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17 juillet 2008 4 17 /07 /juillet /2008 13:54
Le groupe Colas est présent dans tous les métiers liés aux infrastructures de transport. Le secteur routier, notamment, est un gros consommateur de granulats qui, mélangés avec le bitume, vont constituer l’enrobé. Ces activités imposent le transport de fortes quantités de matériaux pondéreux pour le compte des fi liales du groupe. Un transport qui s’effectuait traditionnellement par la route.

Or, le groupe Colas a constaté que certaines de ses carrières étaient maintenues en état de sous-production du fait des limites imposées au transport routier. Deux causes à cette limitation : les autorisations délivrées par la Drire et la DDE, qui fi xent le nombre maximal de camions susceptibles de circuler dans un temps donné, et la disponibilité de ces derniers, parfois insuffi sante. L’ouverture du trafic fret à la concurrence était donc une opportunité à saisir pour le groupe Colas. Le premier train a circulé le 8 janvier 2007 entre Thouars et Gennevilliers. À la fi n de l’année, le trafic moyen était compris entre 6 et 8 trains par jour. Il devrait atteindre 3,5 millions de tonnes par an, soit 10 à 11 trains par jour, d’ici la fin de l’année 2008.

> Quel regard portez-vous sur les premiers pas de Colas Rail en tant qu’entreprise ferroviaire ?

Nous sommes partis de zéro. C’est pourquoi Colas Rail s’est entouré de collaborateurs et partenaires disposant d’une solide culture ferroviaire.
RFF, en ce sens, a joué un rôle de conseil décisif. L’année 2007, première année d’exploitation, a été une année de découverte. Elle a rapidement montré la diffi culté de développer l’offre fret avec des sillons annuels, car la logistique industrielle exige davantage de souplesse. Il faudra aussi travailler à une meilleure qualité des sillons. La vitesse effective des trains, de l’ordre de 40 à 45 km/h en moyenne, est inférieure à celle des sillons vendus, soit 70 km/h environ. La rotation du matériel s’en trouve diminuée, et avec elle la rentabilité. C’est un point qui reste à améliorer.

> Avez-vous le sentiment d’une volonté de développement du fret ferroviaire ?

Tous les acteurs du fret ferroviaire prennent peu à peu leurs marques et font en sorte que le développement du fret ferroviaire s’effectue dans de bonnes conditions. La cellule « Nouveaux entrants » de RFF, notamment, nous a beaucoup aidés pour l’obtention du certifi cat de sécurité. Il n’est pas jusqu’au gestionnaire délégué qui ne soit conscient de l’importance qu’auront les entreprises ferroviaires à l’avenir. C’est la condition sine qua non pour que des trains circulent à nouveau là où le trafi c s’était arrêté.

Article issu du rapport d'activité de RFF 2007 : cliquez ici
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23 août 2007 4 23 /08 /août /2007 13:35
Par différents communiqués, la SNCF réagit aux articles (voir NR des 21 et 22 août, notamment) concernant l'arrêt du chargement et le déchargement des wagons de marchandises « isolés » dans 262 gares dont huit dans les Deux-Sèvres : Thouars, Saint-Varent, Airvault, Cerizay, Parthenay, Mazières-Verruyes, Niort et Aiffres.

Pour l'entreprise publique, cette information, avérée, émane « d'un document d'organisation technique du service ferroviaire de fret. Il ne s'agit en aucun cas d'une liste d'arrêt d'activité de ces gares, ou d'abandon des clients qui utilisent les services de fret SNCF ». « Ce trafic de wagons isolés est concentré à partir de fin novembre sur des gares proches, appelées grandes plateformes de tri, mieux équipées et la desserte finale vers le client est réalisée par la technique rail-route, par containers, ou encore par la mise en place d'opérateurs ferroviaires de proximité. Il ne s'agit en aucun cas d'abandonner des clients mais de reporter les trafics sur des équipements plus concentrés, mieux desservis et moins coûteux », assure-t-elle encore.

Selon la SNCF, l'impact économique serait limité : le trafic de wagons isolés des 262 gares représenterait « 2,5 % des wagons chargés » qu'elle achemine chaque année. « Pour deux tiers » des gares concernées, la décision d'arrêter le service des wagons isolés « prend acte de l'absence d'activité : 89 points de desserte n'ont ni reçu ni expédié de wagon sur les quatre premiers mois de 2007 ; 100 ont expédié ou reçu moins de 3 wagons par mois. Pour l'autre tiers, il s'agit d'une décision industrielle : le volume d'activité est très nettement insuffisant pour espérer poursuivre une activité de transport économiquement équilibrée ». Il ne s'agit pas de fermeture de sites, insiste le texte : « Le trafic wagon isolé ne représente que 20 % (sic) du trafic transitant » par les 262 gares concernées.

