5 avril 2007
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Ils vivent dans le train pour que le TGV arrive. Les cheminots ne comptent pas leurs heures, vivent, dorment et mangent dans le train. Leur objectif : que le TGV soit à l'heure, fin 2008, à La Roche.
C'est à quelques centaines de mètres de la gare. Plusieurs wagons sont là. Des vieux, « certains datent des années 60 », estime, à la louche, Jean-François Le Bihan, qui dirige les équipes sur place. Les wagons sont hors service depuis longtemps, gagnés par la rouille pour certains, mais pas hors d'usage. En tout cas, ils n'ont pas été envoyés à la casse. Ils ont même été recyclés. D'ailleurs, à y regarder de près, ces wagons ne sont pas abandonnés. Des paraboles fixées à l'extérieur des wagons traduisent une vie à l'intérieur. Pour qui ? Pour des cheminots. D'authentiques cheminots, d'un genre un peu particulier. Ils ont chacun leurs spécialités, et ils sont là pour préparer le terrain à l'arrivée du TGV.
Ils sont cheminots et sont logés dans de vieux wagons tout équipés, stationnés à la gare. Chacun dans leur spécialité, ils sont chargés de préparer l'arrivée du TGV, prévue fin 2008.
Le « vrai » TGV cette fois, pas le poussif, celui que de méchantes langues avaient baptisé le TGV mogette, tracté par une locomotive diesel. Cette fois, ce sera un TGV dûment électrifié. Ils sont une douzaine de ces cheminots à « vivre » ici, à cantonner comme ils disent, dans ces wagons tout équipés, avec douche commune, chambre individuelle et mini coin lavabo, que la SNCF a reconvertis pour ses cheminots-nomades. Ça relève plus de la chambre du moine trappiste que de la chambre d'hôtel, mais bon, ça reste confortable. « C'est vrai que ce n'est pas le grand luxe, sourit Philippe Charlot, mais il y a tout ce qu'il faut, y compris le lave-vaisselle. »
Plus de temps à perdre
Seul signe de confort finalement, cette grande télé à écran plat, qui permet de tuer le temps, « de regarder les Guignols tout en mangeant »,sourit Thierry Geny, une trentaine d'années de métier. Il est midi, et il évite de parler trop fort, car un de ses collègues dort encore dans un des compartiments transformés en chambre. Avant de débarquer à La Roche-sur-Yon, Thierry, « cuistot » auto-désigné de l'équipe, était sur le chantier de l'électrification de la ligne Rennes/Saint-Malo. Il est à La Roche-sur-Yon depuis janvier 2006. Et il passera encore au moins un Noël ici. Son départ ? « Fin 2008, prévoit-il, quand le TGV sera mis en service. »
Avant qu'il ne pointe son nez, du travail reste à faire pour accueillir le TGV : moderniser les gares traversées, changer la signalisation, etc. C'est le travail de Thierry. Il est chargé des installations électriques de sécurité. « Le moindre bout de fil qui est passé là-dedans, dit-il en montrant des fils électriques qui dépassent d'une armoire, je le connais. » Rien qu'à La Roche-sur-Yon, près de 50 km de câbles ont d'ailleurs été déroulés pour faire fonctionner la future signalisation électrique !
On est là dans un local qui abritera les installations de sécurité. Des ouvriers d'une entreprise prestataire sont à l'oeuvre. Et Thierry supervise. Sans compter ses heures, travaillant aussi la nuit. « Notre travail n'est pas compatible avec des horaires fixes »,remarque d'ailleurs Philippe Charlot.Et puis, plus de temps à perdre. Le TGV entrera en gare fin 2008. Il doit arriver quand le Vendée Globe partira.
Philippe ECALLE.
28 novembre 2006
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Communiqué de la Région :
La Région Poitou-Charentes s’est engagée à faire le maximum pour relancer la liaison TER entre Bressuire et Saumur, via la gare de Thouars. L’expérimentation mise en place en 2006 pour évaluer les besoins en matière de transport ferroviaire sur cette ligne devait être close en décembre. Considérant qu’il convient de laisser le temps de s’habituer à reprendre le train aux habitants du Nord Deux Sèvres, Ségolène Royal a demandé à la SNCF de prolonger l’expérience en 2007, en accord avec le département des Deux-Sèvres qui contribue aussi au financement du service.
