Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Bons plans

Accueil du site

Nous contacter : bressuire@fnaut-pc.asso.fr

 

Bressuire<>Thouars<>Tours : l'actu SNCF

 

Nantes<>Bressuire<>Poitiers Nouveaux TER : cliquez ici

Le guide des transports pour les étudiants : cliquez ici

 

Vous rechercher un horaire    au départ de Bressuire,    cliquez ici

Recherche

FNAUT : Fédération Nationale des Usagers des Transports
Association d'usagers dont le but est de défendre les usagers des transports publics et de participer à la promotion des trains et des cars.

 Pour être tenu informé des actualités par mail, inscrivez-vous à la lettre d'actualité à gauche de cet écran : rubrique "Vous prévenir"
Pour agir en faveur du transport public et du TER, ou simplement pour nous soutenir, adhérez à la FNAUT ! cliquez ici

Pour nous contacter : bressuire@fnaut-pc.asso.fr

Poitou-Charentes

 

 

logopoitouchbleu

Fédération  Nationale des Associations d'Usagers des Transports
www.fnaut-pc.asso.fr
Association régionale de défense des usagers des transports urbains, inter-urbains, régionaux et inter-régionaux

 

Vous souhaitez adhérer à la FNAUT : cliquez ici

25 novembre 2008 2 25 /11 /novembre /2008 19:07
Fallait-il privatiser les autoroutes ? Il y a trois ans, cette question avait déclenché une vive polémique. Aujourd'hui, le doute n'est plus permis : c'était une erreur. Toujours en quête de financements pour respecter les engagements du Grenelle de l'environnement, le gouvernement se propose de siphonner les sociétés d'autoroutes. Surtaxer une activité notoirement polluante pour promouvoir des projets verts n'est pas choquant. Et peut même s'avérer politiquement payant. Davantage en tout cas qu'une « taxe pique-nique » !
L'ennui, c'est qu'en 2006 ces concessions ont quitté le giron de l'Etat en échange d'un chèque de près de 15 milliards d'euros. Et que la ponction fiscale envisagée modifie sensiblement l'équation économique qui prévalait alors. Un peu comme un loyer qu'on doublerait en cours de bail. Il ne s'agit pas de faire pleurer sur le sort des Vinci, Eiffage et autres Abertis, qui ont acquis ces vaches à lait à bon prix. D'autant que, depuis, leur politique tarifaire n'a pas été exempte de reproches. Mais comment justifier que, moins de trente-six mois après la privatisation, on exige un complément de prix significatif au motif que, à l'époque, les pouvoirs publics avaient choisi d'affecter l'essentiel de la somme perçue au désendettement plutôt qu'à l'organisme chargé de financer des projets alternatifs à la route.

Impécunieux, l'Etat n'a d'autre choix que d'aller au bout de sa démarche. Mais, en échange, il devra consentir des contreparties aux concessionnaires, comme une augmentation sensible des péages par exemple. Pour les opposants à la privatisation, il s'agit là d'une victoire posthume. Pas sûr que les usagers de la route doivent s'en réjouir.
Partager cet article
Repost0

commentaires