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31 juillet 2009 5 31 /07 /juillet /2009 17:28
La déclaration d'utilité publique de la ligne à grande vitesse a été validée le 10 juin par le Premier ministre e.

En signant la déclaration d'utilité publique de la section Tours - Poitiers - Angoulême de la LGV Sud-Europe Atlantique, François Fillon a du même coup validé l'emplacement réservé de la future gare de Poitiers. Elle se construira sur un site qui répond à deux exigences fixées par Réseau Ferré de France pour aménager une gare : que le terrain soit plat et que la voie ferrée se présente dans une ligne droite d'au moins trois kilomètres. Le terrain de l'ASPTT, près de la route de Parthenay, sur la commune de Poitiers, répond à ces deux critères.
Jacques Santrot a toujours bataillé contre ce projet de nouvelle gare parce qu'il contrarie son pôle d'échanges multimodal à côté de la gare actuelle. L'ancien maire s'est d'abord opposé à une gare LGV à Avanton. En 2002, il obtenait du ministre des Transports, Jean-Claude Gayssot, que la ligne à grande vitesse longe l'A 10. Et qu'une bretelle soit aménagée au départ du hameau de Preuilly (Migné-Auxances) pour conduire les TGV dans l'actuelle gare. Seuls les trains filant vers Bordeaux sans s'arrêter emprunteraient la voie longeant l'autoroute. Cette bretelle nécessite la construction d'un double viaduc au-dessus de l'Auxance à hauteur de Preuilly. Et d'un pont au-dessus de l'échangeur routier de « la Folie ». La facture est estimée à 223 millions d'euros « pour un petit bout de ligne qui ne fera gagner que 5 ou 6 minutes pour se rendre à Paris », dénoncent Patrice et Sylvie Abonneau, du Comité contre les nuisances du train à grande vitesse, et Patrick Lantrès, pour le Comité TGV Réaction Citoyenne.
Le 12 juillet 2006, le comité technique de la LGV, instance officielle en charge du suivi du projet de ligne à grande vitesse, prenait position pour la future gare. « Il apparaît souhaitable de réserver la possibilité de construire à terme une gare sur la LGV. Solution qui s'avère la plus pertinente, la plus efficace et la plus respectueuse pour l'environnement. » Insérée dans le dossier d'enquête publique, cette proposition a été validée par le Premier ministre. Dès lors, c'est bien dans cette gare que s'arrêteront les TGV et non plus dans la gare actuelle. A quelle échéance ?
 
“ Quand le trafic l'imposera ”
 
Jacques Santrot a toujours objecté qu'une gare ce n'est pas seulement des trains qui s'arrêtent, mais des interconnexions entre des trains à grande vitesse et des trains régionaux. « Quand ils quittent un TGV, les voyageurs veulent pouvoir monter dans un TER sans changer de quai. » Il concédait quand même : « Quand le trafic l'imposera, il sera toujours temps de construire une nouvelle gare à l'extérieur de Poitiers. Mais il ne faut pas encourager ceux qui viennent à pied ou en bus pour prendre le train dans la gare actuelle, à sortir leur voiture pour se rendre dans la future gare. »
Le 2 juillet, l'argument est tombé à l'eau. Ce jour-là, la CAP a acté le projet de nouvelle passerelle pour relier les quartiers ouest de Poitiers avec le centre-ville. Horizon 2014. Deux ans avant l'ouverture annoncée de la future LGV. Cette grande passerelle ne s'arrêtera pas à Poitiers Ouest mais reliera Mignaloux au Futuroscope et pourra desservir l'aéroport de Biard. C'est ce que ne cesse de dire Alain Claeys lui-même. Alors pourquoi pas le site de l'ASPTT tout proche ? En descendant du TGV dans la future gare, les voyageurs trouveront un bus (plus tard peut-être un tramway ?) qui les conduira directement en centre-ville.



Alain Claeys : “ Le barreau de la LGV est une nécessité ! ”

 

“ On ne peut pas imaginer la gare de Poitiers privée de TGV, s'indigne le maire. Le barreau de raccordement avec la LGV est incontournable ! ”

 

Le député-maire de Poitiers ne comprend pas que le débat autour d'une gare LGV « refasse surface ». « Oui, un emplacement réservé figure bien du côté de l'ASPTT. Mais cette gare n'est pas d'actualité et n'est pas financée. » Quand verrait-elle le jour ? « Pas avant vingt ou trente ans. Aujourd'hui, ce n'est pas la question. »

La question, c'est tout le débat autour du financement de la ligne à grande vitesse qui n'en finit pas d'animer la vie politique.

La moitié des 7,5 milliards d'euros que nécessite l'investissement serait avancée par Bouygues, Vinci ou Eiffage, après appel d'offres. L'autre moitié par l'État, les conseils régionaux, les conseils généraux et les communautés d'agglomération d'Aquitaine, Midi-Pyrénées, Limousin, Poitou-Charentes. En Poitou-Charentes dont on attend 310 millions d'euros, toutes les collectivités ont donné leur accord. Sauf le conseil régional, la Communauté d'agglomération de Niort et le conseil général des Deux-Sèvres.

 

Jean-Philippe Setbon, secrétaire général de la préfecture : « Le 8 juillet, le Premier ministre, François Fillon, a demandé à la présidente du conseil régional de lui faire connaître ses intentions. » Le 19 juillet, Ségolène Royal proposait au Premier ministre que les 310 M€ des collectivités du Poitou-Charentes servent à acquérir les terrains d'assise de la future LGV via l'Établissement public foncier régional créé pour aider les collectivités à acheter des parcelles à urbaniser et aussi dans la perspective de la LGV. François Fillon vient de répondre à Ségolène Royal que sa proposition « soulève des impossibilités techniques et juridiques ». Il lui demande de reconsidérer sa position, faute de quoi les bretelles de raccordement de Châtellerault, Poitiers et Angoulême seraient différées. Ce qui voudrait dire que la ville de Poitiers, pour ne citer qu'elle, ne serait plus raccordée à la future LGV. « Une situation que ne je n'ose pas imaginer une seconde », dit Alain Claeys.

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