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7 décembre 2009 1 07 /12 /décembre /2009 18:16

Le port de La Rochelle et Fret SNCF sont ses actionnaires. Cette PME ferroviaire devra exploiter le réseau ferré portuaire et regrouper les flux liés au trafic du port.          

Ses parrains, Jean-Louis Borloo, ministre de l'Ecologie, de l'Energie, du Développement durable et de la Mer et son secrétaire d'Etat aux Transports, Dominique Bussereau, s'y étaient engagés le 16 septembre dernier, à l'occasion de l'engagement national pour le fret ferroviaire : un opérateur ferroviaire de proximité (OFP) verrait le jour avant la fin de 2009. "C'est désormais chose faite avec la création de NaviRail Atlantique, qui desservira le Grand Port Maritime de la Rochelle", annonce vendredi le ministère.

Un convoi de Frte SNCF AFP. Jacques Demarthon


NaviRail Atlantique, dont le capital se répartit entre le Grand Port Maritime de La Rochelle et Fret SNCF, va gérer et exploiter le réseau ferré portuaire et de réaliser les pré-post acheminements lié au trafic portuaire. Appelée à devenir de véritables PME ferroviaires, les OFP qui sont l'équivalent français des shortlines américaines, sont censées offrir une alternative au désengagement de la compagnie nationale du segment de la messagerie ferroviaire (c'est-à-dire le lotissement ou "wagon isolé" dans le jargon ferroviaire).


Cette activité étant son principal foyer de pertes, (*) Fret SNCF a peu à peu renoncé à exploiter la grande majorité des points d'accès locaux à ses services de messagerie ferroviaire (262 gares ont été fermées à ce trafic dès novembre 2007 ) qui maillaient hier encore l'Hexagone... au risque, de ne plus pouvoir alimenter les trafics plus massifs privilégiés par la nouvelle architecture du réseau (voir carte ci-dessous).


D'où l'intérêt des OPF. Ces PME ferroviaires, "ont vocation à desservir les territoires et les zones portuaires avec des organisations légères et adaptées," comme le précise le ministère. Surtout, leur réussite ou leur échec dépendra de leur capacité à rabattre et à regrouper des flux de marchandises à des conditions économiques acceptables par les chargeurs.

JEAN-MICHEL GRADT, Les Echos
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1 décembre 2009 2 01 /12 /décembre /2009 14:07
Le 26 décembre 2004 le train touristique Richelieu – Champigny-sur-Veude était complet avec ses 150 passagers, était-ce sa dernière sortie ? Ce samedi 21 novembre 2009, plus de 100 personnes ont manifesté dans les rues de Richelieu, pour la réhabilitation de la ligne touristique Richelieu - Chinon, à l'appel du comité de soutien au Train à Vapeur de Touraine.

Une longue histoire commencée le 7 septembre 1884, avec l'inauguration de la ligne Chinon - Richelieu. Le trafic voyageurs interrompu pendant la guerre 39/45 reprend pour s'arrêter le 31 janvier 1960. En 1971, la municipalité de Richelieu décide de reprendre l'exploitation en régie avec le conseil général d'Indre-et-Loire, propriétaire de la ligne. Une association AJECTA de la région parisienne recherche une ligne privée pour exploiter un train touristique.

Dès l'ouverture en 1974, le train touristique circule de Richelieu à Ligré, à partir de 1978, après accord avec la SNCF, il circule jusqu'à Chinon. Cette activité connaît un vif succès qui va croître au fil des années : de 3.200 voyageurs la première année, on passe à 25.000 en 1980. En 1979, nait l'association TVT (Train à Vapeur de Touraine) qui prend la responsabilité de l'exploitation totale de la ligne à son compte (trafic marchandises inclus Richelieu - Chinon - Loudun) ; elle garde bien sûr à sa charge la circulation des trains touristiques.



De nombreux films ont été tournés grâce aux atouts et au professionnalisme des membres de l'association TVT, notamment « laisser passer » de Bertrand Tavernier en 2000.

