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17 septembre 2007 1 17 /09 /septembre /2007 17:16
Suite à notre précédent article sur le dispositif de soutien aux étudiants et apprentis qui utilisent les transports publics pour se rendre sur leur lieu d'études ou de formation, nous avons pu obtenir des informations sur les conditions d'attribution de l'aide.

Voici donc la note qui  précise les modalités de l'aide : cliquez ici

Attention, pour ceux qui utilise le système de tarification de la SNCF, il faut bien veiller à ce que le billet soit nomminatif.

Ce système d'aide a le mérite de promouvoir les transport en commun et c'est un point que nous saluons. Cependant, le dispositif semble assez difficile à comprendre dans la pratique surtout pour des étudiant qui par définition ne sont pas sur le territoire bressuirais durant la semaine.

Voici le lien du bureau information jeunesse : BIJ où des informations complémentaires peuvent être obtenues surtout le samedi après-midi !

BIJ.jpg

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13 septembre 2007 4 13 /09 /septembre /2007 17:43
La ville de Bressuire met en place en cette rentrée scolaire un dispositif de soutien aux étudiants et apprentis qui utilisent les transports publics pour se rendre sur leur lieu d'études ou de formation : jusqu'à 90 % du prix du billet peut leur être remboursé.

Pour bénéficier de cette offre valable durant les trois trimestres scolaires, il faut être domicilié à Bressuire – ville et communes associées – et être âgé de 18 à 25 ans. Il suffit de se présenter au bureau information jeunesse, muni de pièces d'identité, certificat de scolarité, et titres de transports (attention, certaines conditions spécifiques s'appliquent aux billets de train des réseaux régionaux ou supra régionaux). Les conditions de remboursement varient selon la distance et la fréquence des déplacements.

Pour tous renseignements, s'adresser au bureau information jeunesse, place du 5-Mai, au rez-de-chaussée de la médiathèque, durant les heures d'ouverture de celle-ci, ou téléphoner au 05.49.80.48.84 ou encore adresser un courriel à l'adresse bij@coeurdubocage.fr. Tous les renseignements sont également disponibles sur le site internet de la mairie de Bressuire.


Une aide pour la mobilité des jeunes bressuirais en voilà une bonne idée !
Par contre les modalités ont l'air assez floues. Nous allons donc chercher de l'information pour vous à défaut d'avoir été associé à l'élaboration de cette mesure.
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12 septembre 2007 3 12 /09 /septembre /2007 22:34
Nous vous recommandons  le site  des rails en Pays de la Loire.

Toujours à jour et friand de nouvelles ferroviaires toujours plus surprenantes.

http://rails-paysdelaloire.over-blog.com/
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12 septembre 2007 3 12 /09 /septembre /2007 21:48
Le train, c'est à la fois un transport de qualité, un outil d'aménagement du territoire et un vecteur d'excellence environnementale. La Région, autorité organisatrice des transports ferroviaires, le promeut en proposant des solutions pour que chacun puisse en profiter. La Région, avec la SNCF, a simplifié ses tarifs avec deux nouvelles formules pour tous, disponibles depuis le 1er juin 2007 :

  • l'Abonnement TER sur un trajet hebdomadaire, mensuel, à prix imbattables si vous voyagez réguliérement, ouvrant des réductions pour vos proches et amis ;
  • la Carte TER à 20 € par an, ouvrant des réductions (pour vous jusqu'à 50 %, et également pour 3 de vos proches ou amis) pour tous vos voyages sur le réseau TER Poitou-Charentes.

Plus d'infos sur ces tarifs : télécharger la plaquette.


bressuire1.jpg

Des réductions sur tous les TER Poitou-Charentes, encore une bonne raison d'utiliser le TER entre Bressuire - Thouars et Saumur
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23 août 2007 4 23 /08 /août /2007 13:35
Par différents communiqués, la SNCF réagit aux articles (voir NR des 21 et 22 août, notamment) concernant l'arrêt du chargement et le déchargement des wagons de marchandises « isolés » dans 262 gares dont huit dans les Deux-Sèvres : Thouars, Saint-Varent, Airvault, Cerizay, Parthenay, Mazières-Verruyes, Niort et Aiffres.

