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2 septembre 2011 5 02 /09 /septembre /2011 14:47

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Voici une contribution de la FNAUT Bourgogne, que partage la FNAUT Bressuire en particulier sur le sujet de la VFCEA (Voie Ferrée Centre Europe Atlantique). [voir]

Ce projet ferroviaire se veut une alternative à la route (RCEA).

 

Contribution de la FNAUT BOURGOGNE sur la RCEA (Route Centre Europe Atlantique) 

Toujours et encore .. la route ! 

 

Depuis les années 1950/1960, ce dossier prend de temps en temps « la une » de l'actualité locale et nos parlementaires tiennent toujours le même discours du « tout routier », du développement économique impossible sans autoroutes ..... Pourtant notre Pays est déjà suréquipé en infrastructures routières, la longueur de son réseau étant égale à la somme de celles des réseaux allemand et britannique, pourtant les autoroutes déménagent le territoire bien plus qu'elles ne l'aménagent, en accélérant l'aspiration par les pôles les plus forts

Malgré les conclusions de l'étude de faisabilité d'une concession autoroutière en 1998 faisant apparaître des arguments contre le projet en confirmant une modernisation progressive de la RCEA (priorité aux sections les plus critiques), malgré les grands discours sur le respect de l'environnement et du développement durable, nos élus sont indécrottables et la route reste pour le gouvernement une préoccupation majeure.


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Alors que la route bénéficie d'investissement, le rail reste encore à la traine... 

Après le Grenelle de l'Environnement, auquel la FNAUT Nationale a participé, le gouvernement a présenté l'avant-projet du Schéma National des Infrastructures de Transport.

Derrière des dispositifs « très politiquement corrects » dont l'affichage minimise la part de la route, en fin de document, les projets autoroutiers sont inscrits et pour éviter une impression d'accumulation, d'autres relèvent de trois logiques complémentaires : sécurité – désenclavement et équité territoriale – réduction de la congestion.

Déclarée d'utilité publique avec statut de route Express, c'est sous la logique « sécurité des usagers » que le projet d'accélération de la mise à 2x2 voies est mis au débat public en proposant une section autoroutière d'usage payant, entre l'A 71 et l'A 6.

 

Parmi les différentes et nombreuses interventions politiques, il nous semble assez indécent de mettre le nombre de morts en avant pour tenter de faire accepter la concession ; si le véritable besoin de mise à 2x2 voies s'était fait sentir, pourquoi alors depuis tant d'années, les travaux n'ont pas été réalisés progressivement et pourquoi à l'ouest de Montmarault tout est pratiquement réalisé et gratuit ?

De plus, certains automobilistes (et conducteurs même professionnels) modifieront leur itinéraire si la RCEA est payante. Existe-t-il des routes de substitution suffisamment dimensionnées et entretenues pour supporter ce report de circulation dans de bonnes conditions de sécurité ?

A notre époque, nous ne pouvons plus faire l'économie des questions ayant trait à l'environnement et au développement durable quand on engage le débat sur un tel projet. Quelles sont les premières estimations du bilan socio-économique, du bilan carbone ? Est-il pertinent au regard des orientations définies dans la loi Grenelle 1 ? (santé publique, cadre de vie, biodiversité, climat).

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  Le trafic poids lourds  est surtout un trafic de transit

Nous savons tous que les transports sont responsables de 28 % de nos émissions globales de GES ; ils consomment 68% du pétrole importé et 93 % des émissions de GES sont dues à la route.

Sans réponse concrète sur ces questions fondamentales, la FNAUT Bourgogne s'oppose à la mise en concession autoroutière. Par contre, elle soutient la sécurisation de la RCEA qui passe par un abaissement de la vitesse maximale sur l'axe et la mise en place de points de contrôle. De telles mesures réduiront le nombre d'accidents et leur gravité ainsi que la pollution. Les points réputés critiques sont à aménager.

Le trafic poids lourds (supérieur à 5000 véhicules/jour) est surtout un trafic de transit, n'apportant aucun développement économique local mais apportant surtout toutes les nuisances routières et, les camions étrangers très nombreux ne s'alimentent même pas en carburant sur notre territoire. Il faut réduire le nombre de camions.

Devant ce constat réaliste, une solution simple et moins coûteuse existe si nous avons le courage politique de nos voisins allemands et suisses. La solution passe par les travaux d'accélération de la réalisation de la Voie Ferrée Centre Europe Atlantique où l'investissement de la dernière étape (électrification Nevers – Chagny) est inférieur au moins de moitié à celui de la RCEA.