Le 31 décembre 2005, ce sera la fin de la Convention entre la mairie de Richelieu et la TVT. Le conseil général et la commune de Richelieu décident de supprimer la ligne et de mettre en lieu et place une voie verte. 3,6 millions d'euros pour remettre en état la ligne de chemin de fer entre Chinon et Richelieu, contre 3,1 millions d'euros pour l'aménagement de la voie verte.

Privée de ressources l'association TVT, ne peut plus assurer l'entretien de la totalité du matériel (vandalisme, visites de sécurité, etc) pour la plupart classé « monuments historiques ». L'association très connue dans le monde du cinéma, continue malgré tout d'être sollicitée par de nombreux réalisateurs. C'est ainsi 16 tournages (entre 2004 et 2009) qui n'aboutiront pas faute de pouvoir rouler sur la ligne.

En manifestant, samedi, les tenants de la ligne ferroviaire ont rappelé ce long parcours. Ils espèrent maintenant avoir été entendus.

Contact : Train à Vapeur de Touraine - La gare - BP 66 - 37120 Richelieu 02.47.58.12.97
Site internet : www.train-vapeur-touraine.fr

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21 octobre 2009 3 21 /10 /octobre /2009 09:02

Réseau ferré de France présente ce soir à Bellac le tracé qui est actuellement privilégié.

 

La liaison est prévue à l’ouest de la R.N. 147 avec deux possibilités de raccordement à Limoges : l’une par Le Palais-sur-Vienne et l’autre avec un tunnel sous la cité HLM de la Bastide.

 

Le vote de la loi Grenelle 1 avait inscrit le projet Poitiers-Limoges dans le schéma national des infrastructures à grande vitesse à l'horizon 2020.

 

 

http://limousin-poitou-charentes.france3.fr/info/limousin/58240100-fr.php

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16 octobre 2009 5 16 /10 /octobre /2009 18:04
Les TER attirent à nouveau les voyageurs. L'augmentation de leur fréquentation est nette.

C'était « la privatisation ou la décentralisation », selon la formule du président de la Région Aquitaine, qui inaugurait hier les nouvelles couleurs des TER. Une façon de rappeler que lorsque les Régions ont obtenu la compétence des trains régionaux, le réseau et le matériel étaient en piteux état. Et comme dans beaucoup d'autres régions françaises, dont Poitou-Charentes, les centaines de millions d'euros investis ont permis de redonner une nouvelle jeunesse aux TER.

1 Des voyageurs qui reviennent vers le train

Depuis la régionalisation des TER, en 2002, leur fréquentation a augmenté de 42 % en Aquitaine. En Poitou-Charentes, la progression a même atteint 57 %. Selon les élus, cette progression est due à une augmentation très importante de l'offre, grâce à de nouvelles dessertes : 100 TER par jour de plus créés de 2002 à 2008, soit 27 % de sièges en plus.
En Poitou-Charentes, l'augmentation de l'offre a été variable selon les itinéraires : + 22 % pour Angoulême-Royan, mais + 49 % entre Niort et La Rochelle et même 54 % de La Rochelle jusqu'à Saintes et Bordeaux.
La création de nouvelles dessertes a donc été dépassée par le renouveau de la fréquentation. Celle-ci a permis de rentabiliser les investissements consentis pour améliorer le service rendu, et même au delà. Cela a posé des problèmes à certains moments, quand la fréquentation augmentait beaucoup plus vite que la création de nouveaux trains. Notamment pour Arcachon et Langon. C'était l'époque, il y a deux ou trois ans, où la moindre épidémie de grippe chez les contrôleurs ou une série de pannes sur des matériels vieillissants entraînaient l'annulation de nombreux trains, au grand dam des voyageurs bloqués sur un quai de gare. Le directeur régional de la SNCF plaidait pour un TER « victime de son succès » quand il était convoqué chez un président du Conseil régional très remonté.



