué si la mobilisation citoyenne n’est pas au rendez-vous ! »

 

Pour l’association, « nous payons comptant l’écriture diplomatique du Grenelle qui adopta, voilà trois ans, un pseudo moratoire sur toutes nouvelles constructions autoroutières, sauf « intérêt local, enjeux de congestion ou de sécurité »… ». L’intérêt local ou les enjeux de congestion ou de sécurité permettent ainsi de justifier 17 nouveaux projets scandaleusement inutiles, dispendieux, énergivores et climaticides.

 

Étonnamment, le ministre de l’Ecologie justifie sa démarche au nom d’une concertation qui n’a jamais eu lieu et toujours repoussée à plus tard ! Gap, Rouen, Mâcon, Toulouse, Lille, Chartres, Moulins, Montpellier, Tours, Orgeval, Salon-de-Provence, Arles, Lyon, Vesoul, Auxerre… sont donc quelques-unes des villes qui vont à nouveau connaître les conséquences de l’Etat planificateur.

 

http://www.agirpourlenvironnement.org/img/c31dessin.jpg

 

Communiqué de presse d'Agir Pour l'Environnement : cliquez ici

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8 juillet 2010 4 08 /07 /juillet /2010 21:48

Article issu du site Actu-Environnement.com - 01/07/2010
 

Jean-Louis Borloo a autorisé trois nouvelles autoroutes : l'A9bis à Montpellier, la mise en concession de l'autoroute Castres-Toulouse et de la RN154 entre Orléans et Dreux. Des projets jugés ''incompatibles'' avec le Grenelle par les associations.

Alors que le Schéma national des infrastructures de transport se fait encore attendre au grand damne des associations environnementales (prévu fin 2009), le ministre en charge du Développement durable Jean-Louis Borloo vient de donner son feu vert pour lancer les travaux de deux nouvelles autoroutes.

 

Dans deux décisions parues au JO du 1er juillet, le Ministre a en effet autorisé la construction de la future autoroute entre Castres (81) et Toulouse (31) et la mise en concession de la RN154 entre Orléans (45) et Dreux (28). Et ce, au lendemain du vote de la loi Grenelle 2 qui vise à développer un report modal vers les autoroutes ferroviaires ou les voies maritimes. Une maladresse donc même si, rappelons-le, le Grenelle, n'exclut pas le recours aux nouvelles routes et autoroutes, limitées ''au traitement des points de congestion, aux problèmes de sécurité ou à des besoins d'intérêt local'', mais aussi les lignes grandes vitesses (LGV). D'ailleurs, dans la version finale du Grenelle 2, si ces projets d'infrastructures devront ''tenir compte'' des trames vertes et bleues - prévoyant la mise en place de corridors écologiques reliant des zones protégées – elles n'auront toutefois plus à être ''compatibles'' avec ces trames, comme la version initiale le prévoyait…

 

Des projets autoroutiers grenello-incompatibles ?

 

La mise en concession autoroutière d'une 2×2 voies entre Toulouse-Castres, est présentée comme un projet visant à ''désenclaver le sud du Tarn'' et qui se veut ''cohérent avec la mise en œuvre du Grenelle''. Le Ministre a annoncé le lancement d'études nécessaires pour déterminer le tracé de l'autoroute et pour choisir le futur concessionnaire tout en soulignant qu'une approche multimodale devra être respectée. La mise en service de l'autoroute est prévue pour la fin 2015.

 

Mais ce projet est décrié par les écologistes à l'instar de la Fédération France Nature Environnement (FNE) qui estime qu'il ''constitue une profonde erreur d'aménagement du territoire, contraire à l'intérêt général''. Pour José Cambou, Vice-Présidente de FNE Midi-Pyrénées : ''par rapport aux divers besoins exprimés par les populations et acteurs du bassin Castres Mazamet, la réponse adéquate n'est pas celle retenue. C'est au contraire un bouquet de solutions à mettre en œuvre par un ensemble d'acteurs : Etat, Collectivités territoriales et entreprises. Chacun d'eux en fonction de son champ de compétence. Rappelons que les utilisateurs actuels de l'axe Castres Toulouse via Verfeil sont de l'ordre de 2.600 véhicules par jour ! On voit bien là que ce n'est pas un axe autoroutier Castres Toulouse qui est opportun''. Pour FNE Midi-Pyrénées, des aménagements, sur les divers axes routiers au départ du bassin castrais, ''dans un objectif de sécurité, sont à prévoir. Une amélioration de la desserte en autobus des territoires en complément de la ligne TER est nécessaire car des zones entières ne sont pas desservies par le fer entre Toulouse et Castres''.