 

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Une modernisation stratégique 

La VFCEA une voie ferrée stratégique

En décembre 2010, Madame la Ministre de l'Ecologie, du Développement Durable, des Transports et du Logement a reconnu que la modernisation de la transversale VFCEA revêt un caractère stratégique sur le plan national ; cet axe ferroviaire partant de Nantes – St Nazaire, passant par Tours et Nevers, offre l'opportunité à partir de Chagny de liaisons vers le nord, vers le sud et vers l'est sur les grands axes ferroviaires européens et répond ainsi aux objectifs de report modal fret de la route vers le mode ferroviaire.

C'est un itinéraire à double voie dont le profil est adapté au trafic fret et voyageurs. Les plateformes de chargement et de transbordement existent, alors de grâce, ne gaspillons pas l'argent du contribuable en période de crise économique et budgétaire et respectons notre environnement.

Pour finir, la FNAUT Bourgogne est très surprise et inquiète que certains parlementaires aient proposé d'utiliser les recettes de la future écotaxe Poids Lourds, afin de financer la mise à 2x2 voies de la RCEA et sa gratuité.

Une telle proposition est en totale contradiction avec les engagements négociés durant le Grenelle de l'Environnement. Le produit de cette taxe Poids Lourds doit êre affecté au fret ferroviaire et au cabotage maritime et ce, sans exception locale. Les associations environnementales s'opposent à toute dérive.

Le Président de la FNAUT Bourgogne

 

Jean-Paul GUIGUE

 

Reprise d'un article de la FNAUT Bourgogne  du 3 avril 2011

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11 mai 2011 3 11 /05 /mai /2011 22:56

L'année 2011 s'annonce comme une grande année pour le mode ferroviaire sur le port de Nantes/ Saint-Nazaire. Le 15 mai 2011, le grand port maritime démarre l'exploitation en propre de son réseau ferré. La gestion des infrastructures est basculée sur lui par RFF (Réseau ferré de France). Ce sont 43 km de voies dont la propriété, comme dans les autres ports, lui a été transférée en 2008. En novembre 2010, il a reçu l'agrément de gestion par l'établissement public de sécurité ferroviaire.

 

Au terme d'un appel d'offres lancé l'été 2010, il a sélectionné celui à qui il déléguerait la gestion des circulations et la maintenance des voies. Il y avait deux candidats : SNCF et Europorte, filiale d'Eurotunnel. C'est ce dernier qui l'a emporté et qui a affecté une équipe de sept personnes. "C'est un marché public passé pour trois ans avec option pour deux ans supplémentaires. Nous abordons un nouveau métier. Le port veut conserver la possibilité d'internaliser à l'avenir certaines tâches, comme par exemple la maintenance", indique Alain Leblanc, en charge du ferroviaire au port.

 

Le port a terminé en mai 2010 le "bouclage" de son réseau passant par tous ses terminaux Ouest (multivracs, charbon, agroalimentaire, conteneurs et roulier) à Montoir. Entre 2010 et 2013, il va dépenser encore deux millions d'euros pour installer de nouveaux embranchements, selon les demandes des industriels installés sur le domaine portuaire. "Nous ne nous interdisons pas d'aller au-delà", précise Alain Leblanc. Une proposition aux industriels et logisticiens pour qu'ils n'hésitent pas à installer leurs entrepôts dans l'orbite des usines Airbus et des Chantiers de l'Atlantique voisins. Le port dispose lui-même de 70 ha réservés à la logistique derrière ses terminaux rouliers et à conteneurs. À Nantes/Saint-Nazaire, 1,5 Mt de trafic (céréales, ferraille, produits du bâtiment, produits énergétiques) transite pour le moment par fer. Le port de Nantes/Saint-Nazaire compte en particulier sur une nouvelle "virgule ferroviaire", à Savenay, pour faire mieux.

 

Des trains constitués à Montoir, jusqu'à 44 wagons, pourront bientôt rejoindre directement Rennes au Nord alors qu'ils devaient jusqu'ici "remonter" jusqu'à Nantes.