2 Des problèmes qui persistent

En Aquitaine, c'est la ligne de la Garonne, entre Bordeaux, Langon et Agen, qui continue à poser des problèmes et qui en posera au moins jusqu'en 2011 (lire ci-dessous). Mais les retards s'accumulent aussi sur deux lignes du sud entre Bayonne et Puyoô, ainsi qu'entre Hendaye et Dax. Ils devraient cependant n'être bientôt plus qu'un mauvais souvenir. Des travaux doivent permettre de redonner à ces lignes des taux de ponctualité dans la moyenne de l'Aquitaine.
Quant à Bayonne-Saint-Jean-Pied--de-Port, elle sera fermée totalement pour rénovation pendant six mois à partir de janvier prochain.

En Poitou-Charentes, la voie unique Poitiers-La Rochelle « est saturée », explique Michelle Carmouse, vice-présidente du Conseil régional en charge des TER. La ligne de Saintes à Angoulême est également à rénover complètement, ce  qui va nécessiter sa fermeture pendant de nombreux mois en 2010.
Tout comme la liaison Poitiers-Limoges a été assurée par autocar cette année, jusqu'à sa remise en service pour la fin de 2009.

3 Tarification et billetterie

Les Conseils régionaux ont eu à coeur, depuis 2002, de mettre en place des tarifications intéressantes pour ceux qui empruntent le train, que ce soit pour aller travailler ou pour aller étudier. En Aquitaine, la carte Sésame offre la gratuité pour 24 voyages à ceux qui sont à la recherche d'un emploi, et les cartes Izy donnent droit à des réductions.
En Poitou-Charentes, les usagers quotidiens, qu'ils soient étudiants, travailleurs, ou pour toute autre raison, sans justificatif, disposent d'une carte qui leur accorde 75 % de réduction. Des accords de réciprocité ont été passés pour les réductions en faveur des jeunes avec les régions limitrophes : Centre, Limousin, Pays de la Loire et Aquitaine.

4 Plan de rénovation des gares

En Aquitaine, les petites gares ne sont pas actuellement « en très bon état », de l'aveu même d'un cadre de la SNCF. 53 gares TER devaient être modernisées sur un total de 157 (gares et points d'arrêt). 10 l'ont déjà été, et 13 millions d'euros ont été engagés. Il s'agit par exemple de la gare de Marcheprime (33), qui a été inaugurée hier et a coûté 240 000 euros.
En Poitou-Charentes, celles de Saint-Maixant et de Ruffec l'ont déjà été, tandis que Montmorillon et Châtelaillon ont déjà été décidées.

5 Les nouveaux matériels

En quelques années, depuis 1998, les passagers ont pu apprécier l'évolution du matériel roulant mis à leur disposition. Les premiers autorails XTER, mis en service à partir de 1998, déjà climatisés et qui ressemblaient à des mini-TGV, ont changé l'image du TER aussi bien en Aquitaine qu'en Midi- Pyrénées. Leurs cousins à traction électrique sont apparus ensuite sur les lignes aquitaines.
Bruyants et peu fiables au début, ils ont été peu à peu supplantés par les autorails légers d'Alstom sur les petites lignes, puis par les autorails à grande capacité AGC de Bombardier, dans les deux régions.
L'Aquitaine envisage pour la suite de commander à partir de 2013 de nouvelles rames Alstom dont certaines seraient à deux étages, comme en région parisienne, pour les dessertes à forte densité comme Bordeaux-Arcachon ou Bordeaux-Langon
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21 septembre 2009 1 21 /09 /septembre /2009 14:01

 

Le TER jusqu'à -50 %


Dans le cadre de la Semaine de la mobilité, jusqu'au 22 septembre, les cartes de réduction du TER sont à 5 € (au lieu de 20 €). Ainsi :

  • Avec la Carte Jeunes TER Poitou-Charentes, les 16-25 ans bénéficient de 50 % de réduction, à tous moments;
  • Avec la Carte Avantages, chacun bénéficie de 25 % de réduction en semaine et 50% de réduction le week-end, les jours fériés et en été.