Pour l'entreprise publique, cette information, avérée, émane « d'un document d'organisation technique du service ferroviaire de fret. Il ne s'agit en aucun cas d'une liste d'arrêt d'activité de ces gares, ou d'abandon des clients qui utilisent les services de fret SNCF ». « Ce trafic de wagons isolés est concentré à partir de fin novembre sur des gares proches, appelées grandes plateformes de tri, mieux équipées et la desserte finale vers le client est réalisée par la technique rail-route, par containers, ou encore par la mise en place d'opérateurs ferroviaires de proximité. Il ne s'agit en aucun cas d'abandonner des clients mais de reporter les trafics sur des équipements plus concentrés, mieux desservis et moins coûteux », assure-t-elle encore.

Selon la SNCF, l'impact économique serait limité : le trafic de wagons isolés des 262 gares représenterait « 2,5 % des wagons chargés » qu'elle achemine chaque année. « Pour deux tiers » des gares concernées, la décision d'arrêter le service des wagons isolés « prend acte de l'absence d'activité : 89 points de desserte n'ont ni reçu ni expédié de wagon sur les quatre premiers mois de 2007 ; 100 ont expédié ou reçu moins de 3 wagons par mois. Pour l'autre tiers, il s'agit d'une décision industrielle : le volume d'activité est très nettement insuffisant pour espérer poursuivre une activité de transport économiquement équilibrée ». Il ne s'agit pas de fermeture de sites, insiste le texte : « Le trafic wagon isolé ne représente que 20 % (sic) du trafic transitant » par les 262 gares concernées.

La SNCF se sert même de l'argument écologique (que lui retournent ses détracteurs qui estiment que l'abandon de cette partie du fret accroîtra automatiquement le transport de marchandises par camion avec la pollution que l'on imagine). « Une locomotive est plus adaptée pour des trajets de 500 km que pour de petits trajets de 20 km (comme c'est plutôt le cas avec les wagons isolés, NDLR). Ainsi, si les émissions du fret ferroviaire sont satisfaisantes avec 6 g par tonne-km pour un train entier, celles-ci passent à 80 g pour un train diesel tirant des wagons isolés », assure l'entreprise publique.

Enfin, la SNCF assure avoir contacté toutes les entreprises clientes de ce service qui se sont vues proposer des solutions de rechange : regroupement de wagons pour atteindre la masse critique d'un train entier, desserte routière et même création d'un autre opérateur ferroviaire.


train3.JPG

En l'absence d'opérateurs de proximité (dont le statut ne serait pas forcément privé), aucune société privée ou public ne pourra s'intéresser au fret diffus. Les nouveaux concurrents privés sont là pour gagner de l'argent... et privilégient donc les flux un minimum massifiés, c’est à dire par trains entiers.

Ce trafic ne peut, hélas, pas être repris par les nouveaux entrants qui ne peuvent pas se permettre d'avoir des agents dans chaque petite gare. Seule la SNCF pouvait traiter les wagons isolés aux meilleures conditions économiques, mais Fret SNCF n’a pas su cultiver cette proximité avec ces clients.

La solution pourrait donc venir de la création d’opérateur ferroviaire de proximité comme c’est le cas dans d’autres pays comme en Suède. Cet opérateur, ancré dans le tissu économique local, devra avoir un savoir-faire à la fois d’exploitant ferroviaire et de fédérateur de trafic afin de massifier les flux émanant du territoire.

Plusieurs types de configuration pourrait voir le jour : l’opérateur de proximité peut être soit une organisation spécifique de la SNCF, soit une filiale, soit un opérateur autonome…l’essentiel étant l’implication du tissu économique local nécessaire à la massification des flux.

La FNAUT en appelle donc à l’ensemble du tissu économique local (industries, collectivités…) afin d’engager une réelle réflexion sur ce sujet.

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23 août 2007 4 23 /08 /août /2007 13:24

Dans le cadre de la réorganisation du fret à la SNCF, 262 gares, dont celle de Thouars, n'assureront plus le chargement et le déchargement des wagons de marchandises « isolées » à partir du 30 novembre. Une aberration selon Michel Ferey, secrétaire CGT.