La SNCF se sert même de l'argument écologique (que lui retournent ses détracteurs qui estiment que l'abandon de cette partie du fret accroîtra automatiquement le transport de marchandises par camion avec la pollution que l'on imagine). « Une locomotive est plus adaptée pour des trajets de 500 km que pour de petits trajets de 20 km (comme c'est plutôt le cas avec les wagons isolés, NDLR). Ainsi, si les émissions du fret ferroviaire sont satisfaisantes avec 6 g par tonne-km pour un train entier, celles-ci passent à 80 g pour un train diesel tirant des wagons isolés », assure l'entreprise publique.

Enfin, la SNCF assure avoir contacté toutes les entreprises clientes de ce service qui se sont vues proposer des solutions de rechange : regroupement de wagons pour atteindre la masse critique d'un train entier, desserte routière et même création d'un autre opérateur ferroviaire.


train3.JPG

En l'absence d'opérateurs de proximité (dont le statut ne serait pas forcément privé), aucune société privée ou public ne pourra s'intéresser au fret diffus. Les nouveaux concurrents privés sont là pour gagner de l'argent... et privilégient donc les flux un minimum massifiés, c’est à dire par trains entiers.

Ce trafic ne peut, hélas, pas être repris par les nouveaux entrants qui ne peuvent pas se permettre d'avoir des agents dans chaque petite gare. Seule la SNCF pouvait traiter les wagons isolés aux meilleures conditions économiques, mais Fret SNCF n’a pas su cultiver cette proximité avec ces clients.

La solution pourrait donc venir de la création d’opérateur ferroviaire de proximité comme c’est le cas dans d’autres pays comme en Suède. Cet opérateur, ancré dans le tissu économique local, devra avoir un savoir-faire à la fois d’exploitant ferroviaire et de fédérateur de trafic afin de massifier les flux émanant du territoire.

Plusieurs types de configuration pourrait voir le jour : l’opérateur de proximité peut être soit une organisation spécifique de la SNCF, soit une filiale, soit un opérateur autonome…l’essentiel étant l’implication du tissu économique local nécessaire à la massification des flux.

La FNAUT en appelle donc à l’ensemble du tissu économique local (industries, collectivités…) afin d’engager une réelle réflexion sur ce sujet.

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23 août 2007 4 23 /08 /août /2007 13:24

Dans le cadre de la réorganisation du fret à la SNCF, 262 gares, dont celle de Thouars, n'assureront plus le chargement et le déchargement des wagons de marchandises « isolées » à partir du 30 novembre. Une aberration selon Michel Ferey, secrétaire CGT.

« Cette décision est un gros coup dur pour l'économie thouarsaise. Une vraie mise à mort pour certains emplois dans le fret mais, également, pour bon nombre de petites entreprises locales. » Michel Ferey n'y va pas par quatre chemins. Selon lui et ses collègues syndicalistes de la CGT, la fin du trafic de wagons isolés n'est ni plus ni moins un plan social déguisé qui devrait induire des répercussions dramatiques sur l'ensemble de l'activité industrielle.

« Comment pourrait-il en être autrement ?, s'indigne-t-il. De nombreuses PME des environs utilisent, en permanence, ce service de fret qui permet d'expédier des marchandises même en petite quantité. A compter du 30 novembre, nous ne pourrons plus leur offrir ce service. Que vont donc faire les patrons de ces structures ? Ceux qui en auront la possibilité se rabattront sur le trafic routier, plus coûteux et moins sécurisé. Et pour les autres, ils devront peut-être réorganiser à leur tour leur façon de travailler en faisant appel à des transporteurs de fret concurrents. Quant aux chefs d'entreprises qui souhaitaient s'installer dans le département, cette nouvelle donne ne va pas forcément les inciter à venir. A tous les niveaux, il s'agit donc d'une décision incompréhensible et catastrophique pour l'équilibre économique de Thouars et de ses environs. »

sscn0232.jpg

La gare de Bressuire n'assurait déjà plus ce service et désomais il n'y aura plus aucune gare qui pourra assurer ce service en Deux-Sèvres !