 

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28 octobre 2010 4 28 /10 /octobre /2010 09:47

  logo-ecr.gif  FRANCE - Le nouvel opérateur de transport combiné d'origine bretonne, CombiWest, doit opérer ses premiers trains entre Rennes et Lyon à partir du 15 janvier 2011. CombiWest va opérer cette liaison commerciale entre l'Ille-et-Vilaine et le Rhône, via Mâcon, à raison de cinq allers/retours quotidiens, chaque semaine, sur des sillons qu'il a réservés à Réseau ferré de France (RFF) en sa qualité de candidat autorisé. Les départs s'effectueront en début de soirée pour des arrivées au petit matin.

 

Sur une capacité de 40 caisses par voyage, CombiWest annonce déjà un taux d'occupation potentiel d'une trentaine, dont certaines sous température dirigée, pour le démarrage de la ligne. Une dizaine de clients, tous transporteurs routiers, ont affiché leur intérêt pour ce service.

 

CombiWest privilégie la commercialisation de son offre "en aller/retour et par abonnement trimestriel". Pour la traction des trains, l'opérateur breton a opté pour Euro Cargo Rail (ECR), la filiale française de DB Schenker Rail (UK) Ltd. Deux critères ont motivé ce choix : "Sa performance économique et son engagement en terme de ponctualité, souligne Raymond Blouët, Dg de CombiWest. Si ce dernier engagement n'est pas tenu, des pénalités de retard lui seront facturées". Sur le terminal de Rennes, les manœuvres de chargement et de déchargement seront réalisées par Brangeon (Maine-et-Loire) et par Aproport sur la plateforme multimodale de Mâcon (Saône-et-Loire). La sélection du terminal lyonnais sera arrêtée dans les prochains jours.

 

Dans un second temps, CombiWest projette de réactiver le chantier de Morlaix (Côtes-d'Armor), sa réouverture conditionnant le lancement d'une offre vers Paris, et espère voir s'en créer un nouveau à Vitré (Ille-et-Vilaine). L'opérateur discute avec RFF pour la mise en œuvre de ces projets.

 

Pour sa première année d'exercice, CombiWest table sur un chiffre d'affaires de 7 millions à 8 millions d'euros et un résultat positif. Il pourrait, à terme, devenir un maillon du futur OFP breton : "Assurant la desserte du dernier kilomètre sur Rennes, nos moyens peuvent devenir l'embryon d'un OFP si l'étude en cours sur sa création confirme sa pertinence économique", confirme Raymond Blouët.

  

 

ECR retenu par CombiWest pour opérer une liaison commerciale entre l'Ille-et-Vilaine et le Rhône, via Mâcon, à raison de cinq allers/retours quotidiens, chaque semaine... Naissance du premier OFP breton ?

 

Article et commentaires issues du Blog : http://passion-trains.over-blog.com

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22 septembre 2010 3 22 /09 /septembre /2010 19:22

Trois ans de trains privés

 

L'entreprise Séco-rail, à l'origine constructrice de voies comme celle du TGV Est, s'est lancée début 2007, suite à l'ouverture des marchés, dans les transports de fret ferroviaire, sur le site saint-varentais installé à proximité des carrières.
Dans son école au coeur de Saint-Varent, elle forme ses futurs employés au métier de conducteur. « Au-delà de l'effet positif sur l'emploi local, la venue de Séco-Rail est également bénéfique pour le Saint-Varentais au travers de cette formation, juge le président de la communauté de communes. Pendant les sessions, de longue durée, une douzaine de personnes sont ainsi présentes sur le territoire. C'est un plus. »

 

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Photo NR79

 

Les nouveaux défis des carrières Roy

 

L'année prochaine, la carrière de Saint-Varent va également se lancer dans le « recyclage » du vieil enrobé décapé sur les routes. Il sera concassé et servira à refaire du bitume comme « neuf ». Là aussi, ce procédé permettra d'économiser l'énergie fossile.
Enfin, la société Roy va travailler sur le chantier de la future ligne à grande vitesse qui ira jusqu'à Bordeaux. C'est la carrière de la Gouraudière, à Mauzé, qui est concernée. Elle fournira des matériaux, surtout du ballast. Les premières livraisons ne devraient pas intervenir avant 2012 ou 2013.

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7 septembre 2010 2 07 /09 /septembre /2010 15:18

C'est un convoi modeste, un seul wagon chargé de 64 tonnes de dolomie (carbonates de calcium et de magnésium) tracté par une locomotive diesel, qui a été opéré pour la première fois le 27 juillet 2010 par TPCF Fret entre l'usine de la Provençale à Cases-de-Pène et la gare de Rivesaltes (Pyrénées-Orientales), distante d'une dizaine de kilomètres. Le wagon a ensuite été raccroché à un train long de Fret SNCF pour atteindre sa destination finale en Suède.