« Cette décision est un gros coup dur pour l'économie thouarsaise. Une vraie mise à mort pour certains emplois dans le fret mais, également, pour bon nombre de petites entreprises locales. » Michel Ferey n'y va pas par quatre chemins. Selon lui et ses collègues syndicalistes de la CGT, la fin du trafic de wagons isolés n'est ni plus ni moins un plan social déguisé qui devrait induire des répercussions dramatiques sur l'ensemble de l'activité industrielle.

« Comment pourrait-il en être autrement ?, s'indigne-t-il. De nombreuses PME des environs utilisent, en permanence, ce service de fret qui permet d'expédier des marchandises même en petite quantité. A compter du 30 novembre, nous ne pourrons plus leur offrir ce service. Que vont donc faire les patrons de ces structures ? Ceux qui en auront la possibilité se rabattront sur le trafic routier, plus coûteux et moins sécurisé. Et pour les autres, ils devront peut-être réorganiser à leur tour leur façon de travailler en faisant appel à des transporteurs de fret concurrents. Quant aux chefs d'entreprises qui souhaitaient s'installer dans le département, cette nouvelle donne ne va pas forcément les inciter à venir. A tous les niveaux, il s'agit donc d'une décision incompréhensible et catastrophique pour l'équilibre économique de Thouars et de ses environs. »

sscn0232.jpg

La gare de Bressuire n'assurait déjà plus ce service et désomais il n'y aura plus aucune gare qui pourra assurer ce service en Deux-Sèvres !

 
Primauté à la rentabilité
 
Identifiée comme une des principales sources d'emplois dans le Thouarsais, l'activité ferroviaire vit donc des heures difficiles. Mais Michel et ses collègues n'envisagent pas de baisser les bras surtout que la demande existe « C'est ça qui est aberrant, s'énerve-t-il. On veut supprimer une activité qui marche, c'est stupide ! Alors oui, on est un peu abasourdi par cette nouvelle mais nous n'allons pas laisser faire. Nous devons réagir autant pour sauver nos emplois que pour sauvegarder ceux des autres car c'est tout un système qui est ébranlé. C'est pourquoi nous refusons d'être taxés de corporatistes. Et puis cela concerne tout le monde. Car qui dit suppression du trafic de wagons isolés dit accroissement du trafic routier. A partir de là, on peut tout imaginer. Plus d'accidents, de pollution, de coûtsA l'heure où nos dirigeants ne cessent de promouvoir le développement durable, on peut vraiment s'interroger sur la portée de la décision de la SCNF. »

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3 août 2007 5 03 /08 /août /2007 12:06
logo-rff.jpgTrois groupements français ont présenté leur dossier de candidature pour la future ligne à grande vitesse Tours-Bordeaux, la première à être financée sous forme d'une concession au secteur privé sur le réseau national.

Les groupes de BTP Vinci et Eiffage ont chacun présenté un dossier, ainsi que Bouygues Construction, via sa filiale Bouygues Travaux Publics, associé au groupe ferroviaire Alstom, ont indiqué des porte-parole des trois groupes.

Un appel d'offres, plus détaillé que l'appel à candidatures publié en mars, sera publié au deuxième semestre 2007, pour une signature de contrat au deuxième semestre 2008, avait indiqué en mars Réseau ferré de France (RFF), propriétaire du réseau et donc autorité concédante. Interrogé, RFF n'a pas souhaité confirmer le nombre ou l'identité des groupes qui se sont portés candidats.
 
Coût : 4,9 milliards d'euros
 
La ligne reliant Tours et Bordeaux, qui fait partie du projet de liaison à grande vitesse baptisé « Sud Europe Atlantique » (SEA), devrait voir le jour en 2016 et coûter 4,9 milliards d'euros, selon le ministère des Transports.

Comme nous l'avions annoncé en mai, elle sera financée par un « partenariat public-privé » (PPP), forme de concession, et son titulaire assurera « la conception, la construction, l'entretien, le renouvellement, l'exploitation et le financement du projet à ses risques. En contrepartie, il disposera des recettes produites par l'exploitation de la ligne », selon RFF.

lgv_sea.jpgTrois candidats sont d'ors et déjà présents pour construire la future LGV ... l'entreprise Sécorail et les carrières du Thouarsais seront certainement sollicitées par les concessionnaires ce qui conduira à faire passer des trains sur nos lignes des Deux-Sèvres.
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27 juillet 2007 5 27 /07 /juillet /2007 18:13

Les travaux de la ligne de chemin de fer Nantes-Les Sables-d'Olonne, débutés en janvier 2006, devraient s'achever en décembre 2008. Le point à mi-parcours.