 
Primauté à la rentabilité
 
Identifiée comme une des principales sources d'emplois dans le Thouarsais, l'activité ferroviaire vit donc des heures difficiles. Mais Michel et ses collègues n'envisagent pas de baisser les bras surtout que la demande existe « C'est ça qui est aberrant, s'énerve-t-il. On veut supprimer une activité qui marche, c'est stupide ! Alors oui, on est un peu abasourdi par cette nouvelle mais nous n'allons pas laisser faire. Nous devons réagir autant pour sauver nos emplois que pour sauvegarder ceux des autres car c'est tout un système qui est ébranlé. C'est pourquoi nous refusons d'être taxés de corporatistes. Et puis cela concerne tout le monde. Car qui dit suppression du trafic de wagons isolés dit accroissement du trafic routier. A partir de là, on peut tout imaginer. Plus d'accidents, de pollution, de coûtsA l'heure où nos dirigeants ne cessent de promouvoir le développement durable, on peut vraiment s'interroger sur la portée de la décision de la SCNF. »

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21 juin 2007 4 21 /06 /juin /2007 18:08

« Les trains privés circulent sur nos voies. Votre sécurité est menacée ! » Tel est le message passé hier en gare de Saumur par la CGT qui menait dans la matinée, conjointement avec les syndicats Sud et CFDT, une action en gare de Saumur. Trois cents manifestants environ ont participé à cette action. Ils se sont massés devant la gare et ont distribué des tracts aux usagers. Aucun train n'a été bloqué par les manifestants qui désiraient seulement informer les usagers.

Des trains privés circulent sur le réseau ferré national, notamment des convois de cailloux en provenance des carrières du nord Deux-Sèvres. « C'est là l'une des conséquences des directives européennes qui imposent d'ouvrir à la concurrence l'ensemble des activités ferroviaires. Depuis de nombreuses années, nous nous mobilisons contre cette politique et nous alertons la population sur les dangers qu'elle représente pour tous. La privatisation conduit à négliger la sécurité des usagers, des personnels et des circulations. Ce modèle, cette idéologie, mis en application en Angleterre dans les années quatre-vingt-dix, en a révélé les conséquences dramatiques. »

Outre-Manche plusieurs dizaines d'usagers l'ont payé de leur vie, à l'occasion d'accidents que les enquêtes ont imputée à l'insuffisance de moyens et de sécurité. « Si nous attirons l'attention, c'est que maintenant, lorsqu'un passager est dans un train il peut croiser untrain de la concurrence ” : conduit par qui ? Entretenu comment ? Circulant dans quelles conditions ? »

Les manifestants auxquels s'étaient joints des cheminots de Thouars et de Niort constatent : « Il est relativement facile de coûter moins cher : on commence par supprimer le maximum de personnel, ensuite on réduit l'entretien des voies, celui du matériel. On impose de travailler hors réglementation. On se retrouve alors très vite dans la situation que l'on a vécue en Grande Bretagne. Pour ne pas en arriver à ces drames réagissons ensemble : imposons aux décideurs politiques que des moyens soient donnés aux services publics. »


train-fret.jpg
Les cheminots de la SNCF manifestent aujourd'hui contre la libéralisation du fret ferroviaire en France.
Si la question de la sécurité sur les voies n'est pas négociable, la question de la qualité du service de Fret SNCF doit être posée. En effet, si la qualité du service était là, les carrières n'auraient pas fait appel à une société privée pour transporter les matériaux issues des carrières !

Par ailleurs, la FNAUT regrette ce mouvement de grève et surtoutla suppression de l'ensemble des TER sur la ligne Bressuire - Saumur hier. Le plus grave, c'est que la grève était annoncée en Pays de la Loire mais totalement passée sous silence en Poitou-Charentes...
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19 juin 2007 2 19 /06 /juin /2007 08:37
Comme nous l'annoncions sous forme d'un indiscret (voir NR du 14 juin), les cheminots vont mener une action le 20 juin à Saumur pour protester notamment contre la circulation de trains de cailloux privés (en provenance des carrières).

Dans un communiqué, les syndicats CGT, CFDT et Sud des cheminots de la région annoncent un rassemblement. « La situation dans l'entreprise publique SNCF se dégrade, avec un véritable danger pour l'activité fret assurant le transport des marchandises », affirment-ils. « Les plans de restructurations réduisent la capacité offerte tant en locomotives, wagons, mais aussi en cheminots […]. Pendant ce temps-là, le privé s'installe ».

Et de pointer « les insuffisances » dans la sécurité : « L'arrivée de l'entreprise privée Sécorail à Thouars au début de l'année [conduit déjà à des] situations dangereuses pour les cheminots. Un face à face sur le triage de Saumur entre deux trains de marchandises, l'un SNCF et l'autre Sécorail, est évité en avril grâce à la vigilance d'agents SNCF ».