Ces cartes sont valables un an.

 

En savoir plus

 

 

Adoptez le covoiturage


Le covoiturage, c'est simple comme trois clics : le site internet covoiturage.poitou-charentes.fr est le lieu de rendez-vous des covoitureurs de la région. Votre trajet -occasionnel, régulier ou quotidien- est probablement proposé. Une nouvelle habitude pour vos déplacements : moins chère, plus conviviale et plus respectueuse de l'environnement.

 

Gratuit pour l'accompagnant

 

Vous accompagnez en TER une personne à mobilité réduite titulaire d'une carte d'invalidité civile ? Vous ne payez pas votre trajet ! En effet, l'accompagnant bénéficie de la gratuité sur le parcours effectué par la personne à mobilité réduite, mais aussi sur le parcours pour aller la chercher ou pour revenir après son voyage.

 

Pour cela, il suffit de :

  • prendre simultanément les billets,
  • présenter la carte d'invalidité civile.

 

Le trajet doit être effectué en totalité sur le territoire régional.

 

En savoir plus

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9 septembre 2009 3 09 /09 /septembre /2009 09:46
Alors que l'étude pour la réouverture du chemin de fer Thouars-Parthenay-Niort suit son cours, les Saumurois ont exprimé récemment, par courrier, leur intérêt pour ce projet. Charles-Henri Jamin au nom du SCoT Saumurois écrit à l'association de développement ferroviaire : « Le schéma de cohérence territoriale saumurois est actuellement à l'étude […] La réouverture de cette ligne renforce l'usage de l'axe ferroviaire existant Thouars-Montreuil-Bellay-Saumur […] Cette ligne s'inscrit (aussi) en continuité d'un projet ambitieux encore à l'ébauche : la réouverture de la voie désaffectée Château-la-Vallière-Saumur. »
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4 août 2009 2 04 /08 /août /2009 18:08
Le maire UMP de Bordeaux, Alain Juppé, s'est réjoui vendredi du lancement par Réseau Ferré de France (RFF) du second tour de l'appel d'offres pour la mise en concession du tronçon Tours-Bordeaux de la future ligne à grande vitesse Sud Europe Atlantique (LGV-SEA).

"Le dossier bloqué depuis un an est enfin entré dans une phase opérationnelle", se félicite dans un communiqué M. Juppé.

Il invite cependant "la région Poitou-Charentes" à "prendre ses responsabilités" afin de régler "le problème du co-financement" de cette région présidée par la socialiste Ségolène Royal.

Jean-Louis Borloo, ministre de l'Ecologie, et Dominique Bussereau, secrétaire d'Etat chargé des Transports, ont demandé vendredi à Hubert du Mesnil, président de RFF, de procéder dès à présent au lancement du second tour de l'appel d'offres pour la LGV-SEA.

RFF, qui avait reçu en septembre 2008 les offres initiales des candidats, a procédé à l'analyse de ces offres et décidé de poursuivre la consultation avec les groupements constitués autour des sociétés Bouygues, Eiffage et Vinci.

Au cours du second tour de consultation, qui au départ devait être lancé au printemps, les trois candidats devront remettre leurs offres finales d'ici la fin de l'année 2009, pour une attribution en 2010.

La future LGV-SEA sera constituée d'un tronçon central (Tours-Bordeaux, qui doit mettre Bordeaux à deux heures de Paris en 2016) assorti des branches Bordeaux-Toulouse, Bordeaux-Espagne (en 2018-2020) et Poitiers-Limoges (en 2016).

Ce projet constitue le plus important partenariat public-privé réalisé en Europe dans le domaine ferroviaire et porte sur 7,2 milliards d'euros.