Dès le 1er décembre, l’offre actuelle sera renouvelée dans son ensemble, comme le souhaitait le Comité de bassin, organisme consultatif associant l’ensemble des partenaires et usagers. A leur demande, les horaires seront en outre adaptés. Plus d’infos sur les nouveaux horaires : cliquez ici.
Trois modifications ont été intégrées à la demande des usagers :
- le TER assurant la correspondance avec la liaison TGV reliant Saumur à Paris voit ses horaires avancés de 10 minutes avec un départ de Bressuire à 6h25 et un passage à Thouars à 6h50 pour une arrivée à Paris à 9h25.
- la mise en correspondance d’un TER avec la liaison TGV reliant Saumur à Lyon avec un départ de Thouars à 16h20.
- nouvel horaire pour le bus-TER assurant la liaison Saumur – Bressuire afin, notamment, de permettre un meilleur accès aux étudiants venant de Tours-Angers-Nantes. Ce bus-TER partira de Saumur à 13h25 pour un passage à Thouars à 14h06 et une arrivée à Bressuire à 14h38.
La Région Poitou-Charentes décide de prolonger le TER Bressuire-Saumur pour un an... c'est bien mais le travail de communication réalisé en 2006 doit être prolongé en 2007 surtout après le suspens alimenté par la SNCF sur la reconduction de cette desserte.
16 novembre 2006
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La Nouvelle République invite ses lecteurs à réagir sur l'avenir du TER Bressuire - Thouars - Saumur !
Depuis quelque temps, dans nos colonnes, nous évoquons l'incertitude qui plane sur le maintien des nouvelles lignes TER. Leur création, voici un an, fut une extraordinaire nouvelle. Il est fréquent de voir des services amputés dans les petites villes et très rare, a contrario, d'assister à des créations, et tout particulièrement sur les lignes secondaires de la SNCF.
Le tour de force fut donc, à l'époque, légitimement salué en fanfare. Aujourd'hui, l'avenir de ce service pourrait être menacé à telle enseigne que la SNCF a préparé deux sortes d'horaires, avec ou sans les nouveaux TER (voir notre Indiscret du 4 novembre). Nous invitons nos lecteurs à s'exprimer sur le sujet :
Nouvelle-République BP 70 Thouars 79102 cedex, ou bien nr.thouars@nrco.fr
La FNAUT étudie actuellement la meilleure position à adopter vis à vis de ce dossier mais elle vous informera très bientot !
10 novembre 2006
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L'expectative dans laquelle le nord Deux-Sèvres est plongé quant à la reconduction (ou non) des nouvelles dessertes TER à compter du 10 décembre prochain a le don d'exaspérer les responsables politiques locaux. Le maire, Alain Ligné, juge l'« attente assez désolante et pas à la hauteur du service public ». De droite comme de gauche, les élus du Thouarsais n'ont aucune prise, assurent-ils, sur des négociations qui se jouent entre la Région et la SNCF, voire plus haut. Pour les conseillers généraux Patrice Pineau et Bernard Paineau, « la SNCF ne peut pas se désengager comme cela de cette expérience ». Et le maire de Mauzé-Thouarsais (1) d'en appeler au passé de la ville : « Toute l'histoire de Thouars est liée à la SNCF. C'est pour nous un capital que cette entreprise publique ne peut ignorer ». Selon lui, le niveau de fret (les trains de marchandises) est suffisamment élevé pour amortir la dépense qu'occasionnerait, pour la SNCF, le maintien des TER.
Un argument rejeté par l'entreprise publique. « Le fret ne peut en aucun cas compenser le coût des TER. Légalement, déjà, il ne peut y avoir de vases communiquants entre deux activités différentes (voyageurs et marchandises, NDLR) », explique Marc Doisneau, directeur délégué TER pour Poitou-Charentes. D'un point de vue économique, ensuite, « les volumes de fret sont insuffisants pour pouvoir rapporter des sous à la SNCF dans l'objectif d'équilibrer le reste », poursuit le cheminot. Enfin, « la probable perte (2), par la SNCF, du marché du transport des granulats issus des carrières Roy au 1er janvier 2007 au profit de la société privée Séco-Rail » (lire également ci-contre) vient encore affaiblir cette hypothèse.