Mercredi 20 juin, à partir de 10 heures, les syndicats entendent faire valoir « des exigences fortes tant auprès des collectivités que de la direction de la SNCF ».
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14 juin 2007 4 14 /06 /juin /2007 09:18
La circulation de trains de cailloux privés (en provenance des carrières et tractés par la Colas et non par la SNCF) inquiète la CGT Cheminot de Thouars. Le syndicat n'a pas encore bougé, mais il envisage de mener une action le 20 juin, à Saumur, conjointement avec le syndicat Sud. Il n'est pas question de bloquer des convois, mais d'exprimer un sentiment qui pourrait se traduire ainsi : « Plus le privé prendra de l'importance, moins la sécurité pourra être assurée. »

S--corail-loco.jpg
L'entreprise Sécorail qui assure depuis le début de l'année 3 circulations de trains de fret au départ des carrières du Thouarsais inquiète les cheminots SNCF ! ! Ceux-ci assure alors uniquement la gestion et la sécurité des voies.
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22 mars 2007 4 22 /03 /mars /2007 11:17
Fret SNCF face au choc de la concurrence

Le 31 mars, la libéralisation aura un an. En un an, Fret SNCF a perdu du fait des nouveaux entrants 1 % environ de part de marché. C’est peu. Sur une activité en croissance, ça n’a rien d’inquiétant. Le problème, en France, c’est que le marché ferroviaire, du fait notamment des carences de Fret SNCF, a dégringolé, de 55 milliards à 41 milliards de tonnes kilométriques.


Secorail est lancé et assure déjà plusieurs trains par jour au départ des carrières du Thouarsais.

Qui sont les concurrents de la SNCF ?

Ni des amateurs ni des petits poucets. Sur les sept qui ont obtenu toutes les autorisations nécessaires, les trois qui ont commencé les opérations sont plutôt de la famille des ogres…
     - Veolia Cargo, filiale d’un groupe implanté dans le monde qui exploite des services de transport de tous types, dont des transports urbains dans des villes françaises ou des trains régionaux de voyageurs en Allemagne.
     - Euro Cargo Rail, filiale d’EWS, le principal opérateur de fret britannique, détenu à 40 % par Canadien National. Seco-Rail, filiale du géant de la construction de routes Colas, lui-même filiale du groupe Bouygues. Euro Cargo Rail est venu porter le fer sur le fret conventionnel.
     - Seco-Rail, qui a une très solide expérience du ferroviaire par ses trains de chantiers, est un industriel qui va assurer en propre ses trafics. C’est aussi sur ce modèle que va fonctionner CFL Cargo, la branche fret des Chemins de fer luxembourgeois, désormais filiale d’Arcelor Mittal. Ces opérateurs industriels travaillent pour leur propre compte. Le retrait de tout ou partie de leur activité du portefeuille de Fret SNCF est un coup dur. De plus, ils ne s’interdisent pas de travailler pour le compte d’autrui.
Autre modèle, Veolia, qui pourrait assurer sa croissance, pour une part, grâce à son alliance avec CMA-CGM, le troisième armateur mondial, pour le transport de conteneurs. La SNCF a affaire à très forte partie.

Est-elle prête ? Non.

La production est en grande partie désorganisée. Le plan Véron a permis de retrouver une rationalité économique dans le transport combiné. Mais pas partout. Les pertes du fret sont insupportables. Le chiffre pour 2006 doit être annoncé ce 28 mars en conseil d’administration avec l’ensemble des résultats de la SNCF. S’il n’atteint pas – contrairement à ce que nous avons écrit – les 350 millions d’euros, il devrait s’élever à 243 millions. Et les 350 millions sont inscrits au budget 2007, la SNCF ayant renoncé à sortir des comptes de son activité des pertes liées principalement à son régime social, qui s’élèvent à 134 millions d’euros. Faute d’une réaction, le résultat négatif du fret atteindrait 639 millions en 2010, selon une communication d’Olivier Marembaud aux organisations syndicales, le 21 mars. Réunion à laquelle n’assistaient ni la CGT, qui n’a pas voulu « servir de caution », ni FO. D’où un ensemble de mesures annoncées officiellement au CE de SNCF Participations le 22 mars, au CCE de la SNCF le 27 mars, au conseil d’administration de la SNCF le 28 mars et, début avril, au conseil d’administration de SNCF Participations. Des mesures qu’on se garde bien d’appeler « plan », du fait du mauvais souvenir attaché au « plan Véron », présenté déjà comme celui de la dernière chance…

Retrouvez le dossier complet de la rédaction dans le numéro 3096 de La Vie du Rail.