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3 août 2009 1 03 /08 /août /2009 09:37

Hier, à Civray, dans la Vienne, Ségolène Royal visitait des maisons en bois, constructions qu'elle encourage vivement par des aides régionales. Entre deux habitations, il lui a été demandé ce qu'elle allait faire dans le dossier LGV. On sait qu'elle avait proposé, dans un courrier à François Fillon, de financer le chantier du tronçon de Tours-Bordeaux par le biais de l'Établissement public foncier régional (EPFR). En retour, le Premier ministre lui avait fait indiquer son refus d'une telle solution, pour des questions purement juridiques.

 

« Racket »

 

« Ce que je vais faire ? Je vais céder au chantage pour ne pas pénaliser la région », a-t-elle répondu, avant de s'en prendre vigoureusement à la politique gouvernementale. Elle en pense beaucoup de mal et ne s'est pas privée de l'écrire dans une nouvelle lettre que va prochainement recevoir M. Fillon. Elle dit considérer l'État « comme mal géré puisque ses caisses sont vides ». En conséquence, il doit puiser dans celles d'une région qui, elle, - c'est sa patronne qui l'affirme - « est bien gérée ».

 

« C'est une forme de racket. C'est une atteinte à la démocratie locale. Cette dépense imposée se fera au détriment d'investissements que nous avions prévu de faire », a-t-elle poursuivi, fort mécontente de la façon dont les négociations ont été menées.

 

On lui avait clairement laissé entendre que si Poitou-Charentes ne mettait pas la main à la poche, Angoulême, Poitiers et Châtellerault risquaient de regarder passer... le train. D'ailleurs, dans un communiqué, Alain Juppé réaffirmait hier cette menace en termes choisis, écrivant que « le problème du cofinancement en Poitou-Charentes n'étant pas entièrement réglé, le dossier, afin de ne pas retarder la procédure d'appels d'offres, laisse ouvertes trois options relatives aux aménagements de desserte en Poitou-Charentes ». Élégant propos ne laissant guère le choix.

 

Voilà donc Ségolène Royal avec une facture de l'ordre de 120 millions d'euros sur les bras. Une somme qui sera lissée dans le temps, les décaissements intervenant au fur et à mesure des travaux qui pourraient s'étaler sur une dizaine d'années. C'est sans doute un pur hasard si, hier après-midi, à Poitiers, « l'ami » de Mme Royal, le préfet de région Bernard Tomasini, a fait parvenir un communiqué indiquant que l'État avait versé près de 40 millions à la Région depuis le début de l'année, au titre de la taxe intérieure sur les produits pétroliers...

 

 

Heureux !

 

Cette décision de la présidente de Région a au moins fait deux heureux. D'abord, son ancien premier vice-président, Jean-François Fountaine, chassé pour divergences de vues budgétaires, qui avouait hier soir que pour l'équipement du territoire, il était impossible de passer à côté de cette LGV. « Et n'oublions pas, ajoutait-il, que les rames du TGV, c'est à Aytré, aux portes de La Rochelle, qu'elles sont construites par Alstom. Voilà du travail pour quatre à cinq ans. Et lorsque Alstom ne peut faire face au plan de charge, c'est à Heuliez qu'il sous-traite... » Message très clair.

 

Dominique Bussereau, secrétaire d'État aux Transports, jubilait également. « On peut envisager le début des travaux de ce qui sera le plus grand chantier d'Europe pour début 2011 », affirmait-il, en espérant que la décision de Ségolène Royal entraîne les « derniers Gaulois » à changer d'avis. Le département des Deux-Sèvres et les communautés de Niort, Saintes et Rochefort résistent toujours...

Auteur : Vincent Buche et Patrick Guilloton

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31 juillet 2009 5 31 /07 /juillet /2009 17:28
La déclaration d'utilité publique de la ligne à grande vitesse a été validée le 10 juin par le Premier ministre e.