Ping-pong
Dominique Paillé en a une autre. A l'origine, le député n'était pas un fervent partisan des TER auxquels il préférait le projet de faire arriver le TGV en gare de Thouars. Une idée plus porteuse, estimait-il. Aujourd'hui, c'est lui qui a la position la plus tranchée. Pour lui, la principale responsable de ces atermoiements, c'est la Région : « Lorsque j'interroge la SNCF, on me dit que l'on attend la réponse du conseil régional. Lorsque l'on fait des démarches auprès de ce dernier, il nous renvoie vers la SNCF.
Pourtant, c'est très simple. Soit la Région a réellement envie de maintenir les dessertes et elle met le paquet, soit elle ne le veut pas et prend ses responsabilités ». Ce serait en effet une solution pour faire cesser ce jeu de ping-pong permanent qui laisse les usagers dans l'ignorance. Il faudrait pour cela qu'en plus de sa participation (400.000 €), la Région compense celle de la SNCF (400.000 € supplémentaires). Mais que sont 800.000 € dans une course à la présidentielle ?
(1) Bernard Paineau, donc.
(2) Dans la NR du 27 juillet, nous annoncions cette arrivée d'un opérateur privé dans le fret ferroviaire.
Pierre CALMEILLES
Il y a un an ce photo-montage nous permettait d'espérer voir ce TER sur la ligne Bressuire-Saumur.
Un an après, la SNCF, qui n'a rien fait pour promouvoir les nouvelles dessertes, prend en otage les usagers en laissant planer le doute sur la reconduction de l'opération pourtant votée par la Région ! (voir notre article du 30.10.2006)
30 octobre 2006
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Lors de sa cession d’Octobre 2006 la Région Poitou-Charentes a voté le prolongement de l’expérimentation du TER Bressuire – Saumur : Voir le document
« La Commission […] a exprimé la demande que l’expérimentation du Nord Deux-Sèvres soit évaluée dans le courant 2007. Sa prolongation d’un an est apparue nécessaire pour tester réellement sa pertinence et permettre une évolution des habitudes de déplacement. »
Après les premiers résultats qui ont montré une fréquentation d’une dizaine de voyageurs à chaque voyage, il semblerait que le début de l’année scolaire ait vu la fréquentation légèrement augmentée. Mais l’effort financier est encore élevé vis à vis du nombre de voyageurs.
C’est pourquoi la FNAUT demande à ce que tous les moyens prévus dans la charte de mobilisation des acteurs du nord Deux-Sèvres soient réellement mis en œuvre et en particulier en ce qui concerne les actions de promotions qui doivent être mises en œuvre par la SNCF et qui sont un peu [trop] discrêtes.
C'est reparti pour un an pour le TER Bressuire-Saumur, c'est le moment pour engager une véritable campagne de promotion pour faire venir les usagers !
25 octobre 2006
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La Région Poitou-Charentes s’était engagée ces dernières années à faire le maximum pour relancer la liaison la liaison TER entre Bressuire et Saumur, via la gare de Thouars. L’année 2006 avait servi d’année d’expérimentation pour comptabiliser les besoins en matière de transport ferroviaire sur cette ligne.
Cette phase devait se terminer le 31 décembre prochain. « C’est désormais acquis, l’expérimentation se prolongera en 2007. Il faut laisser aux gens le temps de s’habituer à reprendre le train. Les progressions de fréquentation (+20%) enregistrées cette année nous montrent que nous sommes sur la bonne voie » souligne Jeanine Zeekaff, conseillère régionale.
La correspondance avec la liaison TGV reliant Saumur à Paris matin et soir, elle aussi maintenue pour l’instant, a certainement pesé dans la balance.
Paris avant 9h le matin
Les horaires de la liaison TER pour 2007 viennent d’être établis. Ils devraient permettre non seulement de faciliter les déplacements locaux mais aussi e relier Paris avant 9h le matin via Saumur, un atout non négligeable dans ce contexte de négociations.
« Nous sommes à cheval sur deux départements, mais aussi sur deux régions, ce qui rend les choses encore plus compliquées. Il nous faut proposer des horaires qui satisfassent les différentes clientèles à des prix accessibles » ajoute Jeanine ZEEkaff.
Reste que l’expérience a un cout, assumé cette année à la fois par la Région et la SNCF. Sa prolongation l’an prochain fait actuellement l’objet d’âpres négociations entre les parties, la SNCF considérant au vu des résultats 2006 que cette liaison n’est pas rentable.
