"Le dossier bloqué depuis un an est enfin entré dans une phase opérationnelle", se félicite dans un communiqué M. Juppé.
Il invite cependant "la région Poitou-Charentes" à "prendre ses responsabilités" afin de régler "le problème du co-financement" de cette région présidée par la socialiste Ségolène Royal.
Jean-Louis Borloo, ministre de l'Ecologie, et Dominique Bussereau, secrétaire d'Etat chargé des Transports, ont demandé vendredi à Hubert du Mesnil, président de RFF, de procéder dès à présent au lancement du second tour de l'appel d'offres pour la LGV-SEA.
RFF, qui avait reçu en septembre 2008 les offres initiales des candidats, a procédé à l'analyse de ces offres et décidé de poursuivre la consultation avec les groupements constitués autour des sociétés Bouygues, Eiffage et Vinci.
Au cours du second tour de consultation, qui au départ devait être lancé au printemps, les trois candidats devront remettre leurs offres finales d'ici la fin de l'année 2009, pour une attribution en 2010.
La future LGV-SEA sera constituée d'un tronçon central (Tours-Bordeaux, qui doit mettre Bordeaux à deux heures de Paris en 2016) assorti des branches Bordeaux-Toulouse, Bordeaux-Espagne (en 2018-2020) et Poitiers-Limoges (en 2016).
Ce projet constitue le plus important partenariat public-privé réalisé en Europe dans le domaine ferroviaire et porte sur 7,2 milliards d'euros.