 

 Depuis, quatre à huit wagons par semaine sont acheminés entre les deux sites départementaux. Un premier trafic commercial que TPCF Fret réalise pour France Wagon. "Grâce à la création de l'OFP, Fret SNCF a ainsi pu conserver ce client, explique Dieter Schmitz, gérant de TPCF. Car réaliser la traction en propre sur cette petite ligne n'était plus pour l'opérateur national économiquement viable".

 

Mais l'objectif de cet opérateur ferroviaire de proximité (OFP) du Pays cathare, le premier à avoir obtenu sa licence d'entreprise ferroviaire et son certificat de sécurité, est bien d'être le prestataire intégrateur de l'ensemble de la chaîne transport pour ses clients. Ce sera notamment le cas pour Iméris entre son site de Saint-Martin de Lys (Aude) et Rivesaltes, distants de 61 km. Les premiers convois devraient circuler dans les prochaines semaines. "On aura la main sur l'ensemble du trafic. Pour la longue distance, le tractionnaire sera donc un sous-traitant de TPCF", précise Dieter Schmitz. Et s'il le faut, pour certains pré et post-acheminements, l'OFP affrétera du transport routier.

 

Reste à regagner la confiance des industriels présents le long de cette ligne ferroviaire qui ne compte qu'une seule voie. Échaudés par le déficit qualitatif de l'offre ferroviaire, et plus encore par son coût économique, nombre d'entre eux ont basculé leurs marchandises vers la route. Au total, ce sont 80 000 à 100 000 tonnes de fret par an qui peuvent reprendre le train. "À nous de leur garantir une prestation de qualité et un prix stable inférieur à celui de la route. Le coût de notre prestation est encore quelque peu plus élevé, mais cette tendance devrait s'inverser dans le contexte à venir", estime le gérant de TPCF.

 

 

Le premier opérateur ferroviaire de proximité (OFP) reconnu en France, TPCF Fret, fait circuler ses trains depuis le 27 juillet 2010 sur son unique voie en pays cathare.

 

Article extrait du blog Passion-Trains : http://passion-trains.over-blog.com

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4 septembre 2010 6 04 /09 /septembre /2010 18:28

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Le début de l'été a été marqué nationalement par l'actualité Fret  et la manifestation citoyenne en  réaction au plan fret SNCF.

 

Monsieur Borloo, il faut revoir d'urgence la copie du plan Fret SNCF !

 

Les associations environnementales et les syndicats poursuivent leurs actions communes dans le secteur des transports engagées il y a trois ans dans le cadre du Grenelle de l'environnement (voir).

 

Elles ont ainsi appellé à un rassemblement pour interpeller le Ministre d’Etat, Jean-Louis Borloo, afin d'accentuer la sensibilisation de l’opinion publique sur la situation catastrophique de l'activité fret.

 

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Le Fret SNCF sur la voie de garage

 

Plus de trains &  moins de camions = planète protégée

Le rassemblement s'est déroulé à Paris, le mardi 06 juillet de 15H00 à 18H00 Place Edouard Herriot - à l'angle de la rue de l'Université et de l'Assemblée Nationale pour réclamer :

 

+ Moins de camions,

 

+ Plus de wagons,

 

+ Moins de gaz à effet de serre,

 

+ et une revalorisation tarifaire et sociale du routier

 

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Le rail est mal parti

 

Tous ensemble, tous...

Ce rassemblement a fait  l’objet d’une initiative spectaculaire, symbolique et porteuse d’un message fort.  Il était ouvert à toute organisation qui souhaitait s’y joindre.

 

A cette occasion, les organisations signataires ont  réitéré leurs demandes :

 

+ « Le respect des objectifs de réduction de Gaz à Effet de Serre du secteur des transports inscrits dans la loi Grenelle,

 

+ Un moratoire immédiat sur la partie « wagon isolé » du plan Fret SNCF/Gouvernement,

 

+ La transparence et un débat public objectif, notamment sur les conséquences en termes d’émissions de GES, la mise à disposition et l’approfondissement des études « carbone »,

 

+ La préservation des installations ferroviaires en situation de réutilisation, afin d’être capable de disposer d’alternative à la route en réponse aux changements de comportement demandés aux chargeurs,

 

+ L’examen d’organisations nouvelles de la production SNCF en proximité, spécialement adaptées et en coopération avec les opérateurs nouveaux pour, ensemble, donner de la pertinence économique aux convois. »

 

Extrait du communiqué ONG/Syndicats du 19 mars 2010, devenu une pétition nationale, à l’initiative d’élu-e-s et personnalités : http://toolbox.elunet.org/petition_fret/.