L'électrification de la ligne Nantes - La Roche-sur-Yon - Les Sables-d'Olonne est sur la bonne voie. L'opération, programmée sur trois ans, permettra aux trains, pour le moment diesel, de circuler en traction électrique de Paris jusqu'aux Sables-d'Olonne. Mise en service prévue en décembre 2008. Oublié, le changement aujourd'hui obligatoire en gare de Nantes : les passagers pourront rallier Les Sables par des TGV directs en provenance de Paris. Une petite révolution qui comporte des risques : la charge supportée par les 112 km de caténaires atteindra les 25 000 V.

« Nous allons devoir faire un vrai travail de sensibilisation des riverains pour limiter les risques d'électrocution », prévoit déjà Patrick Lahaye, chargé de projet au Réseau ferré de France (RFF), maître d'ouvrage du projet.« En attendant l'électrification proprement dite, les travaux de signalisation, télécommunications et d'ouvrages d'art sont bien entamés sur la totalité du parcours », assure Patrick Lahaye.

Malgré le tollé provoqué par l'abattage massif des arbres en bordure des voies (O.-F. des 4 avril et 4 juillet 2007), « les travaux avancent selon le calendrier prévu ».Perturbations début 2008 en VendéeLa pose de poteaux caténaires, effectuée sur le tronçon Nantes-Vertou, se poursuit cet été et jusqu'à décembre de Clisson à L'Herbergement, en Vendée. Pas de perturbations prévues. En revanche, d'octobre à septembre 2008, les travaux entre Vertou et Clisson, et entre L'Herbergement et La Roche, entraîneront la fermeture d'une des voies.

« Nous allons devoir adapter les horaires et supprimer certains trains pour éviter les croisements », commente Philippe Hecquet, chargé du projet à la SNCF, le maître d'oeuvre des travaux. Les plus grosses perturbations sont attendues entre le 16 janvier et le 18 avril 2008 : la voie unique reliant La Roche aux Sables sera fermée du lundi midi au vendredi midi. Les usagers des transports en commun ne devraient cependant pas en subir les conséquences, puisque « les liaisons ferroviaires seront reportées sur autocars », indique Philippe Hecquet.

La gare de La Roche-sur-Yon sera, elle, fermée dans la nuit du 19 au 20 janvier, « le temps de mettre en service le poste d'aiguillage informatisé qui remplacera trois postes manuels ; une première dans la région », assure Patrick Lahaye.Une fois la pose des poteaux caténaires achevée, restera à dérouler les caténaires. Des câbles de cuivre qui devraient attirer la convoitise des trafiquants. Patrick Lahaye réfléchit d'ores et déjà à différents stratagèmes afin de protéger son précieux or rouge : « Nous n'avons encore rien décidé, mais pourquoi ne pas mobiliser des services de surveillance · »Laure ANELLI.

 

Nantes-lesSables-Elec01.jpg

Ouest-France

 

 

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26 juillet 2007 4 26 /07 /juillet /2007 13:09
Passerelle de la gare : l'avenir est au Sud 

Pendant plusieurs semaines, les Yonnais lui ont déclamé toute leur affection dans nos colonnes. Nombre de souvenirs enfouis ont trouvé expression, lorsqu'ils ont appris la disparition de la passerelle de la gare, telle qu'elle se dresse aujourd'hui.
 
Une page s'est donc tournée avec la fin annoncée de l'oeuvre de l'architecte yonnais Robert Le Ricolais (1894-1977). Les raisons de sécurité et d'accessibilité sont évoquées. L'arrivée du TGV en Vendée et la réflexion sur l'urbanisme dans le Pentagone en sont les causes.
 
Symbole patrimonial de la ville, lien historique entre les quartiers Gare/Forges et Pentagone, le sujet suscite les intérêts. La mairie le sait. La population est invitée à découvrir les projets de l'architecte Bernard Tschumi (Ouest-France du 3 mai) et à donner son avis. 

Passerelle-La-Roche.jpg

 
 
L'intérêt général prévaut
 
Le nouvel équipement, tel qu'il est imaginé, a résolument des allures futuristes : tube large de trois mètres au sol agrémenté de lignes de force, accès à la passerelle par des escaliers et des ascenseurs des deux côtés de la gare. La Roche regarde son avenir en face.
 
Mais l'une des questions, en mai, est de savoir où construire l'ouvrage. Au sud, c'est-à-dire à l'opposé de l'actuel positionnement, ou enjambant le bâtiment de la gare ? Le maire Pierre Regnault, tout comme l'architecte créateur, ne s'en cachent pas : ils privilégient le deuxième scénario.
 
Pourtant, le comité de pilotage du projet (1) en décide autrement. Le 11 juillet, - on l'a appris hier -, il retient à l'unanimité la première solution, « le projet le plus neutre » selon le maire. Plusieurs arguments plaident en faveur de l'option côté sud et répondent à l'intérêt général. Parmi eux, l'accessibilité des usagers. Sur ce point, la passerelle en position centrale présente des inconvénients : elle est plus longue de 20 mètres ; elle est plus haute, d'où des escaliers plus hauts et une pente plus importante, qui peuvent être gênants pour des personnes à mobilité réduite.
 
Si le défi architectural séduit, il ne doit pas non plus heurter la sensibilité des Yonnais, estime le maire. L'option sud s'intégrerait mieux à l'architecture sobre de la gare, d'inspiration napoléonienne. Enfin, l'argument financier n'est pas à négliger. Même s'il est un élément parmi d'autres dans la réflexion, il est considérable pour les cofinanceurs. Le coût du projet devrait avoisiner tout de même deux millions d'euros. En attendant la réalisation de la future passerelle d'ici l'automne 2008, le projet retenu sera présenté au conseil municipal le 26 septembre.
 
 
Loïc TISSOT.
 
 
(1) Il réunit l'ensemble des acteurs : SNCF, Réseau ferré de France, conseil général, conseil régional, communauté de communes du pays yonnais, Ville, État via la direction régionale de l'équipement.
 
Ouest-France

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10 juillet 2007 2 10 /07 /juillet /2007 08:24
La LGV Poitiers - Limoges a été validée par la Commission nationale du débat public. Réseau ferré de France sollicite aujourd’hui les collectivités pour financer les études.

Entre deux et trois années d’études. C’est ce qu’a annoncé, hier soir, Jacques Santrot, le président de la CAP, en réunion de communauté d’agglomération. Ces études seront engagées dès cette année et devraient coûter trente millions d’euros. Il s’agit d’une première phase devant conduire à la déclaration d’utilité publique. Avec pour objectif à terme d’ouvrir la ligne Poitiers - Limoges en même temps que la LGV Sud-Europe Atlantique (2016).

Pour Poitiers - Limoges, l’État apportera dix millions d’euros. Réseau Ferré de France dix millions également. L’Europe quatre millions. Les collectivités locales sont invitées à mettre six millions d’euros. Les régions Limousin et Poitou-Charentes : trois millions. Le département de la Haute-Vienne : 750.000 €. Le département de la Vienne : 375.000 €. La Communauté d’agglomération de Poitiers : 375.000 €. La participation de Limoges n’a pas été indiquée.

Ces sommes ont été mises en avant lors d’une réunion du comité de pilotage qui s’est tenue, le 18 avril, à Limoges. Lequel a rappelé la décision de RFF de conduire ce projet « en cohérence avec la poursuite de l’aménagement de la ligne Paris - Orléans - Limoges - Toulouse et la modernisation des liaisons de trains express régionaux ». Conformément aux conclusions du débat public organisé l’an passé.

Hier soir, les élus de la CAP ont donné leur accord unanime à l’octroi de 375.000 € pour les études, sans l’ombre d’une discussion.
Le rapport qui leur était soumis indiquait que « L’enjeu d’une ligne à grande vitesse entre Poitiers et Limoges dépasse largement l’intérêt des deux agglomérations. Il intéresse l’ensemble du Centre-Ouest Atlantique ».


carte16.jpgC'est partie pour 3 ans d'études sur le fuseau central (en rouge) qui a été choisit par RFF après le débat public qui s'est déroulé en 2006.
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