Photo Marc Carémentrant
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6 décembre 2006 3 06 /12 /décembre /2006 10:17
La société privée Séco-Rail, qui va assurer une partie du transport ferroviaire des matériaux issus de la carrière de la Noubleau, va créer à Saint-Varent un atelier d'entretien pour ses locomotives.

Cet atelier ne sera sans doute pas construit pour le départ du premier train, prévu le 8 janvier. Il faut le temps que le permis de construire soit accordé et que les différentes démarches administratives soient menées à bien, explique en substance Jean-Paul Lévy, directeur de l'agence fret de Séco-rail. En revanche, des bacs vont être rapidement mis en place pour pouvoir procéder aux vidanges des locomotives. Les voies, quant à elles, seront créées pour la mi-janvier.

Le terrain, d'une dizaine d'hectares environ, appartient à l'heure actuelle aux carrières Roy. A terme, la Colas, qui possède les carrières Roy et Séco-rail, devrait le racheter.

Tous à vos agendas, le premier train de fret privé en nord Deux-Sèvres circulera le 8 janvier !
C'est une bonne nouvelle surtout si le nombre de train augmente. RFF percevra ainsi plus de péages et les voies devraient être mieux entretenues !
Espérons que cela face réagir Fret SNCF qui aujourd'hui n'arrive pas à atteindre un bon niveau de qualité du service.

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12 novembre 2006 7 12 /11 /novembre /2006 21:40
Les carrières Roy réagissent !

A la suite des articles parus sur l'entrée d'une entreprise privée (Séco-rail) dans le fret ferroviaire (voir NR d'hier), la société des carrières Roy qui fait appel à elle pour le transport de ses granulats précise que « le Groupe COLAS, qui est client de ROY, a décidé d'aller chercher avec ses propres trains les granulats dont il a besoin. Ces trafics représentent environ la moitié des expéditions ferroviaires de ROY ». Elle assure également être « particulièrement inquiète des baisses continues du transport de marchandises par fer ». A ce propos, son directeur Dominique Laureau a récemment envoyé une lettre aux parlementaires. Dans celle-ci, il se plaint de « la dégradation du service de notre transporteur, FRET SNCF. […] Les trains que nous commandons sont de moins en moins souvent au rendez-vous ». Avant d'espérer que « FRET SNCF n'ait pas une attitude “ revancharde ” en délaissant complètement les clients qui auraient osé commander certains de leurs trafics aux nouvelles entreprises ferroviaires » et que « l'entreprise SNCF ne favorise pas sa filiale transport au détriment des entreprises concurrentes ».
 
Séco-rail veut implanter à Saint-Varent son centre principal
 
Séco-rail s'est portée acquéreur d'une parcelle de dix hectares environ à Saint-Varent. La société privée qui transportera par le rail les granulats des carrières Roy à compter de janvier 2007 entend y créer un atelier d'entretien pour ses locomotives. Le permis de construire a été déposé, la réponse administrative est attendue dans les semaines à venir. Dans un premier temps, une dizaine d'emplois devraient être créés.


Comme les carrières Roy de St Varent, les carrières Rambaud de la Peyrate veulent avoir un embranchement ferroviaire. En effet, pour les carrières, le fret ferroviaire est un réel atout qui leur permet de remporter des marchés à plus longues distances. Et heureusement, car sans les carrières il ne resterait pas grand chose comme ligne dans les Deux-Sèvres.
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10 novembre 2006 5 10 /11 /novembre /2006 14:16
Nous l'annoncions dès le mois de juillet et cela se confirme (Notre blog vous l'avait annoncé dès le 8 juin 2006). La société privée Séco-rail, filiale de la Colas, assurera bien le transport des granulats issus des carrières Roy à compter de janvier 2007. C'est la revue spécialisée nationale La vie du rail qui l'affirme dans son numéro du 8 novembre. Selon notre confrère, le calendrier se précise. Séco-rail a fait la demande de certificat de sécurité (le sésame en la matière) en juillet et l'« a bouclée » en septembre dernier. D'après La vie du rail, « en janvier prochain, deux trains quotidiens seront lancés au départ des carrières Roy vers la Région parisienne et le Centre ». Le nombre de trains devrait passer à quatre ou cinq en mars. « L'ensemble des trafics devrait être basculé de la SNCF chez Séco-rail à l'été 2007 », conclut l'article. En juillet, le régime de croisière sera atteint avec sept ou huit trains par jour ».


L'ouverture à la concurance du fret ferroviaire en  France est un réel espoir pour l'avenir du transport ferroviaire.
En Allemagne, le trafic a augmenté de 8% l'an passé grace aux opérateurs privés alors qu'en France il ne cesse de baisser au profit de la route !!!
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