 

 

Communiqué commun des Associations et Syndicats

 

Réseau Action Climat, Agir pour l'environnement, WWF, Greenpeace, FNAUT, Amis de la Terre, France Nature Environnement, CGT, CGT Transports, CGT Cheminots, CFDT, FGTE CFDT, UNSA Cheminots.

logoLES AMIS DE LA TERREbandeauLogo-WWF_reference.jpgLogoAPE1.jpgLogo-FNE-web-little.jpglogo-phpbb.gif

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25 juillet 2010 7 25 /07 /juillet /2010 17:34

 

L’ouverture du fret ferroviaire à la concurrence et la réorganisation de Fret SNCF ont profondément transformé le paysage ferroviaire en France et entraîné des modifications de l’offre et des dessertes fret sur les différents territoires régionaux. Le fret ferroviaire ne cesse de baisser et ne représente que 11 % du transport de marchandises.
Le CESR, vigilant sur cette question, apporte à nouveau ses réflexions et propositions dans l’objectif de mobiliser les énergies et les projets des partenaires pour « changer la donne ».

Le développement du fret ferroviaire
Le développement du fret ferroviaire

Le tonnage transporté par le ferroviaire a connu une baisse de 22 % entre 2008 et 2009 : les volumes transportés par la SNCF et ses concurrents n’ont jamais été aussi faibles.
Pour développer le fret ferroviaire, le CESR propose :
- la création d’une organisation industrielle au plus près des clients avec des prestations différenciées ;
- l’intégration d’une nouvelle offre de messagerie industrielle (groupage-dégroupage, distribution des marchandises en lien avec le futur Opérateur ferroviaire de proximité-OFP) ;
- l’augmentation du transport combiné en accompagnant le développement des plates-formes intermodales existantes (comme Cognac) et en valorisant des projets régionaux comme Niort Terminal ;
- la mise en œuvre rapide d’OFP du Grand Port Maritime de La Rochelle.

Des infrastructures ferroviaires nécessaires
Des infrastructures ferroviaires nécessaires

Sur la RN10, le trafic de marchandises a augmenté de 240 % en 10 ans ! Pour contrer ce problème, une autoroute ferroviaire est prévue : Atlantique Eco Fret (AEF). D’importants travaux garantissant la fiabilité de l’AEF, notamment des itinéraires alternatifs via Bordeaux – Saintes – Niort et Poitiers, devront être effectués rapidement. Par ailleurs, le développement du fret en Poitou-Charentes dépend aussi de la qualité du réseau et des sillons et de la régulation des activités ferroviaires.

Des moyens d'action pour le Grand Port Maritime de La Rochelle
Des moyens d’action pour le Grand Port Maritime de La Rochelle

Pour atteindre l’objectif de 10 millions de tonnes de trafic en 2015, il est essentiel de financer l’intégralité des actions prévues au Contrat de projets Etat-Région 2007-2013. Par ailleurs, le contournement ferroviaire de l’agglomération de La Rochelle est indispensable pour faire face à l’augmentation des trafics du port. Enfin, l’offre de transport de l’OFP doit être mise en œuvre pour permettre aux chargeurs un accès au transport massifié et dispenser un service ferroviaire souple et performant.

Le potentiel de la plate-forme intermodale Niort Terminal
Le potentiel de la plate-forme intermodale Niort Terminal

La plate-forme intermodale Niort Terminal permettra de répondre aux besoins de développement du Grand Port Maritime de La Rochelle. A cet effet, le CESR préconise plusieurs actions, dont le rachat du site ferroviaire Saint Florent par Réseau Ferré de France (RFF) et l’engagement rapide de travaux d’infrastructures. La plate-forme Niort Terminal offrira par ailleurs sur le territoire régional des opportunités importantes d’assemblage de trains et de tri de wagons.

Télécharger le rapport et sa synthèse sur le site du CESR

 

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5 juillet 2010 1 05 /07 /juillet /2010 19:51

Au moins six mois de retard : c'est le délai qu'accuse Ferovergne, l'opérateur ferroviaire de proximité (OFP) de la région Auvergne, pour démarrer son exploitation. Prévue pour fin avril 2010, celle-ci est repoussée, au mieux, à septembre 2010. "Nous allons prochainement déposer les statuts de l'OFP dont les Transports Combronde (Puy-de-Dôme) détiennent 30% du capital et la SNCF 15% comme prévu lors de la signature du protocole d'accord en février 2010", rappelle Jean-François Frère, directeur financier du groupe Combronde. Et de confirmer que la SNCF va non seulement prêter à l'OFP sa licence ferroviaire et son certificat de sécurité, mais aussi mettre à sa disposition des salariés de l'entreprise.

 

Un prêt que des syndicats de cheminots auvergnats de la SNCF, CGT et Sud Rail notamment, dénoncent depuis quelques mois avec vigueur, avec pour ambition de retarder, voire empêcher, la création de cet OFP. Leur argument : "Cet OFP ne va pas prendre de nouveaux trafics ou des trafics perdus par les entreprises ferroviaires. Il va prendre, avec la bénédiction de notre direction, 80% des marchés que Fret SNCF réalise aujourd'hui, et ce en allant chercher des subventions régionales, nationales et européennes que SNCF ne pourrait obtenir, explique un syndicaliste. Nous demandons donc un débat public régional et le non-versement de subventions publiques à cet OFP qui ne garantit pas qu'il ne passera pas demain une partie des flux ferrés sur la route". Et il semble bien que le conseil régional ait suspendu (temporairement ?) l'étude du versement de subventions.

 

En revanche, Ferovergne tient à souligner que le retard pris n'est pas imputable aux actions entreprises par les syndicats, mais lié à des problèmes techniques. Il s'inscrit en faux concernant un transfert des trafics de Fret SNCF : "Nous allons capter des flux qui ne sont pas opérés par l'entreprise nationale. Un seul exemple : Volvic veut voir passer de 35/40% à 60% ses expéditions par fer à court terme. Nous négocions actuellement avec l'industriel, et sommes donc en concurrence avec SNCF et ECR, pour essayer de capter au moins 10% de ces nouveaux trafics, explique Jean-François Frère. "L'OFP doit permettre de retirer 3 000 poids lourds des routes auvergnates. Ce n'est pas pour les remettre dans quelques années".

 

Des arguments auxquels les syndicats de cheminots ne sont pas réceptifs, bien décidés à multiplier les actions de mobilisation contre l'OFP Ferovergne. Lequel, impassible, vise le transport de 740 000 t la première année et prévoit d'investir 15 millions d'euros en matériel roulant sur deux ans.

 

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13 juin 2010 7 13 /06 /juin /2010 17:50

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"365 personnalités lancent un appel à pétition citoyenne pour le respect des engagements de réduction des émissions de gaz à effet de serre" 
Le plan fret SNCF doit être revu d’urgence !

Plan Fret SNCF :  le renouveau laisse la place à la régression


Le nouveau plan Fret de la SNCF intitulé « Schéma directeur pour un nouveau transport écologique de transport » n’a d’écologique que le titre. 

En effet l’entreprise publique se fixe un objectif de réduction des trafics, abandonne la desserte de plusieurs territoires, se sépare de moyens humains et matériels (locomotives, wagons, installations…)

 

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Des objectifs inverses à la préconisation du Grenelle

Ce n’est pas un objectif de croissance de la part modale ferroviaire qui est mis en œuvre, contrairement aux engagements du grenelle, mais de pertes de parts de marché.


Et cela va s’accentuer avec l’abandon programmé de 60 % de l’activité wagons isolés par la SNCF.

Cette stratégie qui découle de la mise en application de la feuille de route gouvernementale est absurde. Elle est un contresens absolu à ce qu’il convient de mettre en œuvre pour relever le défi de la lutte contre le changement climatique et pour un réel aménagement du territoire.


L’objectif de réduire les émissions de Gaz à Effet de Serre de 20%, d’ici 2020, dans le secteur des transports n’est pas renégociable.

 

Logo-WWF_reference.jpgLogo-FNE-web-little.jpg logo-phpbb.gif rac.gif LogoAPE1.jpglogoLES AMIS DE LA TERRE

 

 

 

 

 

ça passe ou ça casse ...

Ensemble, les fédérations CGT et UNSA des cheminots, la FGTE-CFDT et l’IUT-CGT, la FNAUT, le Réseau Action Climat, France Nature environnement, Agir Pour l’Environnement, WWF, Les Amis de la Terre, le Comité de Liaison Energies Renouvelables… réclament :


le respect des objectifs de réduction de Gaz à Effet de Serre du secteur des transports, inscrits dans la loi Grenelle ;

un moratoire immédiat sur la partie « wagon isolé » du plan Fret SNCF/Gouvernement ;

la transparence et un débat public objectif, notamment sur les conséquences en terme d’émissions de GES, la mise à disposition et l’approfondissement des études « carbone » ;

la préservation des installations ferroviaires en situation de réutilisation, afin d’être capable de disposer d’alternative à la route en réponse aux changements de comportement demandés aux chargeurs ;l’examen d’organisations nouvelles de la production SNCF en proximité, spécialement adaptées et en coopération avec les opérateurs nouveaux pour, ensemble, donner de la pertinence économique aux convois.

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Ensemble, ils appellent à un véritable débat associant élus et citoyens, professionnels et utilisateurs du rail, militants salariés et associatifs.


De nombreux élus de diverses sensibilités – communistes, progressistes, républicains (sous l’impulsion de leur association : l’ANECR), socialistes, verts, Europe écologie, divers gauche, sans étiquette… font leur cet appel et le relayent. 


Ils appellent ensemble les élus progressistes et les citoyens attachés à la construction d’un avenir durable, à se mobiliser, et à déployer sur tous les territoires des initiatives favorisant le rassemblement du plus grand nombre sur les objectifs énoncés ci-dessus.

Signez la pétition !


 

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12 janvier 2010 2 12 /01 /janvier /2010 08:38
Dans la conflit qui oppose la SNCF à certains cheminots de Thouars, le conflit perdure. La question est aujourd'hui de savoir si le trafic sera toujours assuré par les cheminots installés à Thouars ou s'il sera réalisé par une filiale totalement privé.

Article de la NR79 :

Pour la directionde la SNCF, l'entrave à la libre circulation est “ manifeste ”. Pour la CGT, c'est le démantèlement du service public qui l'est tout autant.


http://www.logistra.fr/pix_photos/pt_rail1.jpg   http://www.logistra.fr/pix_photos/pt_rail2.jpg    http://www.logistra.fr/pix_photos/pt_rail3.jpg


Photo Logistra

En concurrence des compagnies privées qui font rouler les trains de marchandises (c'est déjà le cas pour la carrière de Saint-Varent), la SNCF lance sa propre filiale de droit privé pour transporter, par exemple, les cailloux de la carrière de Luché-Thouarsais.

Un train de cette nature est bloqué en gare de Thouars depuis hier matin, par des cheminots locaux de la CGT, renforcés par leurs camarades de Nantes, Angers, Vierzon. D'autres renforts sont attendus demain et jeudi.

Car il n'est pas question de lever le blocus ou réduire la vigilance, dans un froid glacial, jusqu'à la tenue d'une table ronde, jeudi. Il ne s'agit pas d'une grève ; d'ailleurs le trafic voyageur est assuré normalement.

La direction de l'infrastructure s'étonne : « ce sont des cheminots qui bloquent un convoi SNCF conduit par des cheminots. Certes, la structure est de droit privé, mais c'était la solution pour que nous décrochions des contrats chez nos clients ». L'analyse est bien différente chez les syndicalistes : « nous combattons la mise en pièces du service public, car dans ces trains (sous l'appellation Logistra), les horaires de travail sont bien supérieurs. Demain c'est l'entretien et la sécurité qui seront revus. C'est la politique du moins disant, pour le profit de quelques-uns. Les collègues qui ont été versés dans cette structure n'ont guère eu le choix. Avec cette mesure, 24 emplois ont été ici supprimés, ou déplacés. ».

La gare de Thouars est, à ce titre, un banc d'essai. L'enjeu est donc essentiel pour la CGT, qui entend bien « ne pas laisser dépouiller ainsi le service public ». L'entrave à la circulation a été constatée par huissier, la police s'est déplacée en observatrice, mais il est peu probable que la force soit mobilisée : la gêne publique est quasi nulle. En revanche, Bruno Fornaciari, pour le PC, était lui sur le quai dès hier matin, avec la ferme intention d'en appeler au soutien local.

Pour éclairer votre jugement voici la réaction de deux organisations syndicales :
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