Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Bons plans

Accueil du site

Nous contacter : bressuire@fnaut-pc.asso.fr

 

Bressuire<>Thouars<>Tours : l'actu SNCF

 

Nantes<>Bressuire<>Poitiers Nouveaux TER : cliquez ici

Le guide des transports pour les étudiants : cliquez ici

 

Vous rechercher un horaire    au départ de Bressuire,    cliquez ici

Recherche

FNAUT : Fédération Nationale des Usagers des Transports
Association d'usagers dont le but est de défendre les usagers des transports publics et de participer à la promotion des trains et des cars.

 Pour être tenu informé des actualités par mail, inscrivez-vous à la lettre d'actualité à gauche de cet écran : rubrique "Vous prévenir"
Pour agir en faveur du transport public et du TER, ou simplement pour nous soutenir, adhérez à la FNAUT ! cliquez ici

Pour nous contacter : bressuire@fnaut-pc.asso.fr

Poitou-Charentes

 

 

logopoitouchbleu

Fédération  Nationale des Associations d'Usagers des Transports
www.fnaut-pc.asso.fr
Association régionale de défense des usagers des transports urbains, inter-urbains, régionaux et inter-régionaux

 

Vous souhaitez adhérer à la FNAUT : cliquez ici

26 novembre 2007 1 26 /11 /novembre /2007 14:26
Le débat sur le prix de l'essence est en fait un faux débat. La distorsion croissante entre l'offre et la demande d'hydrocarbures ne peut en effet conduire qu'à une hausse permanente du prix. Le très récent rapport de l'AIE (Agence internationale de l'énergie) prévoit que la demande mondiale, tirée par la croissance chinoise et indienne, devrait progresser de 55% d'ici à 2030. Pour tenir, il faudra consentir des investissements de l'ordre de 22.000 milliards de dollars pour améliorer les capacités de production et l'efficacité énergétique avec des conséquences évidentes.

courbe-production-mondiale-petrole.gif
Production annuelle de pétrole depuis1930.

D'abord le nombre de barils/jour nécessaire pour alimenter cette soif énergétique devrait atteindre 116 millions dans un quart de siècle, contre 84 millions de barils/jour en 2006. Or, il est plus qu'improbable d'y parvenir. Lester Brown* estime que sur les trois principaux pays producteurs de pétrole, 15 ont atteint leur pic de production et huit sont en croissance dont l'Arabie Saoudite pour laquelle de très fortes réserves pèsent sur la capacité de production supplémentaire. Au mieux, on pourrait éviter une réduction de la production globale à la condition qu'aucun des huit pays n'atteigne lui-même son pic dans l'immédiat. Certains estiment que le pic a été atteint fin 2005 ou qu'il le sera cette année. Quoi qu'il en soit, dans ces conditions, le prix ne peut que monter jusqu'à ce qu'un substitut au pétrole soit trouvé.

En second lieu, la question du climat oblige à intégrer les coûts externes, tout d'abord pour réduire les quantités produites de CO2 - c'est la taxe carbone - puis pour encourager l'efficacité énergétique et la réduction de la consommation. Cela conduit à réfléchir de manière différenciée sur la taxation carbone d'une part et la taxation de la consommation énergétique d'autre part. Certains pays ont choisi de taxer l'énergie comme l'Autriche ou les Pays-Bas, d'autres le CO2 comme le Danemark, l'Allemagne ou la Norvège voire les deux comme la Finlande.

De toute façon, énergétique ou CO2, l'une et l'autre s'appliquent évidemment au pétrole. Ces taxes s'ajoutant au prix du marché, le prix global supporté par le consommateur ne peut donc que s'élever. Le centre international d'évaluation technologique a calculé le coût réel de l'essence incorporant les remises d'un pôle industrie pétrolière, les coûts liés à la protection des approvisionnements, les subventions à l'industrie pétrolière et les coûts médicaux du traitement des maladies respiratoires liées aux gaz d'échappement. Le montant total de ces coûts indirects en 2005 aux États-Unis s'élève à 2,35 $, somme qui devrait s'ajouter au prix du litre à la pompe, à savoir seulement 53 cents, portant ainsi le prix réel du litre d'essence à 2,88 $ !

Interview de Corinne LEPAGE sur le site www.actu-environnement.com
Partager cet article
Repost0

commentaires

M
C'est bizarre. Après le tintamarre du "Grenelle de l'Environnement", tout continue comme si rien ne s'était passé et personne n'a l'air de trouver à y redire. Pourtant tout laisse à penser qu'il ne se passera rien. Vendeurs de boniments vous avez de beaux jours devant vous. Vos enfants beaucoup moins vu le monde de gaspillage que vous leur laisserez ! Pauvre planète.  
Répondre