Une arrivée avant 9h à Paris, M. Zeekaff a dû se tromper car pour que cela soit possible il faut que le TGV à Saumur soit supprimé ce qui ne sera pas le cas avant 2008.
La Nouvelle République du Centre Ouest
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Les Sables-Bressuire-Saumur-Tours
6 juillet 2006
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16:48
Le conseil de développement du Pays a procédé à une enquête de fréquentation du train entre le 8 février et le 30 mars.
2.000 courriers ont été envoyés à des associations ou entreprises. Le taux de retour a été de 5,5 %, un résultat identique à ceux obtenus dans les grandes enquêtes nationales. Il ressort que les Thouarsais utilisent le train essentiellement pour des voyages au-delà de 80 kilomètres de leur domicile. 82 % de ceux qui se déplacent à Paris le font par le train.
A l'époque du sondage, la ligne TER avait été mise en place depuis plus de deux mois. Déjà, pour se déplacer par train vers la capitale, une majorité (39 %) venait en gare de Thouars. Les gares de Saumur et Angers venant en 2e et 3e position, avec respectivement 23 et 18 % des sondés.
La surprise dans cette enquête vient dans ce qui constitue un frein à l'utilisation du train. Ce n'est pas le coût qui empêche les Thouarsais d'utiliser ce moyen de locomotion, mais plutôt les contraintes horaires et les difficultés de correspondances. Autre surprise, à l'inverse si les Thouarsais utilisent plus facilement le train aujourd'hui c'est essentiellement en raison de la hausse du prix du carburant.
Enfin, la communication SNCF notamment pour les horaires serait toujours insuffisante. Le président du conseil de développement, Gilbert Breton, estime que ces résultats sont « encourageants mais pour maintenir la ligne Thouars-Saumur, les voyageurs doivent encore se mobiliser […] »
Le nouveau TER en gare de Thouars, un outil de communication performant !
Bravo au Pays Thouarsais qui se mobilise pour conserver ce TER, le Pays du Bocage Bressuirais devrait s'en inspirer !
La Nouvelle République 06 juillet 2006
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dans
Les Sables-Bressuire-Saumur-Tours
6 mars 2006
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10:54
La SNCF annonce qu'en raison de travaux sur la ligne Bressuire - Thouars - Saumur, les trains TER suivants seront remplacés par des cars (voir tableau).
Il est en quand même regretable que la SNCF soit obligée de supprimer des TER pour faire des travauxde maintenance de la voie. On peut alors se demander s'il n'existe pas dans la journée des périodes suffisament longues sans circulation pour effectuer les travaux. Ce n'est pas la densité du trafic actuel qui doit empécher ses travaux...
Pour plus d'informations, contactez le 0891 705 805 (0,23€/min).
La SNCF vous prie de bien vouloir l'excuser pour la gêne occasionnée.
27 janvier 2006
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Alertés par un de nos adhérents, nous vous informons d'un problème sur le car TER 37770 :
Départ de La Roche sur Yon : 13h30
Chantonnay : 14h05
Cerizay : 14h40
Bressuire : 14h55
Thouars : 15h30
Arrivée à Saumur : 16h11
Ce car est partie de La Roche avec un retard de 1h20 suite à un problème technique. Toutes les correspondances ne seront pas assurées.
Tous les usagers qui subissent ces retards peuvent demander des dédommagements à la SNCF ou la Région concernée par leur trajet.
Bon courage aux usagers.
2 décembre 2005
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La SNCF qui fait de réels efforts pour la promotion de la nouvelle desserte du nord Deux-Sèvres vient de mettre à jour le site internet du TER Poitou-Charentes.
Les nouveaux horaires entre Bressuire<>Thouars<>Saumur peuvent être téléchargés via le site internet. C'est une grande nouvelle car le site n'est pas mis à jour régulièrement contrairement au site des autres régions comme celui des Pays de la Loire qui est très riche d'informations.
Voir le site : www.ter-sncf.com/poitou_charentes/
Cependant, la recherche sur le site www.voyages-sncf.fr de trajets Bressuire<>Paris ne donne toujours pas les correspondances par Saumur. Un conseil quand vous voulez un trajet, précisez VIA Saumur comme ça vous pourrez trouver les billets et les commander sur internet. (voir l'astuce).