 

petrole-evolution.jpg

 

Autre décision du ministre arrêtée le 25 juin : la mise en concession autoroutière ''en solution alternative à la mise à 2 × 2 voies progressive'' de la RN 154 (et de la section en tronc commun avec la RN 12) Nonancourt-Dreux-Chartres-Allaines.

 

Ces mises en concession autoroutières interviennent alors que M. Borloo avait déjà donné annoncé début juin, le doublement de l'autoroute A9 à Montpellier, déjà déclaré d'utilité publique. Le Ministre opte cette fois pour une 2x2 voies au sud sur 12 kilomètres entre Saint-Jean-de-Védas et Montpellier, rejoignant le vœu effectivement émis par de nombreux élus locaux. Selon le ministre, dans un courrier adressé aux députés héraultais, cette solution intégrant ''les enjeux du Grenelle'' ''permettra de séparer la circulation de transit de la circulation locale'', précisant aussi que ''la desserte de la future gare TGV s'effectuant par l'actuelle A9 réaménagée''.

 

Mais l'organisation environnementale Agir pour l'Environnement regrette que, ''le ministère de l'Ecologie se presse d'autoriser de nombreux projets grenello-incompatibles afin d'éviter toute évaluation rigoureuse'', après l'annonce de cette triple décision. ''Cet écoulement de bitume aux quatre coins du territoire est un véritable bras d'honneur à toutes celles et ceux qui ont pu croire au Grenelle de l'environnement. Entre le discours du ministre de l'écologie et l'application concrète du ministre des autoroutes, la fracture est désormais largement consommée''.

 

D'autant que parmi ces projets routiers et autoroutiers relancés ''en moins d'un an'', rappelle l'organisation, figurent aussi la RN137 reliant Saint-Malo à Bordeaux et le vaste projet de mise à 2x2 voies de la RCEA (Route Centre Europe Atlantique) entre Quinssaines et Montluçon. D'ailleurs, Michel Dubromel, responsable Transports de FNE, appréhende que celui de la RCEA comme pour la RN 154 ''finisse par être proposé par le gouvernement en concession pour se débarrasser du problème''.

 

Selon Agir pour l'environnement, ''les ambiguïtés du Grenelle laissant la porte ouverte à une relance autoroutière au nom d'un supposé ''intérêt local'' sont à cet égard largement utilisés par certains responsables locaux afin de poursuivre le bétonnage et l'artificialisation des milieux écologiques''.

 

Une position partagée par Michel Dubromel qui dénonce ''tous les projets autoroutiers sans justification que le gouvernement impose régulièrement''. La fédération a d'ailleurs présenté aujourd'hui un bilan de l'autoroute A 19, qui assure la liaison entre Artenay et Courtenay (Loiret), un an après sa mise en exploitation. Résultats : ''les prévisions de trafic étaient gonflées de plus de 30%. Il y aurait 6.000 véhicules par jour actuellement, au lieu des 9.000 prévus'', selon FNE en fustigeant ''le non sens économique et écologique de cette infrastructure. C'est du gaspillage des espaces naturels et de l'argent public, puisque l'Etat, le département et la région ont apporté au moins 80 millions d'euros au financement de cette concession de 65 ans''. Si d'autres projets autoroutiers ''sont actuellement en sommeil'', FNE déplore ''le manque d'investissement sur les transports alternatifs, notamment pour la modernisation du réseau ferroviaire''.

 

Rachida Boughriet

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6 juillet 2010 2 06 /07 /juillet /2010 22:17

La SNCF a présenté le 6 juillet 2010 au centre de maintenance de Saintes (Charente-Maritime) le premier train express régional (TER) équipé de panneaux photovoltaïques qui va faire l'objet d'une expérimentation de trois ans dans la région Poitou-Charentes.

 

« Cela permet d’avoir une autonomie énergétique sur tout ce qui est éclairage et ambiance lumineuse et aussi de recharger les batteries pendant les arrêts, apportant une autonomie nouvelle qui évitera un certain nombre de pannes qu’on pouvait trouver dans le passé », selon Claude Solard, directeur TER à la SNCF.

 

« Le solaire ne va pas permettre d’apporter toute l’électricité nécessaire, il faudra toujours un complément pour faire fonctionner la traction du train », a-t-il ajouté, avant de faire visiter cette rame expérimentale à la présidente (PS) de la région, Ségolène Royal.

 

Selon la société Disatech, qui a conçu et installé ces panneaux collés sur le toit de ce train propulsé au diesel, l’énergie solaire peut présenter des avantages en termes de sécurité et de confort, permettant par exemple à la rame de conserver une ventilation et de l’éclairage en cas de panne sur les voies. A terme, le gain possible en termes de rejet de CO2 est estimé à environ 10 à 15 tonnes par an pour un train de six voitures, a souligné Stéphane Poughon, responsable de l’activité photovoltaïque dans cette société. Pour optimiser l’utilisation des panneaux photovoltaïques, ce « TER écomobile » a également été équipé de diodes peu gourmandes en énergie pour l’éclairage ainsi que de films sur les vitres pour améliorer l’isolation.

 

Mme Royal, lors d’une allocution devant une partie des quelque 400 salariés du centre de maintenance, s’est félicitée que la région Poitou-Charentes soit « la première à mettre des panneaux photovoltaïques » sur un train, rappelant que sa région avait déjà été pionnière en faisant rouler, depuis 2007, certaines rames de TER aux agrocarburants. Elle a par ailleurs inauguré un nouveau bâtiment du centre de maintenance qui permettra désormais d’assurer à Saintes des opérations complexes sur les voitures corail qui étaient auparavant réalisées à Bordeaux ou Limoges.

 

Chantier-TER-73-500-avec-S-gol-ne-Royale-005.jpg

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5 juillet 2010 1 05 /07 /juillet /2010 19:51

Au moins six mois de retard : c'est le délai qu'accuse Ferovergne, l'opérateur ferroviaire de proximité (OFP) de la région Auvergne, pour démarrer son exploitation. Prévue pour fin avril 2010, celle-ci est repoussée, au mieux, à septembre 2010. "Nous allons prochainement déposer les statuts de l'OFP dont les Transports Combronde (Puy-de-Dôme) détiennent 30% du capital et la SNCF 15% comme prévu lors de la signature du protocole d'accord en février 2010", rappelle Jean-François Frère, directeur financier du groupe Combronde. Et de confirmer que la SNCF va non seulement prêter à l'OFP sa licence ferroviaire et son certificat de sécurité, mais aussi mettre à sa disposition des salariés de l'entreprise.

 

Un prêt que des syndicats de cheminots auvergnats de la SNCF, CGT et Sud Rail notamment, dénoncent depuis quelques mois avec vigueur, avec pour ambition de retarder, voire empêcher, la création de cet OFP. Leur argument : "Cet OFP ne va pas prendre de nouveaux trafics ou des trafics perdus par les entreprises ferroviaires. Il va prendre, avec la bénédiction de notre direction, 80% des marchés que Fret SNCF réalise aujourd'hui, et ce en allant chercher des subventions régionales, nationales et européennes que SNCF ne pourrait obtenir, explique un syndicaliste. Nous demandons donc un débat public régional et le non-versement de subventions publiques à cet OFP qui ne garantit pas qu'il ne passera pas demain une partie des flux ferrés sur la route". Et il semble bien que le conseil régional ait suspendu (temporairement ?) l'étude du versement de subventions.

 

En revanche, Ferovergne tient à souligner que le retard pris n'est pas imputable aux actions entreprises par les syndicats, mais lié à des problèmes techniques. Il s'inscrit en faux concernant un transfert des trafics de Fret SNCF : "Nous allons capter des flux qui ne sont pas opérés par l'entreprise nationale. Un seul exemple : Volvic veut voir passer de 35/40% à 60% ses expéditions par fer à court terme. Nous négocions actuellement avec l'industriel, et sommes donc en concurrence avec SNCF et ECR, pour essayer de capter au moins 10% de ces nouveaux trafics, explique Jean-François Frère. "L'OFP doit permettre de retirer 3 000 poids lourds des routes auvergnates. Ce n'est pas pour les remettre dans quelques années".

 

Des arguments auxquels les syndicats de cheminots ne sont pas réceptifs, bien décidés à multiplier les actions de mobilisation contre l'OFP Ferovergne. Lequel, impassible, vise le transport de 740 000 t la première année et prévoit d'investir 15 millions d'euros en matériel roulant sur deux ans.

 

train-fret.jpg

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5 juillet 2010 1 05 /07 /juillet /2010 19:47

Bruxelles hausse le ton. Près de dix ans après l'adoption du premier paquet ferroviaire qui, en 2001, visait à ouvrir le secteur à la concurrence, la Commission européenne vient de saisir la Cour européenne de justice à l'encontre de 13 pays de l'Union auxquels elle reproche de ne pas respecter cette législation européenne. Parmi eux, la France : selon Bruxelles, elle n'a toujours pas imposé une nette séparation entre le gestionnaire d'infrastructures, RFF, et l'opérateur historique de transport ferroviaire, la SNCF. Cette question suscite depuis longtemps l'irritation des concurrents privés de la compagnie ferroviaire française, qui l'accusent en coulisses de pratiques anti-concurrentielles.

 

Paris n'a pas non plus mis en place un régulateur, comme le préconise la directive. Ce gendarme du rail a certes été créé par une loi l'an dernier, mais il n'a dans les faits toujours pas été installé, et ne devrait pas être opérationnel avant la fin de l'année. Bruxelles reproche aussi à Paris l'absence d'un schéma directeur pour minimiser les retards et améliorer la performance du réseau.

 

« L'organisation du système ferroviaire français est d'ores et déjà parfaitement conforme aux directives et règlements européens », avait pourtant indiqué le secrétaire d'Etat aux Transports, Dominique Bussereau, dans « La Vie du rail » du 16 juin : « Non seulement le gestionnaire du réseau RFF est indépendant de la SNCF, mais la Direction des circulations ferroviaires, qui intervient de façon opérationnelle dans l'allocation des sillons, est également devenue autonome au 1er janvier 2010. Ce n'est pas le cas en Allemagne, où une telle séparation n'est pas encore assurée, puisque DB Netz et DB Mobility Logistics sont de leur côté réunis sous un même holding, DB Konzern. »

 

Des déclarations qui avaient évidemment créé la polémique outre-Rhin. L'Allemagne fait toutefois, elle aussi, partie des pays mis en cause par Bruxelles pour le manque de clarté dans la séparation entre son gestionnaire d'infrastructures et son entreprise ferroviaire, en l'occurrence Deutsche Bahn.

 

carte14.jpg

 

La Commission européenne demande une plus nette séparation entre RFF, le gestionnaire d'infrastructures, et la compagnie ferroviaire nationale SNCF. Alors que selon le sécrétaire d'état aux Transports : « L'organisation du système ferroviaire français est d'ores et déjà parfaitement conforme aux directives et règlements européens ».

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23 juin 2010 3 23 /06 /juin /2010 14:46

Un gros chantier s'engagera en septembre sur la ligne SNCF reliant Saintes à Angoulême. Réseau ferré de France, qui gère le réseau ferroviaire, comme son nom l'indique, entreprendra la rénovation de la signalisation et de la voie entre la gare de Beillant, située sur la commune de Saint-Sever-de-Saintonge, et celle de Saint-Michel, en Charente.

 

 Entre ces deux petites gares, distantes de 62 kilomètres, les trains circulent sur une voie unique. Cinq gares disposent d'installations pour y réaliser les croisements : Sireuil, Châteauneuf-sur-Charente, Jarnac, Gensac-la-Pallue et Cognac. Mais, pour accroître, dans le futur, la régularité et la cadence des trains, c'est-à-dire le nombre de liaisons quotidiennes, la signalisation doit être modernisée, le ballast et les rails changés.

 

 Côté signalisation, l'actuel système s'avère obsolète. Il n'autorise pas un train parti de Saintes, et se dirigeant vers Angoulême, de dépasser la gare de Beillant si le précédent n'a pas atteint Cognac. Un nouveau poste télécommandé offrira un système d'exploitation plus performant et permettra de densifier, si besoin, le trafic sur la ligne. L'opération s'élèvera à 60 millions d'euros ; au titre de sa compétence en matière de transports par le rail, le Conseil régional de Poitou-Charentes en financera un tiers.

 

À la Région, où il siège depuis mars, Jacky Emon a en charge les dossiers des TER (trains express régionaux) et des transports collectifs. Le cheminot retraité saintais a donc pris le relais de la communiste Michèle Carmouse, elle aussi saintaise. Dans ce domaine qu'il maîtrise, Jacky Emon fait part de négociations en cours entre la Région et RFF sur l'amélioration du profil de la ligne, sur certaines de ses portions, afin d'y porter la vitesse des trains de 110 à 140 km /h.Réseau ferré de France annonce un surcoût de 6 millions d'euros. Le prix d'un gain de temps garanti et significatif ? L'élu régional veut en avoir la certitude.

 

Carte Angoulème Saintes

 

Faisant suite à celle du tronçon Saint-Jean-d'Angély - Villeneuve-la- Comtesse (25 kilomètres), sur la ligne Saintes-Niort au printemps 2009, cette modernisation de Saintes-Angoulême rapprochera les Saintais, mais aussi les Royannais, de la gare TGV d'Angoulême desservie demain par la LGV (ligne à grande vitesse), qui réduira le temps de parcours entre Paris, la Charente et la Saintonge. Avant cette échéance un peu lointaine, les voyageurs devront prendre leur mal en patience.

 

Les travaux sur la ligne s'échelonneront de septembre 2010 à avril 2011. Ils concerneront, dans un premier temps, la portion Saintes-Cognac avec transport de substitution par autocar et, pour les TGV vers Paris, une augmentation de leur nombre entre Saintes et Niort.

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