En signant la déclaration d'utilité publique de la section Tours - Poitiers - Angoulême de la LGV Sud-Europe Atlantique, François Fillon a du même coup validé l'emplacement réservé de la future gare de Poitiers. Elle se construira sur un site qui répond à deux exigences fixées par Réseau Ferré de France pour aménager une gare : que le terrain soit plat et que la voie ferrée se présente dans une ligne droite d'au moins trois kilomètres. Le terrain de l'ASPTT, près de la route de Parthenay, sur la commune de Poitiers, répond à ces deux critères.
Jacques Santrot a toujours bataillé contre ce projet de nouvelle gare parce qu'il contrarie son pôle d'échanges multimodal à côté de la gare actuelle. L'ancien maire s'est d'abord opposé à une gare LGV à Avanton. En 2002, il obtenait du ministre des Transports, Jean-Claude Gayssot, que la ligne à grande vitesse longe l'A 10. Et qu'une bretelle soit aménagée au départ du hameau de Preuilly (Migné-Auxances) pour conduire les TGV dans l'actuelle gare. Seuls les trains filant vers Bordeaux sans s'arrêter emprunteraient la voie longeant l'autoroute. Cette bretelle nécessite la construction d'un double viaduc au-dessus de l'Auxance à hauteur de Preuilly. Et d'un pont au-dessus de l'échangeur routier de « la Folie ». La facture est estimée à 223 millions d'euros « pour un petit bout de ligne qui ne fera gagner que 5 ou 6 minutes pour se rendre à Paris », dénoncent Patrice et Sylvie Abonneau, du Comité contre les nuisances du train à grande vitesse, et Patrick Lantrès, pour le Comité TGV Réaction Citoyenne.
Le 12 juillet 2006, le comité technique de la LGV, instance officielle en charge du suivi du projet de ligne à grande vitesse, prenait position pour la future gare. « Il apparaît souhaitable de réserver la possibilité de construire à terme une gare sur la LGV. Solution qui s'avère la plus pertinente, la plus efficace et la plus respectueuse pour l'environnement. » Insérée dans le dossier d'enquête publique, cette proposition a été validée par le Premier ministre. Dès lors, c'est bien dans cette gare que s'arrêteront les TGV et non plus dans la gare actuelle. A quelle échéance ?
 
“ Quand le trafic l'imposera ”
 
Jacques Santrot a toujours objecté qu'une gare ce n'est pas seulement des trains qui s'arrêtent, mais des interconnexions entre des trains à grande vitesse et des trains régionaux. « Quand ils quittent un TGV, les voyageurs veulent pouvoir monter dans un TER sans changer de quai. » Il concédait quand même : « Quand le trafic l'imposera, il sera toujours temps de construire une nouvelle gare à l'extérieur de Poitiers. Mais il ne faut pas encourager ceux qui viennent à pied ou en bus pour prendre le train dans la gare actuelle, à sortir leur voiture pour se rendre dans la future gare. »
Le 2 juillet, l'argument est tombé à l'eau. Ce jour-là, la CAP a acté le projet de nouvelle passerelle pour relier les quartiers ouest de Poitiers avec le centre-ville. Horizon 2014. Deux ans avant l'ouverture annoncée de la future LGV. Cette grande passerelle ne s'arrêtera pas à Poitiers Ouest mais reliera Mignaloux au Futuroscope et pourra desservir l'aéroport de Biard. C'est ce que ne cesse de dire Alain Claeys lui-même. Alors pourquoi pas le site de l'ASPTT tout proche ? En descendant du TGV dans la future gare, les voyageurs trouveront un bus (plus tard peut-être un tramway ?) qui les conduira directement en centre-ville.



Alain Claeys : “ Le barreau de la LGV est une nécessité ! ”

 

“ On ne peut pas imaginer la gare de Poitiers privée de TGV, s'indigne le maire. Le barreau de raccordement avec la LGV est incontournable ! ”

 

Le député-maire de Poitiers ne comprend pas que le débat autour d'une gare LGV « refasse surface ». « Oui, un emplacement réservé figure bien du côté de l'ASPTT. Mais cette gare n'est pas d'actualité et n'est pas financée. » Quand verrait-elle le jour ? « Pas avant vingt ou trente ans. Aujourd'hui, ce n'est pas la question. »

La question, c'est tout le débat autour du financement de la ligne à grande vitesse qui n'en finit pas d'animer la vie politique.

La moitié des 7,5 milliards d'euros que nécessite l'investissement serait avancée par Bouygues, Vinci ou Eiffage, après appel d'offres. L'autre moitié par l'État, les conseils régionaux, les conseils généraux et les communautés d'agglomération d'Aquitaine, Midi-Pyrénées, Limousin, Poitou-Charentes. En Poitou-Charentes dont on attend 310 millions d'euros, toutes les collectivités ont donné leur accord. Sauf le conseil régional, la Communauté d'agglomération de Niort et le conseil général des Deux-Sèvres.

 

Jean-Philippe Setbon, secrétaire général de la préfecture : « Le 8 juillet, le Premier ministre, François Fillon, a demandé à la présidente du conseil régional de lui faire connaître ses intentions. » Le 19 juillet, Ségolène Royal proposait au Premier ministre que les 310 M€ des collectivités du Poitou-Charentes servent à acquérir les terrains d'assise de la future LGV via l'Établissement public foncier régional créé pour aider les collectivités à acheter des parcelles à urbaniser et aussi dans la perspective de la LGV. François Fillon vient de répondre à Ségolène Royal que sa proposition « soulève des impossibilités techniques et juridiques ». Il lui demande de reconsidérer sa position, faute de quoi les bretelles de raccordement de Châtellerault, Poitiers et Angoulême seraient différées. Ce qui voudrait dire que la ville de Poitiers, pour ne citer qu'elle, ne serait plus raccordée à la future LGV. « Une situation que ne je n'ose pas imaginer une seconde », dit Alain Claeys.

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8 juillet 2009 3 08 /07 /juillet /2009 15:01
On a peu l'habitude, à Thouars, de voir des salariés utiliser un vélo de fonction. Même pour quelques kilomètres, l'usage de la voiture est monnaie courante. La communauté de communes vient de donner un signe significatif de sa volonté de changer les choses en achetant deux vélos électriques.
L'acte n'a rien d'anecdotique. Il rentre dans le cadre d'une politique générale. Chaque élu et chaque membre du personnel a été ou va être sensibilisé à cette notion des gestes professionnels du quotidien qui préservent l'environnement. Michel Doret est devenu élu référent du développement durable dont il préside le comité de pilotage. Un petit guide de l'éco-agent qui répertorie « quelques gestes simples qui, ajoutés les uns aux autres, font une réelle différence » et un « guide de l'achat public éco-responsable » ont été créés : ils déclinent dans de nombreux domaines les actes à privilégier en terme d'environnement et d'éthique.
 
Cher… mais économique
 
Les vélos ont coûté 2.500€ TTC les deux. Ils sont équipés de compteurs qui permettront de dresser un bilan de leur utilisation et de sacoches porte-documents adaptées à leur usage. Originalité : ce sont des deux roues motrices puisque le pédalier agit sur la roue arrière et le moteur électrique sur la roue avant. La fiablité des cadres et des mécanismes justifie leur prix élevé. A terme, le fait de disposer de ces deux vélos devrait permettre à la communauté de communes de se séparer de l'une des voitures de service. Ecologie et économie font donc bon ménage.
Des gestes quotidiens qui épargnent la planète, le remplacement, un jour prochain, d'un véhicule du parc automobile par un véhicule électrique (peut-être une Heuliez), la gestation du projet TIPER (parc des énergies renouvelables), la pose d'économiseurs d'eau au Châtelier, un audit sur le transport... tous ces choix trouvent leur cohérence et font le bonheur d'Auriane Pertuisot, étudiante en master développement durable, qui apporte sa pierre à l'édifice à l'occasion de son stage à la « com de com ».

Pour plus d'information sur les vélos électriques, voici le site http://www.lesveloselectriques.com/ et http://www.buzibi.fr/


Peu utilisé aujourd'hui comme moyen de transport le vélo réprend petit à petit sa place pour les trajets